Cécile Moreau
Mon métier de conseillère d’orientation est le plus beau métier du monde
Depuis près de 10 ans, Mental’O a développé des tests inédits pour faciliter et sécuriser l’orientation scolaire des jeunes collégiens, lycéens ou étudiants. Entre solution numérique et Éducation, le rapprochement avec le réseau EdTech était une évidence ! Focus.
Pourquoi opposer usages numériques et éducation ? Au contraire, l’association EdTech France fédère les entreprises françaises ayant choisi de mettre la technologie et l’innovation au service de l’éducation, de l’enseignement et de la formation tout au long de la vie. Elle rassemble plus de 450 entreprises membres, de la start-up aux entreprises innovantes, ainsi qu’une soixantaine de “partenaires engagés” : entreprises, institutions d’enseignement supérieur, acteurs institutionnels, scientifiques ou associatifs du monde de l’éducation et de la formation. L’association offre à ses membres une véritable communauté, un réseau permettant de créer le dialogue et d’inventer des synergies. Fédérer, Démontrer, Inventer et Diffuser sont les 4 axes qui structurent son action.
Face aux erreurs d’orientation et à leur impact humain, Armelle Riou a voulu proposer une solution d’orientation scolaire rapide et fiable permettant de révéler tous les aspects de la personnalité, au-delà des bulletins de notes. C’est ainsi qu’est né Mental’O®, une plateforme SaaS hébergeant des tests d’orientation inédits permettant de révéler la singularité de l’ individu et de valoriser ses potentiels. Éducation et Technologie… Notre présence au sein du réseau EdTech était une évidence que nous sommes heureux de matérialiser !
Ainsi, la solution informatique permet de fiabiliser l’analyse de la personnalité à travers des bilans complets et précis : notre bilan exploratoire vise à trouver sa voie, sa destination en terme de fonctions, de métiers ou de secteur d’activité, le bilan approfondi a pour objectif d’affiner le parcours d’études dans lequel le jeune sera en réussite.
Attention ! Rapprocher les technologies de l’éducation n’implique pas à nos yeux de laisser l’individu seul face à son “bilan” ! Si nous croyons profondément dans nos bilans, nous pensons que le lien humain est tout aussi primordial dans l’orientation. Ainsi, les résultats des tests sont proposés et interprétés par les conseillers d’orientation Mental’O, formés aux entretiens et à la méthode pour accompagner les élèves dans la globalité de leur parcours. Forts de leur succès, les bilans Mental’O ont été développés en version anglaise et rayonnent à l’international dans plus d’une douzaine de pays.
L’approche Mental’O étant très appréciée des Millenials et plébiscitée par les consultants en entreprise, nous avons prolongé notre offre par le Bilan de Profilage. Avec 4 tests en 1 (fonctionnement cognitif, motivations, intérêts professionnels, personnalité), le Bilan de Profilage offre une vision globale, exhaustive et objective de l’individu pour accompagner les dirigeants, managers et services RH dans tous les aspects de gestion humaine : recrutement, évolution de carrière, coaching, management d’équipe. Ce bilan est également très apprécié des écoles du supérieur qui peuvent ainsi conseiller leurs étudiants dans le choix de leurs stages, de leurs options et de leur intégration professionnelle.
Pour une démonstration ou un test, n’hésitez pas à nous contacter. En tant que membre de EdTech France, nous souhaitons longue vie à la technologie au service de l’humain !
À travers ce dossier, nous vous proposons de découvrir le métier de conseiller d’orientation, de vous éclairer sur les différents cadres pour le pratiquer, de vérifier les aptitudes attendues, mais aussi de vous donner les infos utiles pour se former… Bref, tout savoir sur le métier de conseiller d’orientation scolaire et professionnelle.
Vous en avez sans doute côtoyé au cours de votre vie ! Le rôle principal du conseiller d’orientation est d’accueillir, d’écouter et de renseigner un élève afin de l’aider à définir son orientation scolaire ou professionnelle dans l’objectif qu’elle colle au mieux à sa personnalité, ses valeurs et ses motivations. On imagine souvent le CO auprès d’adolescents en milieu scolaire (collège ou lycée), mais il peut également intervenir auprès d’étudiants ou encore d’adultes demandeurs d’emploi, en reconversion professionnelle (changement de vie ou handicap) ou encore en insertion. Le ou la conseillère d’orientation est susceptible d’intervenir individuellement ou collectivement.
Il existe deux types de conseillers d’orientation qui sont amenés à travailler dans des cadres très différents.
Le conseiller d’orientation psychologue intervient en milieu scolaire (collège ou lycée) ou en CIO (centre d’information et d’orientation). Depuis 2017, il cumule le métier de conseiller et de psychologue scolaire. Son rôle est donc d’informer, d’écouter et de conseiller les élèves dans leurs choix de carrière, en lien avec l’équipe enseignante. Il peut également participer aux conseils de classe et œuvre contre le décrochage et l’échec scolaire des élèves. Il prend en charge un grand nombre d’élèves et intervient sur demande du corps enseignant, de l’élève ou de ses parents.
Le métier de conseiller d’orientation indépendant se pratique de manière libérale et cette activité n’est pas réglementée. Là aussi, le consultant accompagne son client, jeune ou adulte, dans la définition de ses choix de carrière ou de formation, scolaire ou professionnelle. La posture du conseiller d’orientation indépendant est donc celle d’un entrepreneur qui, outre les compétences métier, doit organiser son emploi du temps et développer sa clientèle. Il peut choisir de rester complètement indépendant, de rejoindre un réseau ou encore une franchise.
La méthode Mental’O vous accompagne en vous donnant les outils nécessaires pour devenir conseiller d’orientation indépendant en toute sérénité. Plus d’infos ici.
La réponse est oui ! Vous l’aurez compris, il n’y a pas de voie royale ou de formation spécifique pour accéder au métier de conseiller d’orientation indépendant.
Côté conseiller d’orientation – psychologue, leur recrutement se fait sur concours après un master 2 de psychologie. Après quoi, les futurs psychologues de l’éducation nationale suivent un cursus de 2 ans pour obtenir le decop (diplôme d’état de conseiller d’orientation psychologue). Côté indépendant en revanche, l’offre est variée et souvent inégale en termes de contenu ou de valeur : du consultant qui veut transmettre ses connaissances aux franchises qui souhaitent étendre leur réseau de conseillers. Il est donc recommandé de prendre le temps de faire une étude comparative entre le coût de la formation, les coûts induits par la suite, le temps passé, la liberté d’organisation, les outils et tests proposés, les bénéfices attendus, etc.
Certaines qualités paraissent primordiales pour devenir conseiller d’orientation scolaire et professionnelle. Ce sont essentiellement des aptitudes personnelles et non des connaissances qui peuvent être acquises au fur et à mesure.
En outre, une expérience en entreprise est un atout, surtout pour conseiller des adultes.
Dans l’Éducation Nationale, le salaire brut mensuel d’un conseiller d’orientation psychologue débutant est d’environ 1700 € et le salaire moyen autour de 2200 €.
Pour ce qui est d’un consultant en orientation indépendant, il s’agit d’une activité entrepreneuriale donc plus difficile à estimer. On considère souvent que cela peut prendre 3 à 5 ans avant de pouvoir vivre de son activité, mais cela dépendra bien sûr du métier préalable et du réseau de la personne. En outre, il est possible, voire recommandé, de compléter l’activité d’orientation scolaire et professionnelle par d’autres types de prestations (accompagnement, aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation, entraînement aux entretiens, intervention auprès d’entreprises ou auprès d’associations, etc.).
Spécialisée dans le conseil en orientation scolaire et professionnelle depuis près de 10 ans, la méthode Mental’O est basée sur une solide expérience de terrain, une très bonne connaissance du monde professionnel et des filières d’études. Armelle Riou, sa fondatrice, a d’abord été consultante et enseignante dans le supérieur. Le projet est parti d’un double constat : 40% des élèves en bac + 1 ne poursuivent pas en deuxième année, et 4 adultes sur 5 souhaitent changer de vie.
Elle a ainsi développé une méthode à base d’entretiens et de tests d’orientation permettant de prendre en compte tous les aspects de la personnalité de chacun. Elle fait ainsi émerger les aspirations et compétences individuelles dans des prestations sur-mesure. La méthode a d’ailleurs été sélectionnée par La Rédaction du Figaro étudiant, Elle Active et par expat.org.
Profondément basée sur l’humain, Mental’O permet d’accompagner les orientations scolaires et professionnelles de la classe de troisième aux adultes en questionnement sur leur métier, en recherche d’emploi ou en reconversion.
À la manière d’un GPS, la méthode Mental’O cherche en premier lieu à définir la destination avant de trouver l’itinéraire adapté. Pour ce faire, elle s’appuie sur différents bilans (voir bilan exploratoire et bilan approfondi).
Notre formation représente environ 30 heures réparties sur 4 à 6 semaines. Contrairement à nombre de formations en ligne, elle privilégie la rencontre et l’humain. Elle se compose de vidéos concernant les contenus théoriques, de visioconférences collectives en direct avec l’auteure de la méthode, et de travaux individuels et collectifs afin de permettre de s’entraîner aux mises en situation. La formation Mental’O pour devenir conseiller d’orientation aborde :
La formation met l’accent sur des aspects pratiques (mises en situation et exercices) afin de permettre au futur conseiller de se sentir à l’aise face à son client. Grâce aux tests exclusifs et à la performance de la plateforme, les conseillers peuvent commencer leur activité immédiatement après avoir reçu le diplôme délivré à l’issue de la formation.
Enfin, une communauté de conseillers Mental’O s’est développée (groupe facebook privé) et s’entraide sur les différentes problématiques professionnelles des uns et des autres.
Si certains réseaux fonctionnent sur le modèle de franchise (droit d’entrée, redevance mensuelle, participation aux actions de communication et de publicité du réseau, etc.) à des coûts parfois surprenants, Mental’O a choisi un modèle tout autre, beaucoup plus accessible pour les indépendants.
Nous délivrons une solution complète pour démarrer rapidement : formation opérationnelle de courte durée, accès à notre logiciel via une plateforme web interne pour l’édition des bilans (modèle SaaS), supports méthodologiques et pédagogiques. Le modèle économique est donc basé sur une faibleredevance annuelle et l’achat des bilans (avec une option tarifaire dégressive en fonction du volume). Les conseillers qui le souhaitent peuvent être référencés sur le site mental-o.fr.
Si nous avons à cœur d’apporter du soutien à nos conseillers via des rendez-vous professionnels, des moments d’échange ou encore des présentations d’écoles, nos consultants restent seuls maîtres de leur organisation, de leur développement économique et de leur positionnement tarifaire.
Dernier atout non négligeable : les conseillers peuvent interpréter la méthode et l’exercer avec une grande liberté intellectuelle selon leur approche personnelle ; cela permet de pouvoir s’adapter à toutes sortes de publics ou de problématiques : un vrai plaisir !
Rapidement après la rentrée, tu as eu le sentiment que ton orientation ne répondait pas à tes attentes ?
Tu n’es (malheureusement) pas seul à faire face à ce malaise !
Près de 40% des Bac +1 ne passent pas en Bac+2 en un an et même plus de 50% pour ceux qui sont à l’université en Licence 1.
De quoi passer ce sujet en grande cause nationale !
Alors, bien sûr, le droit à l’erreur existe et nous pouvons tout autant apprendre de nos “échecs” que de nos réussites. S’il n’est pas grave de se réorienter, voici nos conseils pour ‘mettre à profit’ cette petite erreur d’orientation.
Comme 40% des étudiants de Bac+1, Noémie regrette son choix d’orientation
Les choix d’orientation sont bien souvent une source de stress : entre les échéances de Parcoursup, l’envie de faire plaisir aux parents ou encore de suivre la voie conseillée par les profs… Les erreurs d’aiguillage sont loin d’être rares. Pour autant, même s’il peut être difficile de faire face à ce sentiment d’échec, voire de l’avouer à sa famille, il est important de regarder les choses en face afin de pouvoir prendre le virage nécessaire. Sans baisser les bras à la première difficulté, plus on se rend compte tôt de cette faute de parcours, mieux on pourra rebondir.
Deux choses essentielles à garder en tête :
Si la prise de conscience que tu t’es trompé d’orientation intervient suffisamment tôt, tu auras peut-être la possibilité de te réorienter immédiatement dans une filière annexe (voir plus loin “Quelques idées d’orientation hors Parcoursup”).
Sinon, il est préférable que tu t’accroches pour finir ton année : cela permettra toujours d’engranger quelques ECTS pour ne pas repartir de zéro et ouvrira des opportunités d’équivalence dans la future filière, choisie cette fois.
Si continuer ce cursus ne te paraît pas tolérable, essaie toutefois de mettre à profit ton temps, ouvre tes horizons pour ce changement de parcours : trouver un job ou une convention de stage, valider ton nouveau projet professionnel, préparer le TOEIC ou le certificat Voltaire, apporter ton énergie dans un projet humanitaire en France ou à l’étranger… Autant d’expériences bénéfiques pour toi et valorisantes dans ton dossier.
Ensuite, prends un peu de recul et regarde les choses en face : qu’est-ce qui ne te convient pas dans la filière que tu as choisie ? Est-ce lié à la formation elle-même (matières, débouchés), à l’organisation du cursus (rythme des cours, équilibre théorie/pratique, accompagnement, taille des groupes), à ta nouvelle vie de manière plus globale (ambiance, ville, environnement, etc.) ? Ce temps d’introspection est important pour comprendre ce qui ne te va pas. Il te permettra d’expliquer et de positiver cette expérience lors de tes prochains entretiens…
Tu sais ce qui ne te va pas, c’est déjà bien ! Maintenant, fais le tour de ce qui te va. Puis identifie les ressources qui peuvent t’aider pour ton orientation.
Lorsque l’on peaufine son orientation, il faut procéder en deux temps :
Plus de 99% des formations passent par Parcoursup, cette étape est donc incontournable, même en cas de réorientation. Tu dois donc t’inscrire sur la plateforme nationale comme un élève de terminale. Voici quelques dates pour mémoire :
Si Parcoursup est un incontournable pour nombres de formations, de plus en plus d’écoles ou de filières proposent des calendriers décalés ou des spécificités permettant de tirer son épingle du jeu.
Pour répondre aux problématiques de réorientation en cours d’année, certains établissements proposent des rentrées en début d’année civile (janvier-février-mars). Par exemple :
En règle générale, si tu possèdes un contrat d’alternance, tu as toutes les chances d’obtenir une place dans le cursus en alternance de ton choix, même hors délai. Pense toutefois à anticiper, car la recherche d’une alternance est un parcours parfois difficile.
Là aussi, c’est ta connaissance de toi-même et ta capacité à exprimer tes envies, à parler de ton parcours qui traduiront ta maturité et finiront de convaincre ton futur employeur. Lebilan de profilage de Mental’O, qui est un outil utilisé par les cabinets de recrutement peut apporter un vrai + dans ton dossier de candidature.
Rassure-toi, même si c’est inconfortable, se tromper d’orientation n’est pas un drame ! Tu as l’impression d’avoir utilisé ton joker, mais change de mindset et considère qu’il s’agit d’une belle opportunité de te (re)découvrir, d’assumer ta singularité et de faire un choix éclairé qui te correspond vraiment. Chez Mental’O, nous sommes convaincus que tu as une place, l’objectif est de la trouver ! Et même s’il peut être difficile de te confronter à tes parents qui ont investi argent et espoir dans cette orientation, mieux vaut crever rapidement l’abcès et t’impliquer à fond pour te construire un avenir radieux.
Pas de panique, vos interlocuteurs ne sont pas là pour vous traumatiser. C’est à vous de tirer votre épingle du jeu et de vous montrer sous votre meilleur jour. Un entretien réussi repose sur deux éléments : le fond (vous savez pourquoi vous êtes là et vous pouvez l’exprimer) et la forme…
Commençons par le début, car cela peut sembler être un préalable et pourtant, de nombreux recruteurs rapportent des comportements inadaptés à même de saboter le meilleur des entretiens.
Vous rentrez ici dans un exercice très particulier qui est souvent nouveau pour vous : un entretien entre adultes. Il est donc important de trouver la juste distance, entre respect et motivation, tout en restant à l’écoute du jury.
Échangez avec vos interlocuteurs comme vous le feriez lors d’une première rencontre avec les parents d’un·e (petit·e) ami·e. Vous voulez faire bonne impression tout en restant qui vous êtes. Cela permet d’avoir la bonne distance et de vous présenter ni trop cool, ni trop guindé.
L’objectif est de se préparer en rapport avec les codes de l’école : inutile de mettre un costume trois-pièces aux Beaux-Arts ou un jean troué pour un entretien en école de commerce. Il ne s’agit pas de “se déguiser” ou de passer pour quelqu’un d’autre, mais d’apparaître sous votre meilleur jour. On exclura donc les tongs, casquettes, capuches et tant qu’à faire les chewing-gums, écouteurs… Choisissez une tenue qui vous plaît et dans laquelle vous êtes à l’aise. Soignez vos mains (le jury va les voir et elles expriment votre personnalité). Mettez-vous au top mais ne vous prenez pas pour un top model, ce serait déplacé.
Comme dans de nombreux domaines de la vie, les règles de politesse ont cours lors des entretiens : dire bonjour, au revoir, remercier après l’entretien, écouter et répondre aux questions de vos interlocuteurs, regarder chaque membre du jury dans les yeux, se tenir droit, laisser son téléphone en mode avion, et sourire, oui un grand sourire est toujours agréable ! Le jury va voir plusieurs candidats à la suite et votre objectif est qu’il ait envie de vous revoir à la rentrée. Ces conseils peuvent paraître le B.A. BA du savoir-vivre, mais force est de constater que certains élèves en ont oublié une partie. Des points facilement gagnés, non ?
Partez du principe que votre jury n’est pas là pour vous piéger, mais pour échanger. Restez naturel pour expliquer vos motivations (on y vient tout de suite), pensez à étayer vos propos d’exemples pour les rendre concrets… Si toutefois, une question vous surprend, montrez votre manière de raisonner en explicitant votre réponse à haute voix.
Voilà, pas de scoop donc sur la forme, mais rappelez-vous que, comme le disait Coco Chanel “Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression.”
Dans de nombreuses étapes de la vie, les entretiens sont un passage obligé, pas nécessairement facile à aborder. Votre jury est conscient que c’est une grande première, ce qui ne doit pas vous empêcher de bien vous préparer.
Avant de vous retrouver face au jury, prenez le temps de faire le point sur vos compétences, vos envies, vos motivations. Au besoin, pour prendre du recul et faire le point, un bilan exploratoire avec un conseiller Mental’O peut vous aider. Il n’est jamais trop tard pour trouver sa voie et comprendre ses fonctionnements. Le bilan peut se faire en 2 séances, mais demande tout de même d’avoir anticipé un peu…
Le plus important pour réussir votre entretien de motivation est de pouvoir étayer, apporter la preuve de chacun des arguments que vous avancerez.
Il s’agit de votre introduction, votre pitch, quelques phrases qui captent l’attention, donnent une idée de votre énergie et de vos motivations. N’hésitez pas à vous entraîner à expliquer qui vous êtes et votre parcours (seul ou face à quelqu’un). Le jury sera particulièrement sensible de vous sentir à l’aise dans vos propos et pas en mode “singe savant ayant appris son texte par cœur”. Oui, l’exercice n’est pas facile ! Vous devez incarner votre discours, montrer que vous y croyez…
Le développement peut être construit de différentes manières (sauf demandes spécifiques bien sûr) :
– selon vos points forts,
– selon votre projet professionnel, en détaillant les éléments qui viennent démontrer que vous avez déjà les qualités requises,
– ou encore votre parcours de manière chronologique ou thématique.
Le jury doit comprendre le lien entre votre projet / votre personnalité / et votre choix… Quelle que soit l’approche que vous retiendrez, le plus important est de pouvoir étayer, apporter la preuve de chacun des arguments que vous avancerez.
● Plutôt qu’un banal “je suis dynamique…” (dit-il affalé dans son siège ?), préférez “j’aime prendre des initiatives” et montrez comment vous avez réussi à mettre en œuvre une action par vos propres moyens, que cela soit dans un domaine scolaire ou extrascolaire.
● À “je suis curieux”, préférez “j’aime comprendre le monde qui m’entoure. D’ailleurs, j’ai fait partie de tel et tel clubs”.
● Au lieu de “Je suis tenace”, dites plutôt “je gagne souvent mes matchs de tennis en 3 manches” (évitez “j’ai fini les 3 saisons de fornite” ? même si les jeux vidéo peuvent développer de réelles compétences)…
Si vous y arrivez, le petit + qui fait la différence est de pouvoir montrer à votre jury que vous êtes au bon endroit : c’est cette école et pas une autre et vous avez envie de vous y investir ! Ce qui peut vous distinguer d’autres candidats, c’est la vision, la valeur ajoutée que vous pouvez proposer à cette école. Essayez d’y réfléchir en amont : “j’aimerais monter une équipe de…”, “j’aimerais proposer un club de… en lien avec telle université étrangère dont vous êtes partenaire.”
Parfois, certains candidats sont déstabilisés de voir le jury leur poser quelques questions en anglais. Cela dépend des filières bien sûr, mais pour éviter d’être pris au dépourvu, essayez d’apprendre à vous présenter rapidement dans la langue de Shakespeare ou entraînez-vous à répondre spontanément : Well, okay, in English now, why not?
Enfin, il est fréquent pour un jury de clore l’entretien en vous demandant si vous avez des questions. Pensez à en préparer quelques-unes que vous pourrez poser si l’occasion se présente. Bien sûr, il s’agit d’interrogations qui montrent votre intérêt et qui prouvent que vous êtes bien renseigné : évitez d’enfoncer des portes ouvertes sur des questions évidentes qui risqueraient de vous décrédibiliser ; ou encore de soulever des aspects pratiques peu axés sur le contenu de la formation (“Quel jour sont les soirées étudiantes ?” “À quelle heure ferme le resto U ?”). Drôle certes, mais mal venu ! ? Préférez, par exemple “il y a un cursus anglophone dans votre école en année 2 et cela m’intéresse : quels sont les critères de sélection ?” ou “J’aimerais progresser en anglais et préparer le TOEIC : est-ce possible dans votre école ?” ou encore posez une question aux membres du jury “Quelle matière enseignez-vous dans l’école ?”
Un conseil très précieux, toujours apprécié par les candidats qui ont été entraînés par Mental’O : résumez votre candidature avant de dire au revoir. “Avant de vous quitter, j’aimerais vous rappeler trois points – ou le point central – sur ma candidature 1…. 2…. 3….. Merci de votre attention et j’espère à bientôt !” Et … SOURIEZ !
Si vous voulez prolonger cet article, retrouvez aussi nos 8 conseils pour préparer le grand oral
C’est le jour J. Vous êtes au top, en forme, bien préparé. Vous connaissez vos points forts. Vous savez pourquoi vous vous présentez dans cette école, ce sur quoi elle débouche et les portes qu’elle peut vous ouvrir… Le stress est là, c’est normal. Les meilleurs acteurs ont le trac. Les grands sportifs aussi. Il n’y a qu’une solution : s’entraîner, faire des répétitions encore et encore ! Et pourquoi ne pas glisser un petit porte-bonheur discret dans votre sac si cela peut vous donner de l’assurance ? Respirez profondément (quitte à faire 5 minutes de cohérence cardiaque en salle d’attente), faites-vous confiance… Plus vous serez détendu, plus vous aurez accès à vos capacités cognitives !
Il s’agit de vous montrer sous votre meilleur jour, pas de vous “faire passer” pour quelqu’un d’autre : votre différence est aussi une force. Soyez vous-même motivé, convaincant et ouvert à la discussion.
La confiance en vous et en votre projet est contagieuse et saura convaincre vos interlocuteurs.
Bonne chance à vous !
Un livre qui a donc pour vocation de faire découvrir aux enfants une variété d’activités, parfois imaginaires, de manière poétique et humoristique. Et ainsi leur permettre de rêver à leur avenir dès le plus jeune âge et sans barrière.
Un album jeunesse dans l’air du temps également, abordant simplement des thématiques de réflexion contemporaine, comme une conception moins genrée des activités professionnelles, ou encore l’écriture inclusive.
Nasrine Faucheux exerce à l’ile Maurice et accompagne au quotidien des profils jeunes et adultes dans la construction de leur projet d’étude et professionnelle, à travers son agence de coaching Orient’U (www.orient-u.com).
Et il lui tenait à cœur de proposer un support pour les plus petits, lié au fait de trouver sa voie et s’épanouir. D’où ce livre paru à l’ile Maurice en cette rentrée 2021 et disponible dans les librairies locales.
Car la littérature jeunesse est un excellent moyen de semer des graines dans l’esprit des enfants et de leur ouvrir leurs champs des possibles.
(Disponible prochainement sur internet en version e-book).
Rappelons que Nasrine Faucheux est la lauréate de l’Île Maurice dans le cadre du programme WIA 54 (54 Women In Africa) pour son travail de pionnière dans le domaine de l’éducation et sa contribution à bâtir l’Afrique de demain.
Changer de métier ou de secteur, c’est la réalité de plus de 60% des salariés au cours de leur vie professionnelle* et une volonté pour près de 74% des actifs. Pourtant, si la reconversion professionnelle est naturelle, elle relève souvent du parcours du combattant, entre de nombreuses peurs bien compréhensibles et la construction d’un projet pas toujours évident de prime abord. L’important : prendre les choses dans l’ordre et avec du recul, et trouver les bons leviers pour se faire accompagner. Conseils d’Armelle Riou, fondatrice de la méthode Mental’O et spécialiste de l’orientation.
L’envie de changer de métier peut se présenter de manière bien différente. Pour certains, il s’agit de se rapprocher de nos valeurs, ou de poursuivre le rêve d’une vie. Pour d’autres, la volonté de changer de cap intervient suite à une perte de motivation dans leur travail. Quand les signes s’accumulent (boule au ventre, manque d’allant, douleurs physiques…) et avant de n’atteindre le stade du burn-out, se poser les bonnes questions avec les bons appuis est souvent un facteur de succès.
À l’orée d’un changement de cap ou d’une réorientation professionnelle, nombreuses sont les questions qui se chahutent pêle-mêle dans les têtes.
À force de ressasser ces questions sans y apporter de réponse, il n’y a pas de passage à l’action. Ou alors, on attend un déclencheur : un travail trop insupportable, un conflit ouvert qui nous pousserait à la démission ou une rupture conventionnelle. Certes, cela peut inciter à se mettre en mouvement, mais au final, on risque de se retrouver dans une position d’urgence qui n’est pas toujours la meilleure posture pour mûrir sereinement un projet de reconversion professionnelle.
Peu d’outils offrent un réel accompagnement à la reconversion.
Quand on se pose une question d’orientation professionnelle, le bilan de compétences est devenu la réponse incontournable des services RH et de nombres d’organismes. S’il peut apporter un éclairage intéressant ou mettre l’accent sur des compétences oubliées de notre parcours, les candidats se retrouvent souvent avec des questions sans réponses. On lui reproche souvent de souligner des compétences qu’on a en partie développées dans notre job, ou d’ouvrir des voies sans faire de lien avec les pistes de reconversion envisagées.
D’un autre côté, un comptable sera à même d’aider le jeune ou futur entrepreneur à structurer son offre ou à finaliser les contours de son projet, mais cela nécessite un projet déjà très avancé : il s’agit de savoir si le projet est viable et non plus cela nous correspond !
Que l’on se rêve en gérant de camping, artisan menuisier ou responsable logistique dans la greentech, une reconversion professionnelle passe souvent par un changement de posture. Outre des compétences métier, d’autres qualités vont se révéler essentielles dans la réussite de notre projet : devenir son propre patron, avoir une vision stratégique, gérer ses échéances, prendre un rôle de médiateur, devenir manager… On peut être un talentueux employé, et ne pas avoir nécessairement d’appétit pour le leadership.
Une vision plus large que le simple bilan de compétences peut permettre d’affiner notre vision.
Vous l’aurez compris, réussir à se reconvertir professionnellement n’est pas seulement une question de savoirs ou de compétences. L’idéal est d’avoir un regard croisé sur ses motivations, ses types d’intelligence, son mode de fonctionnement relationnel, etc. (Voir notre article comment identifier ses points forts ?) Forts de cette grille et d’une connaissance approfondie des métiers, il est ensuite possible de mettre en regard notre projet et notre personnalité.
C’est dans cette optique qu’est né le bilan de transition Mental’O proposé par les conseillers-coachs du réseau : en s’appuyant sur 4 tests originaux et inédits (motivation, personnalité, styles relationnels et compétences), il est proposé au candidat d’approfondir deux projets afin d’étudier pour chacun les forces et freins. On en ressort avec une vision claire et concrète en vue d’un passage à l’action.
Si l’argent est le nerf de la guerre, il est aussi crucial dans un changement de métier. Les bilans peuvent être pris en charge par les entreprises, financés par le Fongecif, pris sur votre compte personnel de formation (CPF). Il est également possible de se tourner vers un conseiller en évolution professionnelle (CEP).
Côté formations, le Projet de Transition Professionnel (PTP), également appelé CPF de transition, remplace le Congé Individuel de Formation (CIF) et permet en outre de bénéficier du maintien de sa rémunération.
Pour conclure, être bien accompagné pour étudier de manière étayée une transition ou une reconversion professionnelle est forcément un facteur de succès et de sérénité.
* sondage réalisé par Opinion Way pour l’Afpa
Nous sommes fin novembre, vous êtes en classe de Terminale après une année de première en roue libre juste pour avoir la moyenne et acheter la paix familiale, mais les inscriptions sur Parcoursup se profilent, les profs vous mettent la pression pour votre orientation post-bac, vos camarades s’activent, vous sentez la catastrophe arriver : « je vais être pris nulle part ! »
Alors, que faire si votre moyenne générale persiste à rester sous la barre du 10 et vos appréciations à répéter inlassablement « peut mieux faire » ?
D’abord, cela ne signifie pas que vous êtes « mauvais élève » et « bon à rien », mais peut-être juste que pour l’instant, il n’y a pas eu de déclic, que cela n’a pas fait sens, et à cela il y a plein de raisons :
– la planète est foutue, alors à quoi bon ?
– je ne vois pas à quoi les matières qu’on m’enseigne vont bien pouvoir servir
– j’ai des préoccupations bien plus importantes : écouter de la musique, passer du temps avec mes amis, faire des jeux vidéo, m’entraîner dans mon sport préféré
– je trouve les cours très théoriques et je me demande si je ne serais pas plutôt manuel ou artistique, en tout cas, je ressens le besoin de faire des choses concrètes et appliquées
Pas de panique, il existe heureusement des alternatives pour les profils peu scolaires qui ne sont pas dans le moule, les désenchantés et les « réveillés tardifs ».
Très sollicités, les établissements publics d’enseignement supérieur recrutent via Parcoursup majoritairement par le biais du dossier scolaire. Ils regardent donc les notes. Des écoles comme les Instituts d’Etudes Politiques et les écoles de journalisme s’intéressent également à la personnalité des candidats et à leur motivation. Alors si vous tenez le journal du lycée, faites du soutien scolaire, militez dans une association, c’est le moment de l’écrire dans le projet de formation motivé de Parcoursup, cette mini-lettre de motivation qui accompagne chacun de vos vœux !
Les universités sont des formations non sélectives et acceptent tous les candidats dans les limites des places disponibles, mais attention, les études à l’université nécessitent une grande autonomie dans l’organisation de son travail et si possible un objectif professionnel (c’est-à-dire savoir pourquoi on y va).
Ils oeuvrent majoritairement dans les domaines du commerce et du management, de l’art et de la culture, du numérique, du paramédical, de l’hôtellerie, du social… A la recherche de profils entreprenants et créatifs, ils recrutent davantage le candidat sur sa personnalité que sur son carnet de notes. Là vous pouvez mettre en avant que vous êtes délégué de classe depuis la 3ème, qu’au bac à sable vous construisiez des ponts plutôt que des châteaux, que dans la cour de maternelle déjà vous défendiez les plus faibles, ou encore envoyer votre book artistique ou votre recueil de poèmes.
Attention, tous les établissements privés ne sont pas sur Parcoursup, vous devrez les rechercher via les salons, les portes ouvertes. Et ils ne sont pas tous accessibles financièrement car ils ne sont pas tous financés par l’État.
Que ce soit en école publique ou privée, vous pouvez choisir une formation en alternance dans un lycée ou un Centre de Formation des Apprentis pour réaliser un BTS, un DUT (qui va s’appeler maintenant un BUT – bachelor universitaire de technologie) ou encore un Bachelor en école de commerce ou école technique. De nombreuses formations spécifiques dans le social (éducateur de jeunes enfants…), l’agriculture et le milieu naturel, le paramédical, peuvent également être réalisées en alternance.
Les Compagnons du devoir et du Tour de France proposent des formations en alternance en entreprise et au sein des Maisons de Compagnons permettant de vivre une expérience professionnelle et humaine associant transmission, voyage et culture.
L’apprentissage permet de financer les coûts d’un enseignement privé et de mettre en application dans l’entreprise ce qui est appris à l’école et vice versa.
L’année post-bac peut aussi être l’occasion de se perfectionner dans une langue et de découvrir une autre culture. Des établissements proposent des séjours linguistiques organisés au coût souvent élevé, mais vous pouvez aussi opter pour un séjour au pair (voir l’Union françaises des agences au pair www.ufaap.org).
Vous pouvez aussi profiter de l’année post-bac pour faire un service civique ou une mission de volontariat international.
Le service civique est un engagement citoyen d’une durée de 6 à 12 mois qui peut s’effectuer dans une association, une collectivité locale, un établissement public… dans les domaines du social, de l’environnement, de la santé, du sport, de la culture… En France ou à l’étranger, via le service volontaire européen (SVE). Plus d’info sur www.service-civique.gouv.fr.
Le volontariat international en entreprise (VIE) permet d’exercer une mission (scientifique, technique, commercial, humanitaire…) dans une entreprise française à l’étranger. Plus d’info sur www.civiweb.com.
L’association France Volontaires est incontournable pour s’informer sur le volontariat international et les différents types d’engagement solidaires : Plus d’info sur www.france-volontaire.org.
C’est souvent l’occasion d’acquérir de l’indépendance et de mûrir son projet d’études ou de métier.
Aurélien, 19 ans, après un service civique de 7 mois auprès d’une ONG au Népal, est entré à Sciences Po Grenoble, alors qu’il n’avait même pas envisagé de passer le concours en classe de terminale compte tenu de son dossier scolaire. Son expérience humanitaire et sportive a constitué le sésame pour son admission.
Chez Mental’O, le bilan exploratoire explore la personne et pas son carnet de notes. Nous vous accompagnons pour trouver les voies d’orientation qui vous conviennent et les passerelles possibles.
Valérie Tairraz
Bien orienter son adolescent ou réorienter sa carrière n’est pas toujours chose facile en tant qu’expatrié. Pour tous les questionnements d’orientation qu’il s’agisse d’études supérieures, ou de reconversion, la méthode Mental’O est rapide à mettre en œuvre et réalisable à distance. Marie Tallot, expatriée en Malaisie et conseillère en orientation et en reconversion, nous parle de son approche.
Après la résilience prônée en 2020, la rentrée de septembre 2021 nous demande de nous réinventer. Pour beaucoup d’entre nous, l’été a offert une pause bien méritée, mais aussi un temps de réflexion. L’occasion de faire le point, remettre à plat son année passée, se projeter dans ses objectifs, ses envies, pour les années à venir. Évoluer dans sa carrière, trouver le juste équilibre, se préparer (ou préparer son ado) pour les années d’études et les choix à venir, gagner en efficacité avec et pour son équipe… Autant d’envies et de motivations à traiter dès la rentrée. Noté dans un coin de notre tête, peut-être même dans un petit carnet… mais cette mission n’est pas simple, ce d’autant plus lorsque nous sommes expatriés à des milliers de kilomètres de la France !
Accompagner ce type de questionnement, notamment chez des personnes en expatriation en visio, j’en ai fait mon métier. Avec l’outil Mental’o et ma formation de coaching, je prends plaisir à vous donner l’impulsion nécessaire et juste pour vos prochaines étapes et votre orientation.
Que l’on soit étudiant et adulte actif, la première étape est de définir sa vie professionnelle idéale, définir ou redéfinir ses priorités, et envisager sa cible. Cette première étape est également l’occasion de définir le type de métier qui nous correspond, ou encore l’environnement de travail qui nous permettra de nous épanouir. Un peu comme avec un GPS, nous commençons par définir ensemble l’objectif à atteindre. C’est la « phase exploratoire ». À l’aide de tests de personnalité ciblés actuels et spécifiques, nous découvrirons votre Profil cognitif, vos motivations et intérêts professionnels, et définirons ensemble une piste à suivre, en fonction de votre profil et de nos échanges.
Quand on sait où l’on va, il est bien plus facile de trouver son chemin, non ? Pour les étudiants, en fonction de nos discussions et des différents questionnaires, je vous donne les clés pour un choix plus adapté à votre profil et à votre situation : faculté ou prépa ; cycle court ou longues études ; alternance ou cours magistraux… Pour les actifs, c’est le bilan de transition qui viendra prendre le relai de la phase exploratoire et vous aidera de manière pragmatique, à définir votre plan de carrière. Le plus de la méthode : permettre de mettre en regard vos points forts et vos projets professionnels !
Après plus de 10 ans dans de grandes multinationales, j’ai suivi mon mari dans un projet d’expatriation en famille. J’ai saisi cette occasion pour obtenir ma certification de coaching et pour me former à la méthode Mental’O. Ces différentes expériences me permettent une approche pragmatique et rationnelle, toujours conjuguée à une véritable attention à l’humain. Après de mes différents bilans d’orientation ou de transition, j’accompagne régulièrement mes clients dans des phases de coaching pour les aider à atteindre l’objectif défini ensemble.
Mais pour bien se comprendre, mieux vaut se parler, non ?
Armelle Riou :
comment valoriser un profil créatif !
Voici les éléments évoqués dans cette vidéo concernant l’orientation et la valorisation des profils créatifs.
C’est avoir des idées et avoir envie de les exprimer, de les divulguer. Assez rares sont les filières d’études qui favorisent cette opportunité. C’est pourquoi les créatifs sont souvent malheureux à l’école. Pourtant, si on respectait leur singularité, ils apporteraient un regard nouveau et original, bénéfique pour tous.
Une 1ère condition est un environnement favorable : les start-up, les sociétés qui travaillent en agile, dont les équipes sont souvent jeunes et multiculturelles, aiment recruter des individus inventifs pour innover et garder une longueur d’avance sur leur marché.
Mais il y a une 2ème condition : il est important, pour ces créatifs, d’avoir un ou des moyens d’expression performants. Oubliez le génie de Léonard de Vinci et valorisez vos atouts, quels qu’ils soient, selon votre personnalité. La culture joue un rôle central car c’est souvent en faisant des liens entre des domaines apparemment éloignés que l’on peut proposer des approches nouvelles.
Il n’y a pas un profil créatif, mais plusieurs. On peut répertorier au moins 4 grands profils-types.
Si vous vous êtes reconnu mais que vous n’êtes pas sûr, si vous sentez que vous avez besoin de faire le point sur vos potentiels ou que vous voulez évaluer votre projet et trouver les éléments pour le sécuriser, n’hésitez pas à contacter nos conseillers d’orientation pour avoir un avis éclairé.
Vous vous êtes reconnu ? Alors l’avenir vous est ouvert. Aiguisez vos talents, affûtez vos moyens d’expression pour assumer pleinement votre profil créatif !
Initialement positionnée sur le marché de l’orientation scolaire, la société Mental’O a récemment ajouté une corde à son arc en lançant un Bilan de Profilage, qui permet aux gestionnaires RH d’avoir une connaissance plus approfondie des candidats ou des salariés qu’ils accompagnent. Les explications d’Armelle Riou, présidente de Mental’O.
J’ai créé la société en 2014, après avoir mené des missions de consulting en entreprise et après avoir accompagné, en tant que responsable pédagogique d’un Master 2, des étudiants dans leur orientation scolaire. À l’occasion de cette expérience, je me suis aperçue que certains étudiants étaient en situation d’échec, non pas parce qu’ils n’étaient pas « scolaires », mais parce qu’ils n’étaient pas à leur place. J’ai alors construit une méthode pour accompagner ces jeunes, qui a bénéficié d’un bon bouche-à-oreille. Après avoir construit mes propres tests, j’ai créé la société Mental’O et j’ai développé, en 2018, un pôle dédié au profilage et aux carrières, pour adresser la cible des professionnels RH. Il se matérialise aujourd’hui par un outil appelé Bilan de Profilage, qui permet aux gestionnaires de carrière de mieux prendre en compte l’humain, dans toutes ses dimensions.
Notre Bilan de Profilage est plus complet qu’un test d’aptitudes professionnelles. Son approche – plurielle – permet d’identifier la singularité de chaque individu. Concrètement, nous administrons, par le biais de notre plateforme numérique, quatre tests, via un seul questionnaire de 200 questions. Le premier décèle les intelligences multiples, c’est-à-dire la manière dont les individus apprennent, font preuve de logique… Le second est un test de personnalité, qui a été étalonné sur les jeunes générations et qui permet de savoir ce qui pousse un individu à agir, à travailler. Le troisième test sonde les intérêts professionnels : il interroge l’individu sur ce qu’il aime faire. Le dernier test porte sur la personnalité et est basé sur le modèle des « Big 5 ». Le temps de passation de Bilan de Profilage est d’environ 30 minutes. La lecture des résultats est ensuite immédiate.
Le Bilan de Profilage permet d’enrichir les échanges pendant un entretien, quel qu’il soit. Il peut être utilisé dans un contexte de recrutement bien sûr, mais aussi d’évolution de carrière, de reconversion professionnelle, de formation, de promotion interne, de team building… Notre outil est utilisé par des cabinets de recrutement, d’outplacement, des sociétés d’intérim, des cabinets de gestion RH qui font du profilage de carrières. Certains coaches l’utilisent également pour accompagner leurs clients souhaitant réaliser un bilan de compétences. Cette variété d’utilisateurs est possible grâce au modèle économique de Mental’O : nous ne commercialisons pas de licence d’utilisation annuelle, mais des packs de tests à des prix compétitifs. En 2019, nous prévoyons de développer une version anglophone de ce test pour répondre aux besoins de nos clients étrangers.
Article d’Aurélie Tachot à retrouver sur ExclusivRH
Une coproduction Mental’O – Figaro Étudiant
Envie de créer votre boîte ? Pour cela, il est préférable d’avoir un projet pertinent et viable. Mais pas seulement. Il est utile et même nécessaire d’avoir le profil d’un entrepreneur.
Avant la création, vous allez finaliser votre projet, rédiger un business plan, chercher des fonds, convaincre plein de gens, et, à un moment donné, décider de donner le top départ. Toutes ces étapes, ainsi que celles qui vont suivre, seront franchies d’autant plus aisément que vous aurez des compétences, mais surtout le caractère adéquat.
Au niveau des compétences, à part, bien sûr, la maîtrise de votre cœur de métier, il est important d’avoir des connaissances en gestion, des notions juridiques, une aisance sur le web, sans être un spécialiste. Cela vous permettra d’échanger valablement avec votre expert-comptable, votre juriste, votre agence digitale, 3 partenaires-clés à vos côtés.
Mais revenons aux questions de tempérament.
Vous serez le fan inconditionnel de votre projet pour en parler avec enthousiasme. Transmettre votre élan vous permettra de mobiliser les autres autour de vous et de bien démarrer.
Sauf si vous êtes le prochain Zuckerberg, vous n’allez pas devenir richissime en 2 ans, et si oui : bravo ! La motivation principale des créateurs est la soif d’indépendance. Pas de patron… ce sera à vous de trouver en vous-même les ressources et l’autonomie pour avancer. C’est une vraie liberté qu’il faut chérir et assumer.
La création s’apparente plus à un marathon qu’à une petite balade sur la plage. Il y a des hauts et des bas et votre enthousiasme, votre ambition, doivent pouvoir s’exprimer dans la durée.
Au fil du temps, on découvre que tout ne se passe pas comme prévu, et c’est justement ce qui est passionnant ! Il est alors nécessaire de se remettre en cause, d’innover pour s’adapter à la nouvelle donne. Avoir des idées et savoir évoluer, c’est développer l’agilité de votre entreprise, une force des start-up qui réussissent.
Vous serez l’ambassadeur de votre concept et de vos produits. Vous allez vendre vos idées et aussi négocier avec des prestataires. Les qualités humaines qui permettent de développer des partenariats gagnant-gagnant sont un réel atout pour entreprendre.
Si vous craignez l’avenir, si vous êtes anxieux à l’idée de ne pas avoir de visibilité sur votre activité, si vous avez besoin de certitudes, alors il y a de fortes chances que vous ne vous lanciez pas ou que cela soit douloureux. Il est vain d’espérer tout maîtriser. Il faut accepter la prise de risque inhérente à la création d’entreprise et la transformer en challenge motivant pour vous et vos partenaires.
Votre profil ne correspond pas à 100% à cette description idéale ?
Alors, si vous ne vous sentez pas sûr, que vous avez besoin de faire le point sur vos potentiels ou que vous voulez évaluer votre projet et trouver les éléments pour le sécuriser, n’hésitez pas à contacter nos conseillers d’orientation pour avoir un avis éclairé.
Voici le conseil que je donne aux porteurs de projet que j’accompagne : si vous pensez qu’un jour vous pourriez regretter de ne pas vous être lancé, alors lancez-vous !
Conseil de coach : Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, donne ses conseils pour rédiger une lettre de motivation efficace. À lire avant de finaliser ses vœux sur Parcoursup.
La lettre de motivation n’est pas un exercice facile. Certains établissements réputés y accordent pourtant une grande importance. C’est le moment de montrer son niveau scolaire, sa capacité de travail, mais aussi ses qualités humaines. Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle, donne ses conseils.
Faites une lettre personnalisée, parlez de vous et ne cherchez pas à copier un modèle trouvé sur Internet: à coup sûr votre lettre manquerait d’argumentation et de personnalité, cela pourrait être contre-productif. Si vous vous engagez en classe préparatoire, vous devez être prêt à faire un travail personnel ; considérez la lettre de motivation comme votre premier exercice de ce type. D’où l’importance de faire votre introspection au moment d’écrire votre lettre. Vous pouvez, sur un brouillon, noter toutes les idées, tous les faits qui vous caractérisent, vous, même ce qui peut vous paraître anodin.
En introduction, consacrez d’abord une ou deux lignes pour vous présenter: votre lycée, votre filière et les éventuelles options ou parcours que vous suivez».
Si vous avez obtenu des prix: concours général, concours national de la résistance, olympiades de chimie, Big challenge.. C’est le moment. Cela montrera que vous n’avez pas peur de la compétition.
• À lire – Comment intégrer Ginette et ses prépas scientifiques d’excellence
«Dans les paragraphes suivants, veillez à répondre à ces trois questions: pourquoi est-ce que je choisis la prépa? Pourquoi est-ce que je choisis cet établissement en particulier? Pourquoi est-ce que vous pensez réussir dans cette voie sélective? Si vous n’avez pas de projet professionnel précis, mentionnez au moins un secteur qui vous intéresse, ou une fonction, ainsi que les écoles que vous visez d’intégrer par la suite. Cela suppose que vous vous renseignez sur les débouchés de la prépa: les prépas élitistes ne permettent pas d’accéder aux mêmes écoles que les établissements plus accessibles.»
« Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le » Armelle Riou
« La prépa est un type de formation exigeant. Il ne s’agit pas de passer un examen mais de réussir des concours. Expliquez pourquoi la prépa constitue pour vous la meilleure formation pour remplir vos objectifs personnels et professionnels. Et aussi, montrez que vous en avez sous le pied. Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le. Si vous préférez être encadré plutôt que de travailler en autonomie, mentionnez-le et illustrez vos propos par des exemples. Mentionner vos différents jobs d’été montre par exemple que vous êtes débrouillard et travailleur. Rappeler que vous jouez dans une équipe de foot reflète votre goût pour la victoire et le challenge. »
« Toute lettre doit refléter d’excellentes capacités rédactionnelles. Néanmoins, il est utile d’adapter son discours en fonction du type de prépa que vous visez. Pour une prépa littéraire, sortez votre plus belle plume et mettez en avant votre goût pour la culture et votre culture générale. Pour une prépa scientifique, le ton doit être plus factuel et le discours plus concis: le candidat doit aller droit au but. Enfin, pour une prépa en commerce, le candidat doit mettre l’accent sur ses qualités personnelles et son expérience de vie: il doit insister sur la dimension humaine. Enfin, vérifiez si l’on vous demande une lettre manuscrite ou dactylographiée. Ne pas tenir compte de la consigne, même avec une excellente lettre, risque de vous pénaliser. »
• Lire aussi – Après la prépa, «le choc d’une nouvelle vie»
« Avant d’envoyer votre dossier de candidature, faites relire votre lettre par plusieurs personnes. En premier lieu, demandez l’avis de vos proches qui peuvent vous suggérer des arguments que vous auriez oubliés, puis sollicitez une personne dont vous êtes plus éloigné. Son jugement sur vous sera plus objectif et exigeant, elle saura mieux se mettre dans la peau d’un recruteur. Ne lésinez pas sur les brouillons: réécrivez jusqu’à ce que vos lecteurs soient convaincus. La lettre doit donner envie à votre recruteur de vous rencontrer. Un petit détail marquant, insolite ou drôle peut vous démarquer des autres candidats. Un jeune que j’ai accompagné expliquait dans sa lettre qu’il était passionné de cerf-volant. En entretien, son recruteur s’est souvenu de ce candidat grâce à ce détail ! »
Source : Figaro Etudiant
C’est l’histoire d’un manager qui vient d’écouter les infos. Il entend tous ces humains qui s’activent à changer le monde ou du moins à le rendre meilleur. Mais lui se sent rincé. Sur la touche. Et se demande ce qui lui arrive. D’ordinaire partant pour tout, il sent que quelque chose ne va pas.
Il appelle alors la hotline du SAV du manager. Au bout du fil, une experte l’aide à se poser les bonnes questions sur la signification de son passage à vide.
Retrouvez cet article complet sur CadreEmploi.fr
Effectivement, il est préférable de mûrir son projet d’orientation en commençant le plus tôt possible, idéalement en seconde ou en première. A défaut, élèves de terminale, commencez dès ce soir … mais avec la bonne méthodologie.
Raisonnez en 3 étapes, comme pour un voyage : 1 la destination 2 le parcours 3 la préparation
La 1ère étape est de définir votre projet professionnel. Pour cela, vous allez faire un bilan exploratoire en tant que personne, au-delà de vos résultats scolaires, un tour d’horizon de vous-même sous différents angles : vos aptitudes, ce qui vous motive, ce qui vous éclate etc. À partir de cette analyse très personnelle, vous allez choisir votre orientation et programmer votre GPS.
Peut-être allez-vous identifier un métier spécifique qui vous plaît et qui convient à vos aptitudes. Mais, plus probablement, votre analyse vous conduira à un projet professionnel plus large que vous pouvez définir selon une fonction ou un secteur d’activité ou les deux. Vous saurez dans quelle direction partir, sans vous engager sur un chemin trop étroit.
La 2ème étape, la 2ème seulement, est d’identifier le meilleur parcours de formation pour vous. Il y a souvent plusieurs trajets possibles et il faut choisir celui qui vous convient le mieux. Pour les études, il faut tenir compte de votre profil scolaire, viser haut et surtout viser juste. Par exemple, si l’ingénierie vous attire, vous pouvez bien sûr envisager une classe prépa (pour les meilleurs élèves très scolaires), une école d’ingénieur post-bac (admission sur concours et/ou dossier), mais aussi passer par un IUT pour rejoindre une école au niveau bac + 3 (à condition d’avoir un très bon classement).
Il est vivement conseillé de regarder de près les programmes avant de faire vos vœux, ce qui n’est pas toujours un réflexe pour les lycéens. Par exemple, si vous êtes intéressé par la gestion ou le commerce, détaillez les programmes du DUT TC (Techniques de commercialisation) et du DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), ce sera une info capitale dans votre choix.
Au-delà du choix de la filière d’études, il vous faut opter pour des établissements. Allez sur place, humez l’air ambiant, discutez avec des étudiants, imaginez-vous dans ces lieux…
La plateforme nationale s’est considérablement enrichie et est une mine d’or pour mieux connaître les formations (seulement celles qui recrutent via ce site bien sûr !). Fouillez dans les différents onglets du bouton “Détails”, vous aurez plein de renseignements sur les caractéristiques, les débouchés, les frais de scolarité … Autant de critères qui vont guider vos choix.
Point crucial : comment évaluer vos chances d’intégrer les formations pressenties ? Le Ministère a demandé aux établissements d’inscrire des informations précieuses pour vous : le nombre de places et le nombre de vœux effectués l’an dernier, et aussi le rang du dernier intégré (nouveauté 2019 – pas encore en ligne partout). Vous avez également une partie ‘Examen du dossier’ qui indique les critères de recrutement, ces critères pouvant être différents d’un établissement à l’autre pour le même choix de filières. Un onglet à consulter absolument pour vous permettre de mieux comprendre le système de sélection et de vous inscrire où vous avez le plus de chances d’être admis, en fonction de votre profil scolaire.
Passez du temps sur vos dossiers de candidature (vous avez jusqu’au 3 avril) : lisez bien les attendus, appuyez-vous sur les infos récoltées via Parcoursup, lors des journées portes ouvertes, dans les discussions avec les étudiants, les enseignants etc. Rédigez une lettre de motivation très personnalisée qui vous sert de base puis adaptez-la au cursus visé. Enfin, travaillez votre CV et n’oubliez pas de faire part de toutes vos expériences, sans vous censurer. On n’attend pas de vous des années de métier, mais quelques particularités permettant de mieux cerner votre personnalité. Ensuite, il faut anticiper votre préparation, comme le ferait un sportif. Vous allez passer des entretiens, des concours, des épreuves de sélection, il faut vous entraîner et arriver dans les meilleures conditions pour réussir.
Le calendrier Parcoursup sera accéléré cette année et vous devrez répondre plus rapidement aux formations qui auront admis votre candidature. Aussi, il est préférable de faire une hiérarchie de vos vœux, juste pour vous-même, afin d’être le plus clair possible dans votre stratégie d’inscription. Ceci est à faire tranquillement, d’ici mi-mai.
Parallèlement à Parcoursup, je vous conseille de lister les formations qui ne recrutent pas via la plateforme nationale. Ceci est nécessaire si vos bulletins ne sont pas très bons. Les établissements qui ne sont pas répertoriés sur Parcoursup ont généralement des critères de sélection moins scolaires et s’intéressent plus à la personnalité de l’élève, ce qui laisse plus d’espace aux profils atypiques.Dans tous les cas, je conseille aux jeunes qui ne sont pas en tête de classe d’adopter une double stratégie qui intègre des candidatures dans et hors de la procédure nationale.
Voir l’interview d’Armelle Riou par Sophie Tarlé du Figaro Étudiant
Extrait de l’interview d’Armelle Riou Fondatrice de Mental’O orientation scolaire et professionnelle.
INTERVIEW – Alors que l’élève passait de classe en classe sans se poser de question, il est temps pour lui de choisir son avenir. Armelle Riou explique ce que peut proposer un coach d’orientation.
Comment s’y prendre quand on ne sait pas quoi faire comme études. C’est la question souvent posée à Armelle Riou, fondatrice du cabinet d’orientation Mental’O. Ses coaches présents dans toute la France reçoivent des jeunes et leurs parents désemparés. Test d’orientation et longues discussions avec la famille sont nécessaires pour se décider peu à peu sur son avenir.
« Cela rend très heureux les parents que quelqu’un décrive leur enfant autrement que par le prisme de ses notes » Armelle Riou, fondatrice de Mental’o
Armelle Riou-Il est très fréquent que des parents viennent nous dire que leur enfant n’a aucune idée de ce qu’il veut faire. Mais quand je vois le jeune, je suis surprise de voir qu’il a déjà pas mal d‘idées en tête. Plus que des études, nous essayons d’abord de voir son orientation en termes de projet professionnel. Comme je dis souvent, naviguer avec un GPS sans savoir où l’on va, ne mène nulle part.
Les parents sont nettement plus angoissés que leurs enfants. Les parents veulent la sécurité de l’emploi, les jeunes cherchent d’abord un sujet qui les intéresse, une ambiance dans laquelle ils aimeraient bien travailler. Ils ne sont pas forcément accros au CDI (contrat à durée indéterminée). Les voies plus chaotiques leur font moins peur. Les jeunes sont plus optimistes que leurs parents. Et c’est tant mieux.
Je n’ai pas de baguette magique, mais grâce à des outils et une discussion avec le jeune, nous parvenons à faire plusieurs propositions. Le jeune commence par passer nos tests qui permettent de faire un tour d’horizon complet de sa personnalité: fonctionnement intellectuel, test de ses motivations et un « RIASEC », qui permet de mieux cibler ses goûts. Ce test mis au point à l’origine par John Holland, permet d’identifier six types de personnalités: réaliste, investigateur, artistiques, social, entreprenant, conventionnel (RIASEC). Ce type de test identifie non pas ce que la personne sait faire mais ce qu’elle aime faire. Ce qui permet de faire émerger le projet professionnel, en tenant compte d’autres critères que le bulletin scolaire. En général, les parents reconnaissent bien leur enfant. Cela les rend très heureux que quelqu’un le décrive autrement que par le prisme de ses notes.
Nous utilisons aussi d’autres outils que nous avons mis au point, notamment celui qui permet de savoir pour quel type d’étude le jeune est fait. Pour certaines professions, il n’y a pas 36 chemins pour y arriver. Pour médecine ou avocat, il y a une corrélation parfaite entre le projet et les études. Dans les études d’ingénieur ou de commerce, c’est moins simple. Il existe alors plusieurs voies: le DUT, le BTS, la classe préparatoire, l’école post-bac en France, voire une université étrangère. On essaie de faire plusieurs propositions en fonction de son potentiel intellectuel, s’il en a sous le pied, ou s’il est déjà à son maximum. A-t-il le sens de la compétition? Se sent-il capable de passer des concours? A-t-il envie de trouver un travail rapidement?
Un autre test permet de mieux connaître leur manière de vivre. Est-ce que le jeune est capable de vivre seul, est-il influençable. En terminale, ils sont bien souvent très encadrés. Ce n’est pas le cas dans le supérieur, surtout à l’université. Enfin, les compétences comportementales (softskills en anglais) sont aussi importantes. Le simple fait d’être à l’heure, d’être rigoureux, d’être fiable: ce sont des compétences aussi essentielles.
Voir la suite de l’article sur rebondir.fr
Extrait de l’interview d’Armelle Riou sur Rebondir.fr :
“C’est ce que mesure mon test”, a répondu Binet, confirmant ainsi sa conception quantitative de l’intelligence. Le QI (que je ne remets pas en cause) propose un étalon unique et universel des facultés mentales mais le psychologue américain Howard Gardner (né en 1943) a bousculé ces croyances et élargi considérablement nos connaissances sur la notion d’intelligence. En 1983, il publie Frames of mind : the Theory of multiple intelligences(1), une approche révolutionnaire qui le fera connaître comme le père de la Théorie des Intelligences Multiples. Pour lui, “l’intelligence implique la capacité à résoudre des problèmes ou à produire des biens ayant une valeur dans un contexte culturel ou collectif précis”.
Après avoir étudié les capacités cognitives de publics particuliers : accidentés de la route, autistes savants, élèves en échec scolaire, il arrive à la conclusion qu’il y a plusieurs formes d’intelligence dont nous sommes tous dotés et que nous développons individuellement dans des proportions variables.
Cette théorie veut que chaque individu utilise des facultés différentes pour accomplir diverses tâches. Mais plus encore, au cœur de cette approche, se trouve la certitude que l’individu peut progresser tout au long de sa vie et développer chacune de ses intelligences à divers degrés.
Pour ce faire, il suffit de les stimuler suffisamment. Grâce à des exercices simples de la vie quotidienne, des intelligences moins présentes peuvent éclore et des intelligences dominantes vont s’épanouir encore davantage. Encore faut-il prendre conscience des formes d’intelligence que l’on a particulièrement développées et celles qu’on laisse traîner au fond de cette formidable boîte à outils qu’est notre cerveau…
Faites un petit exercice d’introspection et osez identifier vos intelligences dominantes selon les définitions suivantes :
L’intelligence intrapersonnelle
Howard Gardner la définit comme la faculté de se former une représentation de soi précise et fidèle, et de l’utiliser efficacement dans la vie.
L’intelligence interpersonnelle est la capacité à comprendre les autres, ce qui les motive, comment ils travaillent, comment agir avec eux.
L’intelligence kinesthésique est la capacité à résoudre des problèmes ou à produire des biens en utilisant tout ou partie de son corps.
L’intelligence logique est l’aptitude à la logique, aux mathématiques et aux sciences en général.
L’intelligence verbale : on l’appelle aussi intelligence langagière ou linguistique. Il s’agit de la capacité à utiliser le langage de façon pertinente pour s’exprimer et pour communiquer.
L’intelligence spatiale est la capacité à agir dans l’espace en s’en construisant une représentation mentale.
L’intelligence musicale ou auditive. Il s’agit de l’aptitude à reconnaître et à restituer les sons, les rythmes, les tonalités, voire à interpréter ou à créer des œuvres musicales.
L’intelligence naturaliste. Il s’agit de la capacité à reconnaître et à classifier les espèces présentes dans l’environnement et, plus généralement, l’aptitude à développer un savoir étendu concernant le monde vivant.
Les huit formes d’intelligence selon Howard Gardner*
* in Les intelligences multiples, Howard Gardner, 2008, éditions Retz
Armelle Riou, ancienne élève de l’ESSEC est présidente fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle.
Difficile de faire la part des choses à ce moment crucial de sa vie. Armelle Riou, est la présidente de Mental’O, leader du conseil en orientation scolaire et professionnelle. Son agence aidant les plus jeunes dans leur projet professionnel, c’est donc l’interlocutrice idéale pour appréhender ces deux trajectoires.
Extrait de l’interview d’Armelle Riou sur monster.fr :
Tout d’abord, il faut de ne pas se mettre la pression et prendre le temps de faire un examen de soi. « Il est crucial de distinguer la personne du cursus. C’est pour cela que nous proposons un bilan exploratoire qui lui permet de mieux de se connaître au-delà de ses résultats scolaires, qu’il soit en maitrise à Sciences Po ou en deuxième année de BTS. Cela nous permet aussi de savoir où il veut aller en terme deun contrat en alternance ou une licence professionnelle ».
La France étant encore obsédée par les diplômes, parents et étudiants ont tendance à focaliser sur les études. Ce n’est pas toujours la bonne démarche. Car un jeune qui a « seulement » un BTS peut se sentir un petit complexé. A l’inverse, un surdiplômé ne sera pas forcément adapté au marché du travail. « Certains étudiants avec des niveaux très élevés se demandent pourquoi ils font autant d’études et ils sont perdus. Il faut être aussi conscient qu’une licence universitaire pure ne met pas un candidat en position favorable sur le marché du travail, il n’a pas un profil opérationnel. En revanche, il faut aussi savoir que dans certains secteur, le bac +5 est incontournable ».
En effet, les critères d’embauche divergent en fonction des secteurs. « Dans certains cas, le candidat peut avoir besoin de se différencier de la masse et se spécialiser. Il est donc logique de continuer ses études pour renforcer ses connaissances et se sentir plus à l’aise ». C’est notamment le cas de la maitrise des langues étrangères comme l’anglais de plus en plus demandés par les entreprises. « Il faut réfléchir à renforcer son niveau, parler anglais couramment dans certains secteurs est incontournable ».
« Les étudiants ont une grosse pression et redoutent l’échec » constate Amelle Riou. Conséquence de cette pression, les jeunes diplômés envoient des centaines CV sans véritablement cibler leurs envies et se sentent vite découragés. Là encore, il vaut mieux réfléchir en amont, « cibler le marché de l’emploi, se renseigner sur la réalité et réfléchir sur l’adéquation entre le profil et le projet. Par exemple, si un jeune veut devenir styliste dans la mode, il doit être conscient que les postes sont très rares ». D’où l’importance de s’informer via des publications comme le guide des secteurs qui recrutent publiés chaque année par le CIDJ. Et puis l’académique ne fait pas tout et les soft skills sont aujourd’hui aussi essentielles pour le recruteur. « Les tests que nous effectuons font émerger des traits des personnalités et permettent au candidat de les mettre en valeur. Nous leur conseillons aussi de réclamer des lettres de recommandations ».
Les meilleures alternatives restent le contrat en alternance et la licence professionnelle. Il ne faut pas non plus avoir honte d’accepter de petits jobs. « Cela montre qu’on sait s’intégrer à l’entreprise, cela renforce la confiance en soi et permet d’acquérir quelques compétences ». Armel Riou conseille aussi d’envisager de devenir micro-entrepreneur pour « être opérationnel rapidement et développer son autonomie ». Désormais, les parcours ne sont plus linéaires et les jeunes diplômés ont besoin d’accumuler des expériences. Quoi qu’il en soit, « repousser l’échéance n’est jamais bon. L’erreur serait de faire le choix des études par peur de rentrer sur le marché du travail » conclut Armelle Riou.
QUESTION D’ORIENTATION – Armelle Riou, présidente de Mental’O, réseau de conseil en orientation, répond aux questions des lecteurs. Cette semaine, Alix aimerait devenir styliste mais ne sait pas dessiner.
La question d’Alix – Je suis attirée par le secteur de la mode. J’aimerais beaucoup être styliste, mais je ne sais pas très bien dessiner et mes parents pensent que j’aurai des difficultés dans une école spécialisée. Je suis bonne élève, en première S, et j’ai de très bons résultats en maths, en langues (je suis en section euro) et en histoire-géo. Dois-je abandonner mon rêve de travailler dans la mode ou dans les cosmétiques?
Alix, il est vrai que le stylisme est une voie exigeante et sélective. Pour être styliste, il est nécessaire (mais pas suffisant) de savoir dessiner et d’avoir de bonnes capacités visuo-spatiales. C’est pourquoi les écoles sélectionnent des élèves ayant déjà un bon niveau de dessin et pratiquant des activités créatives telles que le modelage, la sculpture, la couture …
Aussi, si ce n’est pas ton cas, il est certain que tu auras un gros effort à fournir pour te mettre au niveau.
«Il faudra réussir des concours, montrer tes talents et avoir un ‘book’»Armelle Riou, président de Mental’O
Si tu te sens créative et que tu penses avoir la fibre artistique, après un bac général, tu peux intégrer une Manaa (mise à niveau en arts appliqués), une formation en un an qui te permettra d’entrer en BTS design de mode, textile et environnement option mode (stylisme) ou option matériaux et surface (pour travailler pour l’industrie textile). Les écoles comme Duperré (Paris), La Martinière-Diderot (Lyon) recrutent sur APB, essentiellement sur dossier scolaire.
Autre option: intégrer une école privée de mode (ECSCP, AICP, Esmod, Studio Berçot, Lisaa, Chardon-Savard, Formamod..), ou intégrer la section mode de l’Ensad (École nationale supérieure d’arts appliqués), une école publique réputée (5% de réussite au concours!). Il faudra cependant montrer tes talents et avoir un ‘book’.
Mais comme tu es une très bonne élève, tu peux aussi envisager une autre stratégie pour intégrer cet univers qui te fait rêver. La mode est une industrie comme les autres, qui se mondialise, se structure et recrute. Pense aussi aux métiers du commerce, des achats, du marketing, du digital, de la communication, présentes dans les entreprises de prêt-à-porter, de cosmétiques, de luxe en général. Il est préférable de t’engager dans des formations supérieures reconnues, une école de commerce par exemple, effectuer des stages ou mieux encore une alternance dans ce secteur pour te frotter au métier. Au niveau bac +5, tu pourras intégrer l’IFM (institut français de la mode), reconnue des professionnels.
Voici des idées à creuser, en fonction de ton profil:
– Si tu aimes les contacts, que tu as un bon relationnel, que tu apprécies les challenges, tu peux envisager une carrière commerciale et devenir chef des ventes, directrice export, responsable de magasin.
– Si, au-delà d’un bon sens commercial, tu es à l’aise en langues, tu aimes négocier, tu peux t’épanouir dans une belle carrière au service achats ou ‘Sourcing’, une fonction devenue stratégique sur ces types de marchés. Tu seras alors chargée de garer les relations avec les fabricants, souvent situés à l’autre bout du monde.
– Si tu aimes innover, lancer des marques, tu peux alors t’engager dans des fonctions marketing: chef de produit, directrice de collection, chargée d’études marketing.
– Le développement du numérique ouvre de nombreuses opportunités: métiers de la gestion de la relation client ou CRM (Customer relationship management), community manager, chef de projet digital ou le fameux data scientist (qui exploite les bases de données des clients).
– Si tu aimes avant tout communiquer, échanger, rédiger, tu peux viser un poste dans la communication: chef de publicité, directrice de la communication, attachée de presse.
– Si tu es matheuse, avec un bon sens pratique, tu peux intégrer un service logistique, un des secteurs les plus porteurs: responsable approvisionnement, responsable plateforme de livraison, directrice de centre logistique, coordinatrice d’une unité de production.
– Enfin, tu peux même envisager de travailler dans le secteur de la mode, des cosmétiques ou du luxe après des études de droit puisque ces entreprises, souvent mondiales et organisées sous forme de groupe ou de franchise, ont recours à des conseils juridiques pour la protection des brevets, des marques, les contrats, les échanges internationaux, la propriété intellectuelle.
En fonction de ton profil, de tes qualités personnelles, de tes motivations, tu as beaucoup de possibilités de réaliser ton rêve, sans passer forcément par le métier de styliste!
Je te souhaite bonne chance Alix!
Sources : Figaro Etudiant
CONSEILS DE COACH – Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, donne ses conseils pour rédiger une lettre de motivation efficace. À lire avant de finaliser ses vœux sur APB.
La lettre de motivation n’est pas un exercice facile. Certains établissements réputés y accordent pourtant une grande importance. C’est le moment de montrer son niveau scolaire, sa capacité de travail, mais aussi ses qualités humaines. Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle, donne ses conseils.
Faites une lettre personnalisée, parlez de vous et ne cherchez pas à copier un modèle trouvé sur Internet: à coup sûr votre lettre manquerait d’argumentation et de personnalité, cela pourrait être contre-productif. Si vous vous engagez en classe préparatoire, vous devez être prêt à faire un travail personnel ; considérez la lettre de motivation comme votre premier exercice de ce type. D’où l’importance de faire votre introspection au moment d’écrire votre lettre. Vous pouvez, sur un brouillon, noter toutes les idées, tous les faits qui vous caractérisent, vous, même ce qui peut vous paraître anodin.
En introduction, consacrez d’abord une ou deux lignes pour vous présenter: votre lycée, votre filière et les éventuelles options ou parcours que vous suivez».
Si vous avez obtenu des prix: concours général, concours national de la résistance, olympiades de chimie, Big challenge.. C’est le moment. Cela montrera que vous n’avez pas peur de la compétition.
• À lire – Comment intégrer Ginette et ses prépas scientifiques d’excellence
«Dans les paragraphes suivants, veillez à répondre à ces trois questions: pourquoi est-ce que je choisis la prépa? Pourquoi est-ce que je choisis cet établissement en particulier? Pourquoi est-ce que vous pensez réussir dans cette voie sélective? Si vous n’avez pas de projet professionnel précis, mentionnez au moins un secteur qui vous intéresse, ou une fonction, ainsi que les écoles que vous visez d’intégrer par la suite. Cela suppose que vous vous renseignez sur les débouchés de la prépa: les prépas élitistes ne permettent pas d’accéder aux mêmes écoles que les établissements plus accessibles.»
«Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le»Armelle Riou
«La prépa est un type de formation exigeant. Il ne s’agit pas de passer un examen mais de réussir des concours. Expliquez pourquoi la prépa constitue pour vous la meilleure formation pour remplir vos objectifs personnels et professionnels. Et aussi, montrez que vous en avez sous le pied. Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le. Si vous préférez être encadré plutôt que de travailler en autonomie, mentionnez-le et illustrez vos propos par des exemples. Mentionner vos différents jobs d’été montre par exemple que vous êtes débrouillard et travailleur. Rappeler que vous jouez dans une équipe de foot reflète votre goût pour la victoire et le challenge.»
«Toute lettre doit refléter d’excellentes capacités rédactionnelles. Néanmoins, il est utile d’adapter son discours en fonction du type de prépa que vous visez. Pour une prépa littéraire, sortez votre plus belle plume et mettez en avant votre goût pour la culture et votre culture générale. Pour une prépa scientifique, le ton doit être plus factuel et le discours plus concis: le candidat doit aller droit au but. Enfin, pour une prépa en commerce, le candidat doit mettre l’accent sur ses qualités personnelles et son expérience de vie: il doit insister sur la dimension humaine. Enfin, vérifiez si l’on vous demande une lettre manuscrite ou dactylographiée. Ne pas tenir compte de la consigne, même avec une excellente lettre, risque de vous pénaliser.»
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«Avant d’envoyer votre dossier de candidature, faites relire votre lettre par plusieurs personnes. En premier lieu, demandez l’avis de vos proches qui peuvent vous suggérer des arguments que vous auriez oubliés, puis sollicitez une personne dont vous êtes plus éloigné. Son jugement sur vous sera plus objectif et exigeant, elle saura mieux se mettre dans la peau d’un recruteur. Ne lésinez pas sur les brouillons: réécrivez jusqu’à ce que vos lecteurs soient convaincus. La lettre doit donner envie à votre recruteur de vous rencontrer. Un petit détail marquant, insolite ou drôle peut vous démarquer des autres candidats. Un jeune que j’ai accompagné expliquait dans sa lettre qu’il était passionné de cerf-volant. En entretien, son recruteur s’est souvenu de ce candidat grâce à ce détail!»
Source : Figaro Etudiant
QUESTION D’ORIENTATION – Quelles études faire ? Armelle Riou, fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation, répond aux questions des lecteurs du Figaro Etudiant. Cette semaine, Erwan aimerait faire une école de commerce.
«J’étais assez bon élève en seconde et j’ai donc été orienté vers un bac S. Aujourd’hui, je suis en terminale et j’ai des difficultés. Mon dossier est médiocre (10,2 de moyenne générale mais moins de 8 en maths et en physique). J’adore le contact humain et j’aimerais intégrer une école de commerce. Mes profs m’ont déconseillé la prépa car je ne suis pas assez scolaire. Que faire?»
La réponse d’Armelle Riou, fondatrice de Mental’O :
Cher Erwan, ne renonce pas à tes rêves. Tu peux intégrer une formation commerciale et réussir sans passer par une classe préparatoire. Tes résultats dans les matières non scientifiques sont satisfaisants et ta motivation peut compenser ton dossier scolaire «médiocre». Plusieurs possibilités s’ouvrent à toi. Je te conseille de postuler parallèlement dans plusieurs filières pour augmenter tes chances.
Tu peux demander plusieurs IUT (via le site Admission post-bac), une filière sélective qui recrute sur dossier scolaire mais qui tient compte des éléments de personnalité et de l’expérience de l’élève. Il est donc important de joindre un CV et une lettre de motivation à ta candidature. Selon ton profil tu peux opter pour:
– Un IUT Techniques de commercialisation qui est la formation la plus large permettant de se préparer aux concours des écoles de commerce par admission parallèle.
– Un IUT Gestion des entreprises et des administrations si tu es plus attiré par la gestion, la comptabilité, le droit.
– Un IUT Gestion administrative et commerciale des organisations, généralement moins sélectif.
– Un IUT Information communication si tu es plus attiré par la communication, la publicité.
«Si tu as un bon potentiel et que tu t’entraînes, tu peux être performant dans ce type de sélection, moins scolaire»Armelle Riou
À l’issue des deux ans, tu pourras passer des concours pour entrer dans des écoles de commerce (en 3ème année ou, pour certaines, en 2ème année). Après un IUT, tu pourras aussi rejoindre l’université, en licence classique ou en licence professionnelle. Tu peux aussi envisager une poursuite d’études à l’étranger ou intégrer le marché du travail.
– À lire: Le classement du Figaro 2017 des écoles de commerce post-bac
Tu peux aussi postuler dans des écoles de commerce postbac qui recrutent sur concours avec des épreuves différentes du programme de terminale: synthèse de texte, logique, anglais, entretien de motivation et parfois, deuxième langue. Si tu as un bon potentiel et que tu t’entraînes, tu peux être performant dans ce type de sélection, moins scolaire.
Il existe des écoles en 5 ans, mais aussi des bachelors en trois ou quatre ans, certains ont des cursus anglophones. Vérifie bien le sérieux (titre RNCP, visa, accréditations, grade de master pour les bac +5) de ces établissements privés, car ils peuvent coûter cher (entre 4000 et 8000 €, voire plus). Sauf exceptions, les inscriptions dans ces écoles se font hors APB.
Tu peux aussi entrer à l’université, et notamment dans un IAE (Institut d’administration des entreprises) où il peut y avoir une sélection, à condition d’être un élève autonome et d’aimer la théorie. Mais ce n’est pas forcément ton cas puisque tu dis avoir des difficultés en terminale. Une dizaine d’IAE recrutent directement après le bac en passant par APB.
– À lire: Comment entrer en IAE en licence ou en master
Enfin, si ton niveau académique est fragile, que tu aspires à du concret ou que tu souhaites réaliser des études en alternance, tu peux t’inscrire en BTS, une formation en 2 ans avec un examen en fin de parcours. La sélectivité est moins forte qu’à l’IUT et il y a une offre large d’établissements publics et privés préparant les différentes spécialités. Le diplôme est un peu moins coté mais permet cependant la poursuite d’études, essentiellement dans des formations professionnelles.
Selon le lycée demandé, il faut passer par APB ou non. Regarde le BTS management des unités commerciales, comptabilité et gestion ou négociation et relation client (NRC). Après un BTS, tu pourras poursuivre en licence professionnelle ou intégrer une école de commerce en admission parallèle.
Source : Figaro Etudiant