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L'EHL Hospitality Business School, meilleure école hôtelière du monde, dote son Career Center du Bilan de Profilage Mental'O pour aider les étudiants à mieux se connaître et à faire les bons choix

L’EHL Hospitality Business School choisit le Bilan de Profilage Mental’O pour Guider ses Étudiants vers l’Excellence

L’EHL Hospitality Business School, élue meilleure école hôtelière du monde, va au-delà de l’excellence en intégrant le Bilan de Profilage Mental’O. Avec un Career Center dédié, cette école renommée accompagne désormais ses 4 000 étudiants de 125 nationalités vers des choix éclairés, allant de la communication digitale à la finance. Cette nouvelle collaboration a pour objectif d’aider les étudiants à mieux se connaître pour réussir leur parcours académique et professionnel.

Fondée en 1893 à Lausanne, en Suisse, l’EHL est réputée depuis 130 ans pour être pionnière dans les méthodes d’enseignements des métiers de l’hôtellerie… et plus encore ! Ainsi, cette école de renom forme aux métiers de demain, de la communication digitale à la finance, en passant par la création d’entreprise. 

L’école d’hier a bien grandi et compte aujourd’hui 3 campus à Lausanne, Passugg et Singapore. 

L’EHL Hospitality Business School a créé en son sein un Career Center afin d’accompagne et orienter les étudiants pour faciliter leur intégration sur le marché du travail : accompagnement à la recherche de stages ou d’emplois, orientation, conférence, ateliers, préparation aux entretiens, etc.

Toujours à la recherche d’outils performants pour accompagner au mieux les spécificités de leurs étudiants, l’école a sélectionné le Bilan de Profilage Mental’O, afin d’offrir une vision de la personnalité à 360°, intégrant les types d’intelligence, les motivations, les fonctionnements cognitifs, etc. Bref, des éléments précieux qui aident à mieux se connaître pour faire les bons choix de parcours.

Les 6 personnes du Career Center ont été formées à la méthode et peuvent ainsi conseiller les étudiants, en s’appuyant sur un outil performant.

« Le Bilan de Profilage a été créé à la demande des professionnels des RH pour recruter, manager et accompagner les équipes. En se dotant de cet outil apprécié des recruteurs, les étudiants de l’EHL bénéficient d’une grille de présentation directement utile, compréhensible et exploitable par les entreprises. Un CV augmenté en quelques sortes ! »
Armelle Riou, fondatrice de la méthode

Grandes Écoles : Pourquoi et comment accompagner la Carrière de vos Alumni ?

Grandes Écoles : Pourquoi et Comment accompagner la Carrière de vos Alumni ?

Les anciens élèves, ou « Alumni », jouent un rôle essentiel dans le développement et la cote d’une école. Les Alumni représentent le lien indéfectible entre l’établissement et le monde professionnel, ils contribuent également de manière significative à son rayonnement et à sa réputation. Mais à l’heure où il devient courant de revisiter ses valeurs, et où les vies professionnelles sont amenées à évoluer, le rôle d’une grande école ne s’arrête pas à placer ses étudiants sur le marché du travail.   

En accompagnant activement la carrière de ses Anciens Élèves, l’École joue pleinement son rôle social et continue à déployer sa valeur tout au long de la vie.

Dans cet article, Mental’O, expert en Orientation Scolaire et Professionnelle, fait le point sur l’importance des Alumni pour une école et les stratégies pour mettre en place un programme d’accompagnement fructueux.

Pourquoi accompagner la Carrière de vos Alumni ?

Nombre de grandes écoles l’ont bien compris, l’image et la notoriété d’une formation reposent en grande partie sur ses Anciens Élèves et sur le dynamisme d’emploi à l’issue des études. C’est pourquoi beaucoup d’entre elles ont à cœur de créer ce lien particulier avec les Alumni. Parmi les actions à prendre en compte, l’accompagnement de la carrière n’est pas toujours la première à l’esprit, alors qu’elle représente un enjeu majeur. 

Que les questionnements en cours de carrière soient volontaires ou contraints, les Écoles qui savent continuer à répondre présentes offrent un véritable service dont voici les enjeux.

1. Sécuriser les changements de cap

Au-delà du simple bilan de compétences, il est toujours intéressant au cours d’une carrière de faire le point sur la suite du parcours. Certaines Écoles offrent quelques heures de coaching spécialisé pour accompagner le changement des cadres, d’autres proposent un bilan de compétences ou un bilan de profilage afin d’offrir un tour d’horizon de la personnalité. Si votre école, via ses prestations aux Alumni ou via son Career Center dédié à tous les étudiants, actuels et anciens, est à même de proposer une prise de recul, elle développera une confiance méritée avec son réseau d’élèves.

2. Contribuer à la Formation Continue 

L’accompagnement des Alumni dans leur développement professionnel encourage la formation continue et l’apprentissage tout au long de la vie, des valeurs essentielles dans un monde en perpétuelle évolution. 

3. Renforcer les liens avec l’Établissement

En proposant un accompagnement professionnel tout au long de la carrière de vos Alumni, vous maintenez un lien fort et durable avec eux. Ils continueront de se sentir connectés à leur alma mater et seront plus susceptibles de s’engager avec l’école et de soutenir ses initiatives.

4. Améliorer la réputation de l’École

Les réussites professionnelles de vos Alumni sont une vitrine de la qualité de l’enseignement dispensé par l’établissement. En mettant en avant leurs accomplissements et en accompagnant les réorientations avec professionnalisme, vous fortifiez la réputation de l’école et attirez de nouveaux étudiants talentueux.

5. Créer un Réseau professionnel solide 

Bien sûr, un réseau actif et engagé d’Alumni peut être une ressource précieuse pour les étudiants actuels et les jeunes diplômés. Ils peuvent bénéficier de conseils, de mentorat et d’opportunités professionnelles grâce aux liens créés avec les anciens élèves. En outre, ils pourront être sensibles à l’accompagnement de leurs carrières sur le long terme.

6. Favoriser l’Employabilité des étudiants actuels 

En accompagnant les Alumni dans leur carrière, vous aidez indirectement les étudiants actuels à se préparer au monde du travail et à mieux comprendre les défis et les opportunités qui les attendent. Cela leur offrira un modèle d’accomplissement, mais aussi l’autorisation implicite d’évoluer, voire de se remettre en question.

Comment accompagner la Carrière de vos Alumni ?

1. Créer un réseau Alumni actif 

La première étape est de suivre et d’impliquer les Alumni dans la Vie de l’École. Vous pouvez, par exemple, solliciter leur participation dans les événements académiques, les jurys d’évaluation ou les programmes de conférenciers invités.

De plus, la mise en place d’une plateforme en ligne dédiée aux Alumni pourra permettre de faciliter les échanges, les opportunités professionnelles et les mises en relation : l’annuaire des anciens élèves, le recensement des spécialisations professionnelles, etc. sont autant d’outils pratiques et appréciés des anciens comme des nouveaux élèves.

2. Offrir un Coaching ou Bilan de Carrière personnalisé 

Proposez des séances individuelles avec des conseillers d’orientation et des coaches professionnels pour aider les Alumni à définir leurs objectifs et à planifier leur évolution professionnelle.

Facile à prendre en main et très apprécié des professionnels, le Bilan de Profilage Mental’O est une solution idéale pour réaliser un tour d’horizon complet de l’individu et révéler ses potentiels. Une formation rapide et didactique permettra à votre Pôle Carrière ou Career Center d’en tirer la substantifique moelle afin d’organiser les bilans en interne. Il permet également d’évaluer de façon précise l’adéquation entre le profil de l’Ancien et son projet d’évolution. Pour les incubateurs, de plus en plus présents dans les Grandes Écoles, le Bilan de Profilage Mental’O apporte un éclairage sur la capacité à entreprendre de l’individu et sur la complémentarité des futurs associés porteurs d’un projet.

Pour aller plus loin et permettre à l’Alumni d’évaluer des projets spécifiques, le Bilan de Transition offrira une grille de lecture précise des compétences acquises et à développer pour envisager le changement d’activité.

3. Organiser des Événements de Réseautage à l’international, au niveau national ou local

Planifiez régulièrement des événements de réseautage où les Alumni peuvent se rencontrer, échanger des idées et développer leurs connexions professionnelles. C’est un moyen de faire perdurer les valeurs de l’École. 

Les événements pourront se tenir au niveau national, voire international en visio, mais il peut être intéressant de permettre aux antennes locales – souvent informelles – de se mettre en œuvre afin de faciliter les rencontres. Ainsi, en s’appuyant sur quelques anciens étudiants motivés et en leur donnant les moyens d’organiser ces temps d’échange, vous pourrez voir une nouvelle dynamique régionale se mettre en place.

4. Développer les Compétences tout au long de la vie

Conférences, Ateliers, Modules de formation continue, Webinaires, Ateliers de Développement professionnel… Tous les moyens sont bons pour permettre aux Alumni de continuer à développer leurs compétences et à rester compétitifs sur le marché du travail. 

Vous pouvez également inviter des Alumni charismatiques à partager leur expertise, leurs expériences et leurs conseils lors de workshops, en ligne ou en présentiel, pour les étudiants actuels et les jeunes diplômés.  

5. Mentorat, speed dating, bourse aux stages… Animer le réseau Nouveaux et Anciens élèves 

En mettant en relation les Alumni expérimentés avec les étudiants actuels, vous permettez la création de liens de mentorat bénéfiques à chacun.

Vous pouvez également mettre en place une plateforme ou autre dispositif pour faciliter les Opportunités d’Emploi et de Stage.

Alors, prêts à dynamiser votre réseau Alumni ?

Accompagner la carrière des Alumni est une démarche essentielle pour les grandes écoles soucieuses de leur succès à long terme. En créant un réseau Alumni actif, en offrant un coaching de carrière personnalisé et en organisant des événements de réseautage et de développement professionnel, vous construisez un écosystème propice à la réussite de vos anciens élèves mais aussi de vos étudiants actuels. Un réseau Alumni dynamique contribue non seulement à la réputation de l’école, mais aussi à l’épanouissement professionnel et personnel de vos Alumni, créant ainsi une relation gagnant-gagnant entre l’établissement et ses anciens étudiants. Une belle façon d’attirer les meilleurs profils dans votre école !

Evaluer la créativité ou comment prendre le train de l'innovation

Évaluer la créativité… ou comment prendre le train de l’innovation

Alors que l’innovation est un enjeu majeur pour la compétitivité, la créativité est devenue un défi crucial à relever. Pouvoir l’évaluer, voire la stimuler, est donc essentiel. Cet article, fruit de la collaboration entre Theia, pionnier européen des examens en ligne et Mental’O, solution leader en orientation scolaire, explore l’évaluation de la créativité et son rôle dans l’orientation des étudiants. 

Dans une ère où l’innovation est le moteur de la réussite, il est impératif de repérer les individus dotés d’un potentiel créatif exceptionnel. Ces esprits inventifs, qu’ils soient attirés par les arts, les sciences, la technique ou la littérature, représentent des atouts précieux pour notre société en constante évolution. Mais le système scolaire, jusqu’au bac tout au moins, ne sait ni repérer, ni encourager ces spécificités. Cependant, avant de pouvoir évaluer la créativité, il est essentiel de comprendre les multiples facettes de cette compétence, allant de la personnalité à l’intelligence émotionnelle, en prenant en compte les préférences environnementales de chaque individu.

Ce processus d’évaluation s’avère d’autant plus complexe qu’il nécessite une évaluation du résultat produit, une appréciation du passage de la conception à la réalisation. Comme l’exprimait Boileau dans « L’Art poétique » en 1674, « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » Les moyens d’expression de la créativité sont variés et en constante évolution, ce qui rend leur évaluation d’autant plus délicate.

Parmi les candidats à l’expression de la créativité, les jeunes lycéens suscitent un intérêt particulier. Ils sont souvent animés par une passion pour les métiers créatifs, mais bien souvent, ils manquent des moyens pour donner vie à leurs idées. Les établissements d’enseignement, dans leur quête de profils créatifs, se trouvent face à un dilemme, essayant d’évaluer ces étudiants principalement à travers leurs réalisations, parfois en se limitant aux notes comme unique critère de sélection.

Rejoignez-nous pour un voyage à la découverte de la créativité, de l’évolution de sa prise en compte, ses multiples facettes et des défis qu’elle pose à notre système éducatif.

HPI : s’épanouir à travers l’orientation. Comment accompagner la spécificité de votre enfant dans ses choix ?

Multipotentialité, perfectionnisme, sensibilité émotionnelle, vitesse de réflexion, sentiment de décalage… autant de traits de personnalité qu’on retrouve fréquemment chez les élèves à Haut Potentiel (dits HPI) et qui rendent leur parcours d’études, leur orientation puis leur intégration dans le monde du travail, délicats, voire difficiles. 

Voici plusieurs clés d’Armelle Riou, fondatrice de la méthode Mental’O, pour accompagner l’orientation scolaire et professionnelle de ces ados “pas tout à fait comme les autres”…

M’ : Qu’est-ce qui caractérise un adolescent HPI selon votre expérience ?

Depuis plus de 10 ans que j’ai fondé la méthode Mental’O, j’ai eu souvent l’occasion d’accompagner ces zèbres ou enfants intellectuellement précoces (EIP), parfois repérés en amont par des tests de QI, parfois non. 

Rappelons qu’un diagnostic HPI doit être posé par un (neuro)psychologue qui s’appuiera, en partie, sur un test de QI, la fameuse échelle de Wechsler. Ainsi, 2,3 % de la population sont considérés comme surdoués ou HPI avec un QI supérieur à 130 sur cette échelle. 

Personnellement, je n’aime pas les étiquettes qui ont tendance à mettre tout le monde dans le même panier. Il y a plusieurs types de Hauts Potentiels, et tous ne sont pas repérés de la même manière. De plus, certains tireront leur épingle du jeu en étant premiers de la classe, tandis que d’autres seront en échec parce que les consignes scolaires ne sont pas assez précises pour eux, par ennui ou par rébellion. 

S’ajoutent ensuite les “difficultés de l’adolescence” : la difficulté de trouver sa place, la défiance sociétale parfois… Tout cela souvent, sur un fond d’hypersensibilité ! Il y a de quoi être perdu, non ?

Enfin, il y a la pression, souvent bien involontaire, des parents : certains attendent que leur enfant brillant rejoigne les bancs d’écoles renommées, tandis que d’autres ne savent plus que faire et paniquent sur la manière de les accompagner vers un avenir qui leur convienne…  Sans parler de la pression du système scolaire de plus en plus normatif.

Bref, l’orientation en elle-même peut déjà être compliquée, mais la dimension Haut Potentiel ou Précocité et les spécificités qui vont avec complexifient l’équation. 

M’ : Quels sont les différents profils d’EIP dont vous parlez ?

Différents types d’intelligence

  • Dans notre système scolaire, on distingue assez facilement les “matheux” qui vont résoudre des divisions quand d’autres apprennent à compter, ou exploser papa aux échecs alors qu’ils n’ont pas encore 6 ans. Ce type d’intelligence nécessite de développer ses propres méthodes et a une logique inductive (d’ailleurs bien évaluée dans les tests de QI).
  • On trouve aussi les “littéraires” avec une véritable appétence pour la lecture et une grande précision linguistique. Ceux-là peuvent être repérés, mais leurs capacités sont plus difficiles à détecter ou cette détection se fait souvent plus tardivement.
  • Enfin, les profils “artistiques” sont moins souvent voire pas du tout repérés, et cela pour plusieurs raisons : parce que ces talents ne sont pas valorisés à l’école, parce que les parents ne les perçoivent pas forcément ou ne voient pas l’intérêt de les cultiver. Parmi eux, les profils plus techniques, qui pratiquent le système D, très habiles de leurs mains et capables de construire toutes sortes de mécanismes. S’ils ne sont pas clairement matheux, on peut passer à côté… Quel dommage !

Dans l’ensemble, les HPI ont des centres d’intérêt variés et un besoin très fort de comprendre le monde qui les entoure. 

Ils sont souvent exigeants quant à la précision et peuvent reprendre – à raison – la maîtresse / le maître sur la justesse du vocabulaire… au risque, parfois, de paraître impertinents alors qu’ils cherchent à être exacts.

Et différents types de comportements

Connaître le type d’intelligence ou avoir un QI supérieur à 130 ne préjuge en rien du tempérament de l’enfant ou de sa réussite à l’école. 

  • On pourra trouver certains profils plutôt “scolaires”. Certains seront premiers de la classe sans lever le petit doigt. Ils pourront enchaîner les étapes avec facilité, mais se réveiller parfois un peu tardivement en ayant l’impression d’avoir suivi une voie qui ne leur convient pas. Des bombes à retardement en puissance, ce qui ne veut pas dire que tous les bons en classe vont tout envoyer dans le décor.
  • D’autres, souvent les filles, auront tendance à s’effacer, à se mettre au fond de la classe et à se laisser oublier.
  • Côté garçons, on peut aussi trouver des profils moins dociles, plus enclins à l’affrontement et pouvant aller, dans les cas extrêmes, jusqu’à la délinquance.
  • Certains, enfin, pourront avoir besoin de développer la compétition, de faire face à des défis pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

Il ne s’agit pas là de dresser un tableau alarmiste, mais surtout de pointer qu’il n’y a pas de lien entre précocité intellectuelle et réussite scolaire. Même si le rôle de parents n’est pas toujours facile, leur accompagnement est important dans le développement de la personnalité de l’enfant, et plus tard, son orientation.

M’ : Comment aider son enfant HPI à s’orienter ? 

Ouvrir le champ des possibles

La première chose à faire à mon avis est d’ouvrir leur horizon : leur faire rencontrer des adultes de milieux variés qui peuvent leur parler de leur travail, les aider à découvrir de multiples possibilités (apprentissages, sports, arts, etc.). Il est nécessaire pour cela de les écouter, de les observer et de leur faire confiance. 

Pointer les réussites

La deuxième chose, comme pour beaucoup d’enfants, mais c’est encore plus marqué pour les enfants zèbres, c’est de pratiquer le renforcement positif : saluer telle capacité en sport, pointer la qualité d’une relation ou d’un lien, souligner les résultats ou les progrès dans telle ou telle matière, féliciter un comportement spécifique, un engagement, un acte de bienveillance…

Les laisser expérimenter

La troisième chose, et non des moindres, c’est de leur “foutre la paix et de leur faire confiance”. C’est un peu cru, mais il est nécessaire qu’ils puissent se confronter à la réalité et laisser “leur génie s’exprimer”. Je remarque que beaucoup de parents connaissent leur enfant, sentent leurs potentiels mais s’enferment dans leurs propres craintes de l’avenir, ce qui concourt à rendre le jeune plus anxieux. Si on a pleinement confiance en leur capacité, laissons-les faire les choix qui les nourrissent. Le temps d’un métier pour la vie est révolu, ils auront le temps – et toutes les capacités – pour trouver leur prochaine voie, si tant est qu’ils aient compris comment ils fonctionnent.
J’ai vu des enfants faire exprès d’échouer au test de QI pour que leurs parents leur « lâchent la grappe » et les laissent faire le métier qu’ils avaient choisi, dans l’artisanat !
Et j’ai trop souvent aidé des enfants à se réorienter en études supérieures parce qu’ils se retrouvaient dans des voies qui ne leur correspondaient pas. Les choix avaient été faits par rapport au niveau de la formation – c’est-à-dire qu’on les avait incités à aller dans une filière très élitiste –  et non par rapport au profil personnel du jeune.

Amener de la nuance

J’ai souvent pu constater que les HPI, aussi brillants soient-ils, avaient une tendance à être un peu manichéens. Quand ils sont en confiance, ils peuvent prendre certaines remarques comme des vérités. C’est important d’amener de la nuance et de leur permettre de démonter ou au moins questionner ces pseudo-vérités.

Attention à l’épanouissement forcené

Même si c’est extrêmement difficile en tant que parents et que c’est également vrai pour tout autre adolescent, il est important de limiter “l’injonction au bonheur” en leur faisant ressentir tous les sacrifices et espoirs qu’on place en lui. Pour l’enfant, cela peut se traduire par “tout le monde fait tout ce qu’il peut pour moi et je suis toujours perdu et mal dans ma peau, je dois vraiment être une affreuse personne.” Cette pression au bonheur, très à la mode aujourd’hui, peut s’avérer contre-productive.

M’ : Quels tests d’orientation pour un enfant HPI alors ?

On en a parlé, côté diagnostic, c’est le test de QI de Wechsler qui fait foi. 

Dans les bilans et tests d’orientation Mental’O, il y a aussi des signes qui permettent de distinguer les enfants HPI ou EIP, mais surtout de leur donner les clés pour qu’ils se comprennent eux-mêmes et fassent des choix éclairés.

  • un intérêt intrapersonnel supérieur à l’interpersonnel (ils se connaissent bien, ont une – trop – forte capacité d’introspection mais ont du mal à être en lien avec les autres et à s’intégrer dans des groupes)
  • un sens de la justice et du bien commun exacerbé, ce qui les rend particulièrement sensibles à la différence et les pousse à être proches des personnes différentes (handicap, minorité…). Cela leur donne souvent une motivation et un engagement sociétal important avec cet idéal de sauver le monde.
  • Dans le test  RIASEC, on retrouve les deux opposés : soit un profil d’investigateur, qui aime les raisonnements complexes, les analyses poussées qui vont mobiliser son intellect, soit un profil qui ne veut pas réfléchir, car il a assimilé dans son expérience que réfléchir ne lui apportait que des problèmes. Cela me rappelle un jeune garçon qui avait décrété qu’il serait éboueur, il avait d’ailleurs dit “poubelliste’ – sans doute par provocation. Après un accompagnement et quelques tergiversations, il fait une brillante carrière de trader à Londres. 

C’est très touchant de voir ces adolescents en défiance, car ils ont du mal à faire confiance à tous les tests auxquels ils ont déjà été soumis. Mais passé ce cap, ils arrivent à comprendre les points communs qui relient les différents projets qu’ils peuvent avoir. Ils comprennent leurs centres d’intérêt, leur style relationnel, le cadre dont ils ont besoin pour s’épanouir. La complémentarité des tests Mental’O et des entretiens individuels approfondis avec un adulte bienveillant est souvent magique pour ces jeunes.

M’: Pourquoi faire un bilan d’orientation pour un adolescent à haut potentiel ?

Comme pour tout ado, mais c’est encore plus touchant, le bilan d’orientation apporte de nombreux avantages décisifs.

Bien se connaître

Trouver un outil qui confirme ce qu’ils pressentaient est franchement très rassurant. Cela apporte une sécurité et une véritable compréhension d’eux-mêmes et de leur fonctionnement, tout en montrant parfois quelques nuances appréciables.

Mettre en lumière les appétences

Les HPI aiment beaucoup de choses. Ce sont souvent des zappeurs, des “slashers” comme on dit maintenant. Ils ont tant de centres d’intérêt qu’ils finissent par s’y perdre. Les tests viennent leur expliquer la logique derrière leurs différentes passions, et parfois ouvrir certaines portes qui n’avaient pas été poussées.

Dépasser l’angoisse du choix

Choisir, c’est renoncer dit-on. Donc quelle angoisse de devoir faire une croix sur autant de centres d’intérêt, sur tout ce champ des possibles ! Il est extrêmement important de leur dire qu’il s’agit d’un choix temporaire, que c’est pour un temps donné et que rien ne les empêchera de développer d’autres compétences au niveau professionnel ou personnel par la suite. Il n’y a pas qu’un seul modèle de vie réussie !

M’: Réussite, orientation et HPI : que faut-il en dire ?

Pour moi, il est important de distinguer haut potentiel et réussite “sociale”. Tout dépend de la définition de la réussite bien sûr. J’ai rencontré beaucoup de parents qui mettaient, sans le vouloir, une pression extrêmement forte pour que leur enfant réussisse à l’école, fasse une classe prépa, une école d’ingénieur ou de commerce, etc. Ils en ont peut-être les capacités cognitives, mais pas forcément la combativité, ou l’appétence et cela peut être extrêmement douloureux. Mon conseil est de ne pas choisir une voie parce qu’elle est élitiste mais parce qu’elle est véritablement en adéquation avec la singularité de l’individu.

M’ : Quelques exemples d’orientation d’adolescents intellectuellement précoces ?

Voici quelques orientations que j’ai pu mener pendant ces dernières années. C’est toujours passionnant d’aider une personne à trouver la voie qui lui permette de s’épanouir. Mais ce qui m’intéresse plus encore, ce sont tous les enfants que les bilans d’orientation peuvent aider à se rencontrer (Trouvez ici le conseiller d’orientation Mental’O le plus proche de chez vous).

Les exemples ci-après se passent souvent après les grands moments d’orientation ce qui rend douloureux certains passages, et je regrette que le bilan d’orientation n’ait pas été réalisé en amont pour éviter ces souffrances. Ils confirment aussi que l’environnement familial est aussi déterminant que les capacités scolaires.

  • Céline était une élève brillante. Bac avec mention TB et félicitations du jury. Poussée à l’excellence, elle s’inscrit dans une classe préparatoire et arrête 2 semaines seulement après la rentrée. Le bilan confirmera que ces études n’étaient pas en adéquation avec ses valeurs, et que cette jeune fille n’avait pas l’esprit de compétition nécessaire pour envisager des concours. Elle mettra en avant une appétence pour la gestion et suivra des études dans cette branche, à la grande déception de ses parents. Elle est aujourd’hui consultante à l’international en comptabilité / gestion / finances, pour la plus grande satisfaction de ses parents 😉 
  • Manon décroche son bac haut la main et intègre Science Po. Échec, épisode anorexique. Elle ne supporte pas de devenir “médiocre” c’est-à-dire de se situer dans le dernier tiers de la promo et s’oriente finalement vers l’enseignement, milieu qui la rassure et la valorise.
  • Thomas commence une prépa médecine pour laquelle tout le monde le donne vainqueur. Quelques semaines après la rentrée, il s’effondre. Les entretiens permettront de faire ressortir qu’il ne supportait pas l’idée de concurrencer son frère, lui aussi brillant. Cette prise de conscience associée aux tests lui permettront de s’orienter vers l’ingénierie via un BUT Génie mécanique et Productive.
  • Quentin est un élève moyen en première. Il provoque, défie et veut arrêter ses études. Il est à la fois précoce et malheureux. En défiance vis-à-vis du questionnaire (“je n’y crois pas”), je comprends vite qu’il a besoin de se sentir challengé. C’est donc sur un mode de défi propre à booster son égo qu’il part à l’assaut d’une prépa ingénieur qu’il réussira brillamment. Rien à voir, donc, avec l’arrêt de ses études en classe de première…
  • Les parents d’Alexis ne savent plus quoi faire lorsqu’ils viennent me voir. Il redouble sa seconde, la deuxième est pire. Alexis est en complet décrochage scolaire, passe sa journée sur les jeux vidéo dans des mondes virtuels. Son ambition : être éboueur. “Mieux vaut faire croire qu’il est bête plutôt que flemmard”. Hypersensible et instinctif, il s’est réfugié dans un monde solitaire où il est reconnu comme compétent. Poussé et soutenu, il entame un Bachelor où il développe tout seul des compétences de trader. Il travaille aujourd’hui à la City de Londres.
  • Pour finir, la maman d’Hugo m’amène son fils, elle-même un peu désespérée. Hugo a obtenu 89 au test de QI et veut faire Pâtissier. Son bilan Mental’O me présente un tout autre aspect et Hugo m’avoue à demi-mot avoir “fait exprès” de rater son test pour “avoir la paix”. Sa mère ne considère malheureusement pas ce métier à la hauteur des capacités de son fils. Le bilan confirmera ses aptitudes pour les métiers manuels et il finira par s’épanouir dans son parcours puis dans sa profession.

M’ : Orientation des HPI : 4 clés pour une conclusion

Pour moi, la clé de la réussite de l’orientation est de respecter profondément l’individu que nous avons face à nous. Il n’est jamais trop tard pour bien s’orienter. 

  1. Rassurons-le sur le fait que ce qu’il sent est souvent vrai
  2. Laissons-lui la liberté d’apprendre comme il le souhaite, quelle que soit la manière, car un enfant ou un adolescent HPI a parfois du mal à se couler dans le moule du système scolaire.
  3. Offrons-lui l’autorité nécessaire pour le rassurer. Le manque de cadre est souvent très anxiogène. Certains ont besoin de toucher les limites pour se sentir en sécurité.
  4. Acceptons qu’un choix d’orientation ne soit peut-être qu’une étape et qu’il/elle puisse avoir besoin de changer de route.
8 bonnes raisons de passer un Bilan d’orientation sans attendre

8 bonnes raisons de passer un Bilan d’orientation sans attendre !

L’orientation, vous savez que c’est un enjeu crucial pour votre avenir mais sans doute êtes-vous perplexe devant l’infini des possibilités. Et puis vous ne savez pas par où commencer.
Mental’O® est là pour ça ! La bonne méthode au bon moment, c’est l’assurance de pouvoir envisager sereinement vos choix d’orientation.

Raison 1 :  Les mauvais choix d’orientation coûtent cher

… et dans tous les sens du terme !

Souvent, on s’inquiète pour le bac, mais en réalité c’est ensuite que les ennuis arrivent … En effet, plus de 40% des étudiants ne passent pas de Bac+1 à Bac+2 en un an et le taux d’échec en Licence 1 à l’université atteint 60% ! Les raisons de cet énorme gâchis sont principalement des erreurs d’aiguillage. Or, il y a forcément un investissement important au niveau des études supérieures, tant au plan financier pour les parents qu’au plan psychologique pour l’étudiant. Non seulement on risque de perdre un an, mais de surcroît, il est décourageant de repartir à zéro.

Raison 2 : Construire son projet en toute sérénité

Lorsqu’on a réalisé un bilan d’orientation, on sait vers quoi on se dirige et on peut valablement approfondir son information, rencontrer des professionnels qui travaillent dans ce secteur d’activité, consulter des vidéos ou même effectuer des stages. On avance pas à pas et on gagne en confiance. Cerise sur le gâteau : les parents sont rassurés, eux aussi et ils peuvent vraiment accompagner leur enfant.

Raison 3 : Anticiper l’orientation, c’est augmenter ses chances de réussite

Oui, il est évident qu’un élève qui sait où il va – et pourquoi – sera beaucoup plus motivé au cours de ses années lycée. De plus, les établissements supérieurs ont des critères spécifiques qu’il convient de connaître en amont afin de s’y préparer. Un homme averti en vaut deux ; un lycéen préparé en vaut trois !

Raison 4 : Bien choisir ses spécialités au lycée

Avec la réforme du bac, un choix de spécialités doit être fait dès la fin de la seconde puis ensuite au niveau de la classe de Terminale. Sélectionner les bonnes matières pour mettre toutes les chances de son côté est un atout non négligeable. C’est aussi une façon de s’épanouir tout au long du parcours du lycée, ce qui, au passage, conduit généralement à un meilleur niveau scolaire.

Raison 5 : Bâtir sa stratégie de parcours d’études, de formation ou de reconversion

L’offre de formations est pléthorique et les sources d’information nombreuses – trop nombreuses ! En réalité, ce qui compte n’est pas de connaître les 5000 possibilités qui s’offrent à vous, mais celle qui va vous convenir. Il s’agit de calculer votre propre itinéraire, celui qui va vous permettre de réussir. C’est un véritable plan stratégique qu’il faut déterminer !

Raison 6 : Personnaliser ses dossiers de candidature

Un bilan d’orientation est une mine d’or pour rédiger vos dossiers de candidature : CV, lettre de motivation, préparation des éventuels entretiens de motivation. Vous savez parler de vous de façon très précise et vous pouvez mettre en avant votre personnalité. Un jury de sélection est sensible à ces arguments qui font la différence.

Raison 7 : Prendre du recul

Bénéficier d’un regard extérieur bienveillant est une aide considérable pour s’autoriser à travailler sur soi et pour réussir à se (re)découvrir. Cette prise de recul est nécessaire et permettra de dépasser les jugements parfois péremptoires que vous avez peut-être entendus sur vous ou sur vos aspirations. Il faut rester toujours positif et regarder devant !

Raison 8 : Mieux se connaître pour mieux conduire sa vie

Un bilan d’orientation, c’est fait avant tout pour déterminer son projet professionnel et choisir sa filière d’études. Mais apprendre à se connaître est un cadeau que l’on se fait à soi-même et qui dépasse largement l’aspect scolaire. Cela permet de faire les bons choix pour sa vie et de sentir pleinement épanoui.

Alors, pourquoi attendre ?

Et si vous avez envie de devenir conseiller d’orientation… contactez-nous !