Dans une ère où l’innovation est le moteur de la réussite, il est impératif de repérer les individus dotés d’un potentiel créatif exceptionnel. Ces esprits inventifs, qu’ils soient attirés par les arts, les sciences, la technique ou la littérature, représentent des atouts précieux pour notre société en constante évolution. Mais le système scolaire, jusqu’au bac tout au moins, ne sait ni repérer, ni encourager ces spécificités. Cependant, avant de pouvoir évaluer la créativité, il est essentiel de comprendre les multiples facettes de cette compétence, allant de la personnalité à l’intelligence émotionnelle, en prenant en compte les préférences environnementales de chaque individu.
Ce processus d’évaluation s’avère d’autant plus complexe qu’il nécessite une évaluation du résultat produit, une appréciation du passage de la conception à la réalisation. Comme l’exprimait Boileau dans « L’Art poétique » en 1674, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Les moyens d’expression de la créativité sont variés et en constante évolution, ce qui rend leur évaluation d’autant plus délicate.
Parmi les candidats à l’expression de la créativité, les jeunes lycéens suscitent un intérêt particulier. Ils sont souvent animés par une passion pour les métiers créatifs, mais bien souvent, ils manquent des moyens pour donner vie à leurs idées. Les établissements d’enseignement, dans leur quête de profils créatifs, se trouvent face à un dilemme, essayant d’évaluer ces étudiants principalement à travers leurs réalisations, parfois en se limitant aux notes comme unique critère de sélection.
Rejoignez-nous pour un voyage à la découverte de la créativité, de l’évolution de sa prise en compte, ses multiples facettes et des défis qu’elle pose à notre système éducatif.