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Question d’orientation : J’hésite entre une série S ou ES : comment choisir ?

Je suis en seconde et mes résultats sont bons dans toutes les matières. Je suis attiré par le monde de la finance ou de l’assurance. J’hésite entre une série S ou ES : comment choisir ?

Réponse d’Armelle Riou, Présidente de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle.


Arthur ta question est pertinente et il est important de prendre une décision personnelle éclairée.

Tout d’abord, crevons l’abcès : non, un bac S n’ouvre pas toutes les portes !

Ce qui ouvre les portes du supérieur, c’est un très bon dossier scolaire en classes de Première et de Terminale.

En effet, les formations sélectives, comme les classes préparatoires ou les IUT, recrutent leurs élèves principalement voire exclusivement sur les bulletins : notes, appréciations, spécialités et options choisies. Il est important d’en prendre conscience dès la Seconde pour pouvoir optimiser tes deux dernières années de lycée. Oui, c’est la dernière ligne droite qui compte le plus !

Ceci étant dit, le conseil que je te donnerais est de prendre en compte deux aspects différents dans ta réflexion, tous deux très importants pour ta réussite au lycée et dans le supérieur.

Le premier concerne ton orientation professionnelle future, les secteurs d’activité qui t’attirent, les fonctions ou les métiers qui pourraient te plaire.

Il est certain que la série S est recommandée pour ceux qui souhaitent se diriger vers des carrières scientifiques telles que l’ingénierie ou la médecine par exemple. Dans ton cas, Arthur, tu dis être attiré par la finance ou l’assurance et ce sont deux secteurs qui proposent une grande variété de métiers. Si tu as envie de devenir trader ou actuaire, il est préférable d’entrer en S car ces fonctions utilisent les dernières tendances de modélisation économique, ce qui nécessite un très bon niveau de mathématiques. Tu pourrais alors envisager de passer par une école de statistiques par exemple.

A condition, bien sûr, que tu sois très à l’aise en maths en Seconde, le niveau d’exigence en Première S étant nettement plus élevé.

Mais si tu es attiré par le côté relationnel et les métiers du conseil…

tels que chargé de clientèle en agence bancaire, conseiller patrimonial, conseil en investissement, courtier, agent général d’assurances ou expert d’assurances, tu peux choisir une série ES qui t’apportera une meilleure culture générale dans le domaine de l’économie et te permettra d’intégrer des formations commerciales (écoles de commerce post-bac ou post-prépa, IAE, DUT GEA…). Tu pourras, en Terminale, opter pour une spécialité Mathématiques ou Économie approfondie.

Le deuxième aspect à prendre en compte dans ta décision concerne ton niveau scolaire et tes préférences quant aux différentes matières. Pour te donner les meilleures chances d’obtenir de très bons résultats, et donc de te mettre en bonne position pour ton dossier Parcoursup, tu dois intégrer la Fiche Avenir qui donne l’avis du Chef d’établissement. Je te conseille de consulter les volumes horaires des classes de Première et de Terminale ainsi que les coefficients du bac dans les deux séries. Le programme de la série S est vraiment conçu pour les scientifiques (comme son nom l’indique) et propose trois matières principales lourdes en terme d’heures d’enseignement et de coefficients au bac. En effet, un élève de Terminale S doit supporter (et si possible apprécier) 16 heures 30 de cours par semaine dans les matières scientifiques. Le cumul des coefficients correspondants pour le bac est de 21 ! C’est pourquoi j’ai l’habitude de dire aux jeunes qui s’apprêtent à entrer en S qu’il me semble important d’aimer au moins deux des trois matières scientifiques principales pour bien vivre les deux années de fin de lycée.

En comparaison, un élève de Terminale ES a 5 heures de cours de SES, 6 heures 30 s’il prend la spécialité Économie approfondie (coefficient au bac dans ce cas : 9). Le volume horaire de maths est de 4 heures auxquelles peut s’ajouter 1 heure 30 pour la spécialité Mathématiques. Les autres matières telles que l’histoire-géographie et la philosophie sont plus lourdes en heures et en coefficients également par rapport à la série S.

Il est clair, à l’étude de ces données, que le bac ES est plus équilibré au niveau des différentes disciplines. Le bac S, lui, s’adresse aux élèves qui aiment les sciences, au point d’envisager une carrière scientifique.

Arthur, j’espère t’avoir éclairé et je t’envoie tous mes vœux de réussite !

L’orientation des « stars » : Cédric Villani, le virtuose des mathématiques

L’orientation des « stars » : Cédric Villani, le virtuose des mathématiques

Il m’a semblé intéressant d’interviewer des « stars » sur leur orientation, leur parcours scolaire et leur choix de vie.

Attention, Mental’O n’a pas forcément ici la définition classique du mot « star ». Pour nous, il ne s’agit pas du dernier mannequin à la mode mais de professionnels référents dans leur domaine, voire de véritables génies, comme la première personne que j’ai eu l’honneur d’interviewer : Cédric Villani !

Armelle Riou, CEO Mental’O – Novembre 2021

Qui est Cédric Villani ?

Cédric Villani est un mathématicien français, formé à l’École normale supérieure de Paris, actuellement professeur à l’Université de Lyon. Il a été professeur invité à Berkeley, Atlanta et Princeton. Spécialiste de l’analyse mathématique appliquée à la physique statistique des gaz et des plasmas, ainsi qu’à la géométrie différentielle non euclidienne, il a reçu de nombreuses récompenses dont la médaille Fields, décernée tous les quatre ans à quatre mathématiciens au plus, tous de moins de 40 ans, souvent décrite comme le Prix Nobel de Mathématiques. Respecté pour ses livres de synthèse et de vulgarisation, il a reçu le prix Doob de l’American Mathematical Society, un prix décerné tous les trois ans pour récompenser un livre d’une grande nouveauté et clarté. Il est membre de l’Académie française des sciences, ainsi que de l’Académie pontificale des sciences. En 2017, il est élu député à l’Assemblée nationale, où il y défend nombre de sujets ancrés dans la science et notamment l’écologie. Son rapport sur l’Intelligence Artificielle a été à la base de la stratégie française de l’IA. Il préside aussi l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, qui étudie toutes sortes de sujets dans lesquels une étude scientifique approfondie est obligatoire pour l’action politique. Ses livres grand public ont été traduits en 15 langues.

AR : Tout d’abord, Cédric Villani, je vous remercie d’avoir répondu favorablement à ma demande d’entretien et d’avoir choisi de le faire aujourd’hui, le 5 octobre, le jour de votre naissance … j’ai donc le plaisir de vous souhaiter un joyeux anniversaire !

CV : C’est vrai, c’est mon anniversaire aujourd’hui, j’ai 48 ans (sourire dans la voix).

AR : Quel genre d’élève étiez-vous ?

CV : Le genre 1er de la classe, très timide et avec une santé fragile. De caractère, j’étais plutôt introverti, inquiet, j’avais peur de me faire gronder. J’étais rêveur, créatif et très tourné vers les livres, il faut dire que je suis fils de profs de lettres. Des facilités dans toutes les matières… et très bosseur en prime. Sauf dans les arts manuels, où j’étais maladroit… et en sport, j’étais mauvais en sport. Pourtant j’ai fait de la compétition en tennis de table, mais à l’école j’étais peut-être entravé par ma timidité. De toutes les sciences, celle qui m’a toujours attiré passionnément c’était la biologie évolutive, à commencer par les dinosaures. Mais j’ai toujours été à l’aise en mathématique, et assez naturellement je me suis dirigé vers une section S, puis une classe préparatoire et j’ai intégré l’École normale supérieure en mathématique.

AR : Comment est née votre passion pour les mathématiques ?

CV : Je ne me suis jamais posé la question : d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé ça. J’avais un goût pour l’abstraction et la synthèse. Je me suis passionné pour l’art de la démonstration, que j’ai appris à l’école en classe de 4ème, c’est l’essence même de la mathématique. Une démonstration, c’est comme une énigme. Vous avez tous les ingrédients, il faut les arranger de la bonne façon. La solution ne viendra pas d’une expérience ou d’une nouvelle théorie, elle viendra de vous. Très tôt, j’ai eu mes carnets de théorèmes et démonstrations, mes bouquins d’exercices favoris — la plupart récupérés au marché aux puces par mes parents. J’avais mes livres et mes dessins animés de vulgarisation mathématique. En seconde, j’ai appris la pluralité des raisonnements : comment trouver plusieurs démonstrations pour un même résultat. C’était une époque passionnante. Je pouvais passer des jours et même des semaines sur une démonstration, notamment en géométrie euclidienne.

AR : Vous vous êtes ensuite épanoui dans vos études, votre personnalité s’est affirmée.

CV : Ma personnalité a changé, au moins en apparence, entre 17 et 20 ans. Classe préparatoire, puis Normale Sup’ : dans ces environnements j’ai pu assumer ma passion scientifique et mon profil, jusqu’à me retrouver franchement à mon aise en société. C’est aussi à Normale que j’ai construit mon code vestimentaire : j’étais très identifié pour ça. Je m’intéressais à tout : je montais des projets, je rédigeais des textes pour des journaux, j’ai été Président du Bureau des Élèves. À cette époque, je passais mon temps dans les soirées étudiantes, dans les cinémas et salles de concert, dans ma chambre à composer des anagrammes, dans les rues à jouer au jeu traditionnel de « La Traque », j’avais une communication plutôt déjantée et tout le monde me connaissait sous le nom de Marsu (Marsupilami). Pourquoi le Marsu ? Sans doute parce que j’étais toujours en mouvement, bondissant, et la consonance du mot rappelle mon nom : Villani.

AR : Puis, vous avez continué votre parcours dans la recherche.

CV : Chercher la bonne démonstration, c’était une passion très tôt, je vous l’ai raconté. Mais la vraie recherche, de niveau international, on la découvre quand on fait sa thèse. Pour moi cela a été une révélation. La découverte de la vie des chercheurs, souvent en voyage, dans une communauté internationale. J’ai vécu trois semestres en professeur invité aux États-Unis, j’ai enseigné dans des dizaines de pays… je pouvais voyager dans 25 pays sur une seule année. En anglais bien sûr ! Avec un fort accent frenchy… qui n’a jamais gêné ni mes élèves ni mes collègues, mais qui m’a valu de me faire chambrer par mes enfants (plus à l’aise que moi) et sur les réseaux sociaux. J’ai depuis radicalement changé mon approche des voyages scientifiques… crise climatique oblige ! Dans la recherche, on vibre de plusieurs façons. On doit identifier les bons problèmes, ceux qui sont importants et résolubles. On doit se concentrer sur les problèmes, c’est comme une obsession que l’on déclenche sur mesure. Ce n’est qu’en mathématique que l’on peut s’approprier complètement un problème, sans dépendre des lois de la physique.

AR : Vous comparez souvent les mathématiques à la poésie, expliquez-nous pourquoi.

CV : Oui, mathématique et poésie se rejoignent sur la façon de s’accommoder des contraintes. Il y a une sorte de grammaire qu’on doit respecter et c’est dans le respect des contraintes que se déploie la créativité. Pas de contraintes, pas de créativité, c’est bien connu ! Mais aussi, la mathématique croit dans le pouvoir des idées, des mots évocateurs, dans la possibilité de recréer un monde à part entière, inspiré du réel mais différent. Dans un poème, dans une équation, ce sont des représentations du monde qui s’expriment. L’inspiration créatrice est quelque chose de très connu et étudié aussi bien en poésie qu’en mathématique.

AR : Quelle est la part de l’inspiration, de la créativité, dans votre démarche intellectuelle ?

CV : Une grande part ! Vous savez, l’imagination est la première qualité en mathématique… toute votre carrière de recherche, on la jugera sur la capacité que vous avez eue à imaginer des choses que les autres n’ont pas vues. Bien sûr, l’imagination n’est pas suffisante. Il faut aussi de la ténacité et de la rigueur. Et il faut s’appuyer sur des ressorts évocateurs, se forger une intuition, cheminer dans une construction logique. Au départ, il y a souvent une impulsion, un concept, une vision ; cela peut être un éclair, et il faut des années pour l’approfondir. Parfois en vain, parfois avec succès. Comme le disait Henri Poincaré : « C’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons ».

AR : Quels conseils donneriez-vous à un enseignant ou à un parent pour aider un enfant à se réconcilier avec les maths ? Est-ce que manipuler des objets vous semble utile ?

CV : La chose la plus importante, c’est de donner ou redonner confiance. Un enseignant doit avoir cela comme premier objectif : donner confiance à l’enfant ! Ne pas se désoler si l’enfant ne parvient pas à maîtriser le concept : en vrai les concepts mathématiques sont très difficiles. Il a fallu des millénaires pour introduire le zéro ! Il a fallu des génies pour concevoir les nombres complexes. Aujourd’hui ce sont des intuitions que l’on demande à des adolescents, il faut être indulgent et bien leur faire sentir que cela demande de grands efforts pour qu’ils puissent les maîtriser. Des efforts qui valent la peine ! Après… pour la méthode, je ne vais pas me lancer dans un cours, mais le triptyque manipulation-dénomination-abstraction a fait ses preuves. On peut partir d’un ancrage dans le réel, avec des mises en situation, c’est intéressant mais pas une panacée : à la fin, la mathématique, c’est de l’abstraction. Et la façon de toucher les structures sous-jacentes au monde.

AR : Voulez-vous nous dire quelques mots de votre engagement en politique ?

CV : C’est un engagement à la fois logique et inattendu. Logique parce que, dès après ma médaille Fields, je me suis retrouvé très impliqué dans quantité d’affaires sociales — des présidences d’associations, des directions d’Instituts, des cycles de conférences, etc… et des activités politiques aussi, en particulier le militantisme pour le fédéralisme européen, qui m’a mené à faire partie des tout premiers conseils scientifiques de la Commission européenne. C’était, si vous voulez, comme une lointaine résurgence de mes activités sociales à Normale Sup, mais à l’échelle européenne et avec une base scientifique. Mais c’était inattendu aussi parce que je n’avais vraiment pas prévu de me lancer dans la politique nationale, avec son flot de polémiques et de chaos. Je me voyais peut-être, un jour, député européen… le sort, avec l’incroyable histoire de l’élection de 2017, en a décidé autrement. Cet engagement m’a permis de comprendre et d’apprendre quantité de choses sur la société, et m’a fait rencontrer quantité de personnes engagées, et de belles personnes qui ont fait route avec moi de tout leur cœur. Il m’a aussi permis quelques réalisations dont je suis fier — mon apport à la déclaration du Président sur le mathématicien et militant Maurice Audin et la torture pendant la guerre Algérie ; mes rapports sur l’intelligence artificielle, sur la recherche, sur l’enseignement mathématique ; mon engagement au service de la condition animale ; mes prises de parole dans quelques situations tragiques du point de vue des droits humains… Cet engagement politique m’a aussi amené dans des situations confuses, voire terribles. Mais comme disait Mandela, « Je ne perds jamais : soit je gagne, soit j’apprends. »

Interview réalisée par Armelle Riou, le 5 octobre 2021

Mental’O rejoint le réseau EdTech France

Mental’O rejoint le réseau EdTech France

Depuis près de 10 ans, Mental’O a développé des tests inédits pour faciliter et sécuriser l’orientation scolaire des jeunes collégiens, lycéens ou étudiants. Entre solution numérique et Éducation, le rapprochement avec le réseau EdTech était une évidence ! Focus.

L’association EdTech France, fédérateur de solutions qui mettent la technologie au service de l’éducation

Pourquoi opposer usages numériques et éducation ? Au contraire, l’association EdTech France fédère les entreprises françaises ayant choisi de mettre la technologie et l’innovation au service de l’éducation, de l’enseignement et de la formation tout au long de la vie. Elle rassemble plus de 450 entreprises membres, de la start-up aux entreprises innovantes, ainsi qu’une soixantaine de “partenaires engagés” : entreprises, institutions d’enseignement supérieur, acteurs institutionnels, scientifiques ou associatifs du monde de l’éducation et de la formation. L’association offre à ses membres une véritable communauté, un réseau permettant de créer le dialogue et d’inventer des synergies. Fédérer, Démontrer, Inventer et Diffuser sont les 4 axes qui structurent son action.

Mental’O, membre de la EdTech : comme une évidence !

De l’orientation scolaire…

Face aux erreurs d’orientation et à leur impact humain, Armelle Riou a voulu proposer une solution d’orientation scolaire rapide et fiable permettant de révéler tous les aspects de la personnalité, au-delà des bulletins de notes. C’est ainsi qu’est né Mental’O®, une plateforme SaaS hébergeant des tests d’orientation inédits permettant de révéler la singularité de l’ individu et de valoriser ses potentiels. Éducation et Technologie… Notre présence au sein du réseau EdTech était une évidence que nous sommes heureux de matérialiser !

Ainsi, la solution informatique permet de fiabiliser l’analyse de la personnalité à travers des bilans complets et précis : notre bilan exploratoire vise à trouver sa voie, sa destination en terme de fonctions, de métiers ou de secteur d’activité, le bilan approfondi a pour objectif d’affiner le parcours d’études dans lequel le jeune sera en réussite.

Attention ! Rapprocher les technologies de l’éducation n’implique pas à nos yeux de laisser l’individu seul face à son “bilan” ! Si nous croyons profondément dans nos bilans, nous pensons que le lien humain est tout aussi primordial dans l’orientation. Ainsi, les résultats des tests sont proposés et interprétés par les conseillers d’orientation Mental’O, formés aux entretiens et à la méthode pour accompagner les élèves dans la globalité de leur parcours. Forts de leur succès, les bilans Mental’O ont été développés en version anglaise et rayonnent à l’international dans plus d’une douzaine de pays.

… à l’évolution professionnelle tout au long de la vie

L’approche Mental’O étant très appréciée des Millenials et plébiscitée par les consultants en entreprise, nous avons prolongé notre offre par le Bilan de Profilage. Avec 4 tests en 1 (fonctionnement cognitif, motivations, intérêts professionnels, personnalité), le Bilan de Profilage offre une vision globale, exhaustive et objective de l’individu pour accompagner les dirigeants, managers et services RH dans tous les aspects de gestion humaine : recrutement, évolution de carrière, coaching, management d’équipe. Ce bilan est également très apprécié des écoles du supérieur qui peuvent ainsi conseiller leurs étudiants dans le choix de leurs stages, de leurs options et de leur intégration professionnelle.

Pour une démonstration ou un test, n’hésitez pas à nous contacter. En tant que membre de EdTech France, nous souhaitons longue vie à la technologie au service de l’humain !

 Membre EdTch

Comment devenir conseiller d'orientation ?

Comment devenir conseiller d’orientation ?

Quoi de plus gratifiant que d’aider un adolescent, collégien, lycéen, étudiant ou adulte, à trouver sa voie ? Devenir conseiller d’orientation peut être un choix de formation initiale ou un excellent moyen de reconversion professionnelle.

À travers ce dossier, nous vous proposons de découvrir le métier de conseiller d’orientation, de vous éclairer sur les différents cadres pour le pratiquer, de vérifier les aptitudes attendues, mais aussi de vous donner les infos utiles pour se former… Bref, tout savoir sur le métier de conseiller d’orientation scolaire et professionnelle.

Qu’est-ce qu’un conseiller d’orientation (métier) ?

Vous en avez sans doute côtoyé au cours de votre vie ! Le rôle principal du conseiller d’orientation est d’accueillir, d’écouter et de renseigner un élève afin de l’aider à définir son orientation scolaire ou professionnelle dans l’objectif qu’elle colle au mieux à sa personnalité, ses valeurs et ses motivations. On imagine souvent le CO auprès d’adolescents en milieu scolaire (collège ou lycée), mais il peut également intervenir auprès d’étudiants ou encore d’adultes demandeurs d’emploi, en reconversion professionnelle (changement de vie ou handicap) ou encore en insertion. Le ou la conseillère d’orientation est susceptible d’intervenir individuellement ou collectivement.

  • En tête-à-tête, l’objectif sera d’accompagner une personne en se basant sur des entretiens individuels, les résultats scolaires et des éléments de personnalité (issus de tests ou d’observations personnelles). Il s’agira alors de croiser les aspirations du candidat (élève, étudiant ou adulte), ses centres d’intérêt et ses points forts en termes de savoir-faire (hard skills) et savoir-être (soft-skills), en lien avec son parcours scolaire ou professionnel. Ici, tout l’intérêt de faire appel à un consultant externe est de pouvoir envisager des opportunités au-delà des simples résultats scolaires.
  • À titre collectif, le conseiller d’orientation organise des interventions dans des classes, anime des ateliers de groupe ou encore différents types de projets pédagogiques permettant d’ouvrir les horizons (métiers, filières, etc.). Il peut arriver que des conseillers d’orientation indépendants puissent intervenir en milieu scolaire.
 Le conseiller d'orientation accueille, écouter et enseigne un élève pour l'aider à définir son orientation scolaire ou professionnelle.
Le conseiller d’orientation accueille, écouter et enseigne un élève pour l’aider à définir son orientation scolaire ou professionnelle.

Devenir conseiller d’orientation indépendant ou exercer dans le public : quelles différences ?

Il existe deux types de conseillers d’orientation qui sont amenés à travailler dans des cadres très différents.

Le conseiller d’orientation psychologue de l’éducation nationale (psy-en ou COP)

Le conseiller d’orientation psychologue intervient en milieu scolaire (collège ou lycée) ou en CIO (centre d’information et d’orientation). Depuis 2017, il cumule le métier de conseiller et de psychologue scolaire. Son rôle est donc d’informer, d’écouter et de conseiller les élèves dans leurs choix de carrière, en lien avec l’équipe enseignante. Il peut également participer aux conseils de classe et œuvre contre le décrochage et l’échec scolaire des élèves. Il prend en charge un grand nombre d’élèves et intervient sur demande du corps enseignant, de l’élève ou de ses parents.

Le conseiller d’orientation indépendant

Le métier de conseiller d’orientation indépendant se pratique de manière libérale et cette activité n’est pas réglementée. Là aussi, le consultant accompagne son client, jeune ou adulte, dans la définition de ses choix de carrière ou de formation, scolaire ou professionnelle. La posture du conseiller d’orientation indépendant est donc celle d’un entrepreneur qui, outre les compétences métier, doit organiser son emploi du temps et développer sa clientèle. Il peut choisir de rester complètement indépendant, de rejoindre un réseau ou encore une franchise.

La méthode Mental’O vous accompagne en vous donnant les outils nécessaires pour devenir conseiller d’orientation indépendant en toute sérénité. Plus d’infos ici.

Puis-je devenir conseiller d’orientation sans licence de psychologie ?

La réponse est oui ! Vous l’aurez compris, il n’y a pas de voie royale ou de formation spécifique pour accéder au métier de conseiller d’orientation indépendant.

Quelle formation suivre ?

Côté conseiller d’orientation – psychologue, leur recrutement se fait sur concours après un master 2 de psychologie. Après quoi, les futurs psychologues de l’éducation nationale suivent un cursus de 2 ans pour obtenir le decop (diplôme d’état de conseiller d’orientation psychologue). Côté indépendant en revanche, l’offre est variée et souvent inégale en termes de contenu ou de valeur : du consultant qui veut transmettre ses connaissances aux franchises qui souhaitent étendre leur réseau de conseillers. Il est donc recommandé de prendre le temps de faire une étude comparative entre le coût de la formation, les coûts induits par la suite, le temps passé, la liberté d’organisation, les outils et tests proposés, les bénéfices attendus, etc.

Quelles aptitudes pour devenir conseiller d’orientation ?

Certaines qualités paraissent primordiales pour devenir conseiller d’orientation scolaire et professionnelle. Ce sont essentiellement des aptitudes personnelles et non des connaissances qui peuvent être acquises au fur et à mesure.

  • capacités relationnelles : savoir être à l’écoute dans une posture d’accompagnement et de conseil (empathie) ;
  • aimer se sentir utile aux autres ;
  • être organisé·e et savoir planifier ses actions ;
  • être autonome, indépendant et entreprenant.

En outre, une expérience en entreprise est un atout, surtout pour conseiller des adultes.

Quel salaire brut pour un débutant ?

Dans l’Éducation Nationale, le salaire brut mensuel d’un conseiller d’orientation psychologue débutant est d’environ 1700 € et le salaire moyen autour de 2200 €.

Pour ce qui est d’un consultant en orientation indépendant, il s’agit d’une activité entrepreneuriale donc plus difficile à estimer. On considère souvent que cela peut prendre 3 à 5 ans avant de pouvoir vivre de son activité, mais cela dépendra bien sûr du métier préalable et du réseau de la personne. En outre, il est possible, voire recommandé, de compléter l’activité d’orientation scolaire et professionnelle par d’autres types de prestations (accompagnement, aide à la rédaction du CV et de la lettre de motivation, entraînement aux entretiens, intervention auprès d’entreprises ou auprès d’associations, etc.).

Devenir conseiller en orientation avec Mental’O

La méthode Mental’O®

Spécialisée dans le conseil en orientation scolaire et professionnelle depuis près de 10 ans, la méthode Mental’O est basée sur une solide expérience de terrain, une très bonne connaissance du monde professionnel et des filières d’études. Armelle Riou, sa fondatrice, a d’abord été consultante et enseignante dans le supérieur. Le projet est parti d’un double constat : 40% des élèves en bac + 1 ne poursuivent pas en deuxième année, et 4 adultes sur 5 souhaitent changer de vie.

Elle a ainsi développé une méthode à base d’entretiens et de tests d’orientation permettant de prendre en compte tous les aspects de la personnalité de chacun. Elle fait ainsi émerger les aspirations et compétences individuelles dans des prestations sur-mesure. La méthode a d’ailleurs été sélectionnée par La Rédaction du Figaro étudiant, Elle Active et par expat.org.

Profondément basée sur l’humain, Mental’O permet d’accompagner les orientations scolaires et professionnelles de la classe de troisième aux adultes en questionnement sur leur métier, en recherche d’emploi ou en reconversion.

Une formation courte et accessible

À la manière d’un GPS, la méthode Mental’O cherche en premier lieu à définir la destination avant de trouver l’itinéraire adapté. Pour ce faire, elle s’appuie sur différents bilans (voir bilan exploratoire et bilan approfondi).

Notre formation représente environ 30 heures réparties sur 4 à 6 semaines. Contrairement à nombre de formations en ligne, elle privilégie la rencontre et l’humain. Elle se compose de vidéos concernant les contenus théoriques, de visioconférences collectives en direct avec l’auteure de la méthode, et de travaux individuels et collectifs afin de permettre de s’entraîner aux mises en situation. La formation Mental’O pour devenir conseiller d’orientation aborde :

  • la théorie des différents tests (personnalité, motivation, intelligences multiples, etc.) ;
  • l’exploitation des pré-analyses fournies par nos bilans ;
  • des conseils pour mener un entretien efficace ;
  • des ressources propres à la méthode afin de faciliter vos recherches de filières, métiers, etc ;
  • des conseils et outils pour vous lancer dans votre activité ;
  • l’utilisation de la plateforme numérique dédiée à l’activité.

La formation met l’accent sur des aspects pratiques (mises en situation et exercices) afin de permettre au futur conseiller de se sentir à l’aise face à son client. Grâce aux tests exclusifs et à la performance de la plateforme, les conseillers peuvent commencer leur activité immédiatement après avoir reçu le diplôme délivré à l’issue de la formation.

Enfin, une communauté de conseillers Mental’O s’est développée (groupe facebook privé) et s’entraide sur les différentes problématiques professionnelles des uns et des autres.

Un modèle économique accessible et en autonomie

Si certains réseaux fonctionnent sur le modèle de franchise (droit d’entrée, redevance mensuelle, participation aux actions de communication et de publicité du réseau, etc.) à des coûts parfois surprenants, Mental’O a choisi un modèle tout autre, beaucoup plus accessible pour les indépendants.

Nous délivrons une solution complète pour démarrer rapidement : formation opérationnelle de courte durée, accès à notre logiciel via une plateforme web interne pour l’édition des bilans (modèle SaaS), supports méthodologiques et pédagogiques. Le modèle économique est donc basé sur une faibleredevance annuelle et l’achat des bilans (avec une option tarifaire dégressive en fonction du volume). Les conseillers qui le souhaitent peuvent être référencés sur le site mental-o.fr.

Si nous avons à cœur d’apporter du soutien à nos conseillers via des rendez-vous professionnels, des moments d’échange ou encore des présentations d’écoles, nos consultants restent seuls maîtres de leur organisation, de leur développement économique et de leur positionnement tarifaire.

Dernier atout non négligeable : les conseillers peuvent interpréter la méthode et l’exercer avec une grande liberté intellectuelle selon leur approche personnelle ; cela permet de pouvoir s’adapter à toutes sortes de publics ou de problématiques : un vrai plaisir !

Je me suis planté d’orientation, que faire ?

Je me suis planté d’orientation, que faire ?

Rapidement après la rentrée, tu as eu le sentiment que ton orientation ne répondait pas à tes attentes ?

Tu n’es (malheureusement) pas seul à faire face à ce malaise !
Près de 40% des Bac +1 ne passent pas en Bac+2 en un an et même plus de 50% pour ceux qui sont à l’université en Licence 1.

De quoi passer ce sujet en grande cause nationale !

Alors, bien sûr, le droit à l’erreur existe et nous pouvons tout autant apprendre de nos “échecs” que de nos réussites. S’il n’est pas grave de se réorienter, voici nos conseils pour ‘mettre à profit’ cette petite erreur d’orientation.

Comme 40% des étudiants de Bac+1, Noémie regrette son choix d’orientation

1/ Pas de panique, tu n’es pas seul

Les choix d’orientation sont bien souvent une source de stress : entre les échéances de Parcoursup, l’envie de faire plaisir aux parents ou encore de suivre la voie conseillée par les profs… Les erreurs d’aiguillage sont loin d’être rares. Pour autant, même s’il peut être difficile de faire face à ce sentiment d’échec, voire de l’avouer à sa famille, il est important de regarder les choses en face afin de pouvoir prendre le virage nécessaire. Sans baisser les bras à la première difficulté, plus on se rend compte tôt de cette faute de parcours, mieux on pourra rebondir. 

Deux choses essentielles à garder en tête : 

2/ Mets à profit cette année : aller jusqu’au bout et/ou engranger de l’expérience

Si la prise de conscience que tu t’es trompé d’orientation intervient suffisamment tôt, tu auras peut-être la possibilité de te réorienter immédiatement dans une filière annexe (voir plus loin “Quelques idées d’orientation hors Parcoursup”).

Sinon, il est préférable que tu t’accroches pour finir ton année : cela permettra toujours d’engranger quelques ECTS pour ne pas repartir de zéro et ouvrira des opportunités d’équivalence dans la future filière, choisie cette fois.

Si continuer ce cursus ne te paraît pas tolérable, essaie toutefois de mettre à profit ton temps, ouvre tes horizons pour ce changement de parcours : trouver un job ou une convention de stage, valider ton nouveau projet professionnel, préparer le TOEIC ou le certificat Voltaire, apporter ton énergie dans un projet humanitaire en France ou à l’étranger… Autant d’expériences bénéfiques pour toi et valorisantes dans ton dossier.

3/ Analysez les raisons de cette “erreur d’orientation”

Ensuite, prends un peu de recul et regarde les choses en face : qu’est-ce qui ne te convient pas dans la filière que tu as choisie ? Est-ce lié à la formation elle-même (matières, débouchés), à l’organisation du cursus (rythme des cours, équilibre théorie/pratique, accompagnement, taille des groupes), à ta nouvelle vie de manière plus globale (ambiance, ville, environnement, etc.) ? Ce temps d’introspection est important pour comprendre ce qui ne te va pas. Il te permettra d’expliquer et de positiver cette expérience lors de tes prochains entretiens…  

4/ Trouve ta voie et définis ton chemin

Tu sais ce qui ne te va pas, c’est déjà bien ! Maintenant, fais le tour de ce qui te va. Puis identifie les ressources qui peuvent t’aider pour ton orientation.

  • Commence par te rapprocher du service orientation de ton établissement qui peut t’accompagner dans ton nouveau projet et te proposer des solutions, y compris des réorientations en cours d’année.
  • Si tu ne sais vraiment pas vers où t’orienter, tu peux consulter le Centre d’Information et d’Orientation ou encore prendre rendez-vous avec un conseiller d’orientation indépendant. Les bilans d’orientation Mental’O présentent l’avantage d’offrir une vision précise de tes aspirations en seulement 2 séances (quelques semaines voire quelques jours en cas d’urgence). 

Lorsque l’on peaufine son orientation, il faut procéder en deux temps : 

  1. Identifier ta destination : quel projet professionnel ? 
  2. Déterminer le meilleur chemin pour toi : quelles études pour y arriver ?  Les deux parties sont aussi importantes, car pour une même destination, on pourra choisir une approche pratique (comme l’alternance par exemple) ou un cursus plus théorique comme l’université ou une classe préparatoire… Ta réflexion doit être conduite sur mesure par rapport à ton profil personnel.
  3. 5/ En cas de ré-orientation, réinscris-toi sur Parcoursup

    Plus de 99% des formations passent par Parcoursup, cette étape est donc incontournable, même en cas de réorientation. Tu dois donc t’inscrire sur la plateforme nationale comme un élève de terminale. Voici quelques dates pour mémoire :

    • De début novembre à janvier : tu prépares ta démarche d’orientation
    • De janvier à mars : tu formules tes vœux et tu finalises tes dossiers (avril)
    • De juin à juillet : tu reçois les réponses des formations pour arrêter ton choix

    6/ Se réorienter en cours d’année, c’est possible

    Si Parcoursup est un incontournable pour nombres de formations, de plus en plus d’écoles ou de filières proposent des calendriers décalés ou des spécificités permettant de tirer son épingle du jeu.

    Les Rentrées décalées

    Pour répondre aux problématiques de réorientation en cours d’année, certains établissements proposent des rentrées en début d’année civile (janvier-février-mars). Par exemple :

    • Audencia, école de management,
    • Institut polytechnique Unilasalle
    • Sup de Pub
    • Euridis business school, 
    • IPAG business school,
    • ESA (Ecole spéciale d’architecture),
    • ECE Prepac ingénieur (Ecole centrale d’électronique), 
    • Intelligence Artificielle school
    • ESILV restart post-bac (école supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci),
    • EIGSI(école d’ingénieurs en génie des systèmes industriels), 
    • EPF (ex-école polytechnique féminine), 
    • ESTACA (école supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile), etc …

    Les Formations en alternance

    En règle générale, si tu possèdes un contrat d’alternance, tu as toutes les chances d’obtenir une place dans le cursus en alternance de ton choix, même hors délai. Pense toutefois à anticiper, car la recherche d’une alternance est un parcours parfois difficile. 

    Là aussi, c’est ta connaissance de toi-même et ta capacité à exprimer tes envies, à parler de ton parcours qui traduiront ta maturité et finiront de convaincre ton futur employeur. Lebilan de profilage de Mental’O, qui est un outil utilisé par les cabinets de recrutement peut apporter un vrai + dans ton dossier de candidature. 

    Alors, prêt pour une nouvelle aventure ?

    Rassure-toi, même si c’est inconfortable, se tromper d’orientation n’est pas un drame ! Tu as l’impression d’avoir utilisé ton joker, mais change de mindset et considère qu’il s’agit d’une belle opportunité de te (re)découvrir, d’assumer ta singularité et de faire un choix éclairé qui te correspond vraiment. Chez Mental’O, nous sommes convaincus que tu as une place, l’objectif est de la trouver ! Et même s’il peut être difficile de te confronter à tes parents qui ont investi argent et espoir dans cette orientation, mieux vaut crever rapidement l’abcès et t’impliquer à fond pour te construire un avenir radieux. 

    Bien se préparer pour réussir son entretien de motivation

    Bien se préparer pour réussir son entretien de motivation

    Écoles post-bac, écoles de commerce ou d’ingénieur, ou encore filière spécialisée, nombreuses sont les écoles supérieures qui organisent un entretien de motivation dans leur cursus de sélection. Bien sûr, chacun y va de sa couleur : entretien individuel ou collectif, tests de pratique ou présentation de dossier… Mais le fond de ces entretiens de motivation est bien souvent le même : savoir qui vous êtes et vérifier (comme son nom l’indique) votre motivation, c’est-à-dire l’adéquation entre votre projet et votre choix d’école.
    Alors, prêt à faire face à votre jury ?

    Pas de panique, vos interlocuteurs ne sont pas là pour vous traumatiser. C’est à vous de tirer votre épingle du jeu et de vous montrer sous votre meilleur jour. Un entretien réussi repose sur deux éléments : le fond (vous savez pourquoi vous êtes là et vous pouvez l’exprimer) et la forme…

    Commençons par le début, car cela peut sembler être un préalable et pourtant, de nombreux recruteurs rapportent des comportements inadaptés à même de saboter le meilleur des entretiens.

    Pour réussir votre entretien de motivation : soignez la forme et montrez votre savoir-être

    Vous rentrez ici dans un exercice très particulier qui est souvent nouveau pour vous : un entretien entre adultes. Il est donc important de trouver la juste distance, entre respect et motivation, tout en restant à l’écoute du jury.

    Trouver la juste distance

    Échangez avec vos interlocuteurs comme vous le feriez lors d’une première rencontre avec les parents d’un·e (petit·e) ami·e. Vous voulez faire bonne impression tout en restant qui vous êtes. Cela permet d’avoir la bonne distance et de vous présenter ni trop cool, ni trop guindé.

    S’habiller correctement

    L’objectif est de se préparer en rapport avec les codes de l’école : inutile de mettre un costume trois-pièces aux Beaux-Arts ou un jean troué pour un entretien en école de commerce. Il ne s’agit pas de “se déguiser” ou de passer pour quelqu’un d’autre, mais d’apparaître sous votre meilleur jour. On exclura donc les tongs, casquettes, capuches et tant qu’à faire les chewing-gums, écouteurs… Choisissez une tenue qui vous plaît et dans laquelle vous êtes à l’aise. Soignez vos mains (le jury va les voir et elles expriment votre personnalité). Mettez-vous au top mais ne vous prenez pas pour un top model, ce serait déplacé.

    Montrer votre savoir-vivre

    Comme dans de nombreux domaines de la vie, les règles de politesse ont cours lors des entretiens : dire bonjour, au revoir, remercier après l’entretien, écouter et répondre aux questions de vos interlocuteurs, regarder chaque membre du jury dans les yeux, se tenir droit, laisser son téléphone en mode avion, et sourire, oui un grand sourire est toujours agréable ! Le jury va voir plusieurs candidats à la suite et votre objectif est qu’il ait envie de vous revoir à la rentrée. Ces conseils peuvent paraître le B.A. BA du savoir-vivre, mais force est de constater que certains élèves en ont oublié une partie. Des points facilement gagnés, non ?

    Rester naturel

    Partez du principe que votre jury n’est pas là pour vous piéger, mais pour échanger. Restez naturel pour expliquer vos motivations (on y vient tout de suite), pensez à étayer vos propos d’exemples pour les rendre concrets… Si toutefois, une question vous surprend, montrez votre manière de raisonner en explicitant votre réponse à haute voix.

    Voilà, pas de scoop donc sur la forme, mais rappelez-vous que, comme le disait Coco Chanel “Vous n’aurez pas deux fois l’occasion de faire une première bonne impression.

    Bien préparer son entretien de motivation

    Dans de nombreuses étapes de la vie, les entretiens sont un passage obligé, pas nécessairement facile à aborder. Votre jury est conscient que c’est une grande première, ce qui ne doit pas vous empêcher de bien vous préparer.

    Avant de vous retrouver face au jury, prenez le temps de faire le point sur vos compétences, vos envies, vos motivations. Au besoin, pour prendre du recul et faire le point, un bilan exploratoire avec un conseiller Mental’O peut vous aider. Il n’est jamais trop tard pour trouver sa voie et comprendre ses fonctionnements. Le bilan peut se faire en 2 séances, mais demande tout de même d’avoir anticipé un peu…

    Le plus important pour réussir votre entretien de motivation est de pouvoir étayer, apporter la preuve de chacun des arguments que vous avancerez.

    Commencer par une courte présentation

    Il s’agit de votre introduction, votre pitch, quelques phrases qui captent l’attention, donnent une idée de votre énergie et de vos motivations. N’hésitez pas à vous entraîner à expliquer qui vous êtes et votre parcours (seul ou face à quelqu’un). Le jury sera particulièrement sensible de vous sentir à l’aise dans vos propos et pas en mode “singe savant ayant appris son texte par cœur”. Oui, l’exercice n’est pas facile ! Vous devez incarner votre discours, montrer que vous y croyez…

    Développer vos arguments

    Le développement peut être construit de différentes manières (sauf demandes spécifiques bien sûr) :
    – selon vos points forts,
    – selon votre projet professionnel, en détaillant les éléments qui viennent démontrer que vous avez déjà les qualités requises,
    – ou encore votre parcours de manière chronologique ou thématique.

    Le jury doit comprendre le lien entre votre projet / votre personnalité / et votre choix… Quelle que soit l’approche que vous retiendrez, le plus important est de pouvoir étayer, apporter la preuve de chacun des arguments que vous avancerez.

    ● Plutôt qu’un banal “je suis dynamique…” (dit-il affalé dans son siège ?), préférez “j’aime prendre des initiatives” et montrez comment vous avez réussi à mettre en œuvre une action par vos propres moyens, que cela soit dans un domaine scolaire ou extrascolaire.
    ● À “je suis curieux”, préférez “j’aime comprendre le monde qui m’entoure. D’ailleurs, j’ai fait partie de tel et tel clubs”.
    ● Au lieu de “Je suis tenace”, dites plutôt “je gagne souvent mes matchs de tennis en 3 manches” (évitez “j’ai fini les 3 saisons de fornite” ? même si les jeux vidéo peuvent développer de réelles compétences)…

    Trouver le + qui fait la différence

    Si vous y arrivez, le petit + qui fait la différence est de pouvoir montrer à votre jury que vous êtes au bon endroit : c’est cette école et pas une autre et vous avez envie de vous y investir ! Ce qui peut vous distinguer d’autres candidats, c’est la vision, la valeur ajoutée que vous pouvez proposer à cette école. Essayez d’y réfléchir en amont : “j’aimerais monter une équipe de…”, “j’aimerais proposer un club de… en lien avec telle université étrangère dont vous êtes partenaire.”

    Préparer des questions et quelques phrases en anglais

    Parfois, certains candidats sont déstabilisés de voir le jury leur poser quelques questions en anglais. Cela dépend des filières bien sûr, mais pour éviter d’être pris au dépourvu, essayez d’apprendre à vous présenter rapidement dans la langue de Shakespeare ou entraînez-vous à répondre spontanément : Well, okay, in English now, why not?

    Enfin, il est fréquent pour un jury de clore l’entretien en vous demandant si vous avez des questions. Pensez à en préparer quelques-unes que vous pourrez poser si l’occasion se présente. Bien sûr, il s’agit d’interrogations qui montrent votre intérêt et qui prouvent que vous êtes bien renseigné : évitez d’enfoncer des portes ouvertes sur des questions évidentes qui risqueraient de vous décrédibiliser ; ou encore de soulever des aspects pratiques peu axés sur le contenu de la formation (“Quel jour sont les soirées étudiantes ?” “À quelle heure ferme le resto U ?”). Drôle certes, mais mal venu ! ? Préférez, par exemple “il y a un cursus anglophone dans votre école en année 2 et cela m’intéresse : quels sont les critères de sélection ?” ou “J’aimerais progresser en anglais et préparer le TOEIC : est-ce possible dans votre école ?” ou encore posez une question aux membres du jury “Quelle matière enseignez-vous dans l’école ?”

    Savoir conclure

    Un conseil très précieux, toujours apprécié par les candidats qui ont été entraînés par Mental’O : résumez votre candidature avant de dire au revoir. “Avant de vous quitter, j’aimerais vous rappeler trois points – ou le point central – sur ma candidature 1…. 2…. 3….. Merci de votre attention et j’espère à bientôt !” Et … SOURIEZ !

    Si vous voulez prolonger cet article, retrouvez aussi nos 8 conseils pour préparer le grand oral

    Tout déchirer à l’entretien

    C’est le jour J. Vous êtes au top, en forme, bien préparé. Vous connaissez vos points forts. Vous savez pourquoi vous vous présentez dans cette école, ce sur quoi elle débouche et les portes qu’elle peut vous ouvrir… Le stress est là, c’est normal. Les meilleurs acteurs ont le trac. Les grands sportifs aussi. Il n’y a qu’une solution : s’entraîner, faire des répétitions encore et encore ! Et pourquoi ne pas glisser un petit porte-bonheur discret dans votre sac si cela peut vous donner de l’assurance ? Respirez profondément (quitte à faire 5 minutes de cohérence cardiaque en salle d’attente), faites-vous confiance… Plus vous serez détendu, plus vous aurez accès à vos capacités cognitives !

    Il s’agit de vous montrer sous votre meilleur jour, pas de vous “faire passer” pour quelqu’un d’autre : votre différence est aussi une force. Soyez vous-même motivé, convaincant et ouvert à la discussion.

    La confiance en vous et en votre projet est contagieuse et saura convaincre vos interlocuteurs.

    Bonne chance à vous !

    Recruter efficacement : 8 commandements pour réussir en digitalisant

    Recruter efficacement : 8 commandements pour réussir en digitalisant

    Recruter efficacement : 8 commandements pour réussir en digitalisant

    Le recrutement d’un nouveau collaborateur constitue une zone d’incertitude et de risque pour l’entreprise. Le processus de recrutement classique profil-annonce-entretien-sélection que connaissait nos parents s’est transformé en stratégie de sourcing complète et intégrative. La digitalisation permet d’accélérer la sélection, mais aussi de fiabiliser et de personnaliser la sélection. Et contrairement aux idées reçues, l’utilisation d’outils digitaux, tout comme l’accès à des conseillers en recrutement, n’est pas l’apanage des grandes entreprises. Alors, comment recruter efficacement avec les nouveaux outils en 2021 ? Comment utiliser le digital pour valoriser l’humain ? Voici les huit commandements d’un recrutement réussi.

    Commandement n°1 :
    ta marque employeur tu bichonneras

    Tendance de fond depuis plusieurs années déjà, la marque employeur est devenue un élément de marketing et de communication à part entière. Elle constitue l’image que véhicule une entreprise auprès de ses salariés et talents potentiels. La transparence et la rapidité du processus de recrutement sont des éléments centraux du Candidate Care, cette attention bienveillante portée aux candidats. En outre, de plus en plus, les millenials et nouvelles générations (X et Y) de candidats sont sensibles aux valeurs de l’entreprise à laquelle ils consacrent leur temps. Le “rapport de force” candidats employeurs s’est inversé et les jeunes recrues veulent croire en leur job. Même une petite entreprise gagnera à être visible sur les réseaux sociaux afin de susciter l’envie en valorisant la société et son projet, tout en touchant une large communauté en affinité avec elle.

    Commandement n°2 :
    dans ta stratégie de sourcing tu innoveras

    À cette étape, il s’agit de définir tout le process de recrutement : organiser la chasse, envisager les canaux de diffusion des annonces, animer les cooptations, choisir l’outil de profilage adapté, imaginer des tests et mises en situation permettant une lecture des softs skills, etc. Pour certains postes orientés à l’international, des entretiens collectifs à distance peuvent être organisés lors de la phase d’entretien. Le candidat a ainsi la possibilité de rencontrer simultanément plusieurs personnes de l’entreprise œuvrant dans des pays différents. Certes, le bon vieux CV et lettre de motivation peut toujours avoir du sens pour dénicher la perle rare, mais avouons qu’une approche ‘dépoussiérée’ de cette chasse correspondra nettement mieux aux nouvelles pratiques et possibilités. Une fois passé un premier tri de candidatures, l’entretien vidéo est devenu une première étape essentielle. Bien sûr, on peut opter pour un entretien classique en distanciel, mais pourquoi pas demander une courte vidéo du candidat répondant à quelques questions que vous aurez rédigé : 3 minutes de vidéo enregistrée pour un ressenti live de la personnalité. Au passage, en plus de vous faire gagner du temps, cela donne un coup de jeune à vos recrutements. Et à moins de recruter un caméraman, c’est aussi l’occasion de mettre les softs skills au cœur de vos recrutements. Toutefois, si le champ des possibles est large, pensons à ne pas faire du processus de recrutement une usine à gaz qui deviendrait contre-productive pour le candidat comme pour l’entreprise.

    Commandement n°3 :
    une fiche de poste précise tu établiras

    Oui, voici une étape où le digital n’a pas encore remplacé l’humain. La définition du poste, les aptitudes techniques et relationnelles, les éléments pratiques restent du ressort d’une réflexion RH permettant de définir le cadre général du poste dans son contexte particulier. La fiche de poste doit proposer un profil clair et pertinent adapté au travail et aux responsabilités. Elle recensera toutes les informations pratiques (temps de travail, statut, rattachement hiérarchique, etc.) ainsi que les prérequis (type de formation ou expérience). Au-delà de ces aspects pratiques, la définition du profil est le moment de se poser la question de la dynamique de groupe et de la gestion d’équipe. Là encore, des outils digitaux tels que les tests de personnalité pourront être une aide précieuse à la compréhension de la dynamique de groupe. Cela permettra de mieux comprendre les fonctionnements et les interactions et d’affiner la définition du profil. Attention, soyez réalistes et ne courez pas inutilement après le mouton à 5 pattes ?.

    Commandement n°4 :
    sur les bons job-boards tu diffuseras

    Qui de plus apte à compléter notre équipe qu’une personne qui nous “suit” déjà. Si la marque a déjà constitué une communauté, la diffusion de l’offre d’emploi sur les réseaux de l’entreprise (LinkedIn, Facebook, Instagram, Twitter, site internet, etc.) pourra toucher des candidats déjà sensibilisés. Pensons aussi à diffuser le recrutement en interne. En effet, la mobilité interne peut être un vrai facteur de valorisation des collaborateurs. En outre, ils peuvent se faire des relais efficaces et fiables de l’ouverture de poste. Enfin, le réseau physique a encore de beaux jours devant lui et les recrutements par cooptation ont fait leurs preuves ! Outre nos salariés, nos partenaires (clients, prospects et prestataires) peuvent également se montrer précieux dans le relai de nos offres d’emploi. Ne sous-estimons pas la richesse du vivier que peuvent offrir les cooptations. Pour finir, les sites de recherches d’emploi locaux, nationaux ou internationaux, spécialisés ou non, pourront être un relai efficace selon le profil. Là encore, l’étape du choix de diffusion de l’annonce d’emploi n’est pas à négliger, car elle est la clé d’entrée qui nous évitera de crouler sous les candidatures et de devoir passer un temps fou dans le tri de CV et de présélection des candidats.

    Commandement n°5 :
    la présélection des candidats tu effectueras

    Selon le process de recrutement choisi, une première analyse des candidatures reçues devra être réalisée afin de vérifier l’adéquation des potentielles recrues au profil de poste. Cette étape peut se faire à l’ancienne, via une sélection manuelle “par un humain”, mais des modules d’adéquation informatiques permettent également de vérifier la concordance entre l’offre et les postulants.

    Commandement n°6 :
    des entretiens interactifs tu mèneras

    Que le début du processus se soit fait de manière dématérialisée ou non, voici venu le temps de l’entretien. Celui-ci va permettre de rencontrer le candidat et d’échanger avec lui sur son parcours et ses motivations, ses compétences et ses valeurs. Afin d’étayer cet entretien et de fiabiliser le recrutement, des tests de profiling sont possibles, à réaliser en amont de préférence. Le bilan de profilage Mental’O associe quatre tests afin d’apporter une vision globale de l’individu et de ses potentiels. Récent, novateur et simple à effectuer, il permet en très peu de temps d’offrir une analyse sur les intelligences multiples, les motivations, les intérêts professionnels et la personnalité du candidat. Cette approche de “profiling”, également disponible en anglais, est à la fois très appréciée des candidats et des recruteurs, car elle offre un regard précieux pour appréhender la personne dans toutes ses dimensions. Un bel outil pour enrichir les entretiens et sécuriser la décision.

    Commandement n°7 :
    le choix du candidat tu arrêteras

    Avant le choix définitif du candidat, il est préférable de prendre le temps de valider les compétences techniques et de vérifier les références. C’est aussi le moment de prévoir des rencontres avec l’équipe dans laquelle le futur collaborateur va s’intégrer. Enfin, il convient de confirmer la sélection au candidat et éventuellement de rédiger une promesse d’embauche, avant l’envoi du contrat de travail. D’après LinkedIn Actualités, la durée idéale de l’ensemble du processus est entre deux et trois semaines. Si c’est plus long, la motivation du candidat retombe. À cette étape, il est bien sûr important de transmettre une réponse – même négative donc – à tous les candidats, notamment à ceux qui pourraient avoir un bon potentiel pour d’autres postes.

    Commandement n°8 :
    l’intégration tu réussiras

    Après tout le temps et l’énergie dépensés à la sélection et l’embauche du candidat idéal, il serait dommage de ne pas prendre le temps de l’intégrer convenablement à l’entreprise. Et oui, le processus d’intégration, le fameux on-boarding, fait pleinement partie du recrutement. C’est aussi un élément primordial de bien-être et d’efficacité du salarié dans son nouvel environnement de travail. Il reste trop de démissions lors de la première année, surtout pour les talents les plus convoités. Pensons à préparer tous les outils pratiques pour faciliter la prise de poste, mais aussi à prévenir ses collègues de l’arrivée du nouveau collaborateur. Un rapport d’étonnement positif peut être un élément particulièrement important et constructif pour l’entreprise. C’est l’occasion de recueillir de précieuses informations sur l’amélioration potentielle du processus d’intégration.

    Réussir son recrutement est donc un enjeu majeur que la digitalisation permet, sans aucun doute, de sécuriser. Mais aux yeux de Mental’O, les tests de recrutement sont un outil digital qui vise à mieux mettre en valeur l’Humain, à mieux faire émerger la singularité de chaque individu. D’ailleurs, dans le Bilan de Profilage Mental’O, la personne profilée n’est pas un « candidat » ou un « collaborateur », encore moins une « observation statistique » mais un Singula (Singulae au pluriel) : un être humain unique révélé dans toute sa singularité. Gageons aussi qu’un conseiller en recrutement n’est pas forcément réservé aux grandes entreprises. Le réseau de consultants Mental’O offre de véritables spécialistes RH à la portée des PME et des startups : un véritable gain de temps, mais aussi d’argent dans le processus de recrutement, sans parler de la marque employeur plus valorisée et de l’ambiance de travail plus agréable pour les équipes.

    Quand je serai grande, je serai…

    Quand je serai grande, je serai…

    Quand je serai grande, je serai… Une histoire qui met en lumière un jeune personnage féminin qui s’imagine dans différents métiers.

    Un livre qui a donc pour vocation de faire découvrir aux enfants une variété d’activités, parfois imaginaires, de manière poétique et humoristique. Et ainsi leur permettre de rêver à leur avenir dès le plus jeune âge et sans barrière.

    Un album jeunesse dans l’air du temps également, abordant simplement des thématiques de réflexion contemporaine, comme une conception moins genrée des activités professionnelles, ou encore l’écriture inclusive.

    Nasrine Faucheux exerce à l’ile Maurice et accompagne au quotidien des profils jeunes et adultes dans la construction de leur projet d’étude et professionnelle, à travers son agence de coaching Orient’U (www.orient-u.com).

    Et il lui tenait à cœur de proposer un support pour les plus petits, lié au fait de trouver sa voie et s’épanouir. D’où ce livre paru à l’ile Maurice en cette rentrée 2021 et disponible dans les librairies locales.

    Car la littérature jeunesse est un excellent moyen de semer des graines dans l’esprit des enfants et de leur ouvrir leurs champs des possibles.

    (Disponible prochainement sur internet en version e-book).

    Rappelons que Nasrine Faucheux est la lauréate de l’Île Maurice dans le cadre du programme WIA 54 (54 Women In Africa) pour son travail de pionnière dans le domaine de l’éducation et sa contribution à bâtir l’Afrique de demain.

    Avec Nasrine : un livre pour faire découvrir aux enfants une variété d’activités, parfois imaginaires, de manière poétique et humoristique
    Avec Nasrine : un livre pour faire découvrir aux enfants une variété d’activités, parfois imaginaires, de manière poétique et humoristique
    Bien penser sa reconversion professionnelle pour réussir

    Bien penser sa reconversion professionnelle pour réussir

    Changer de métier ou de secteur, c’est la réalité de plus de 60% des salariés au cours de leur vie professionnelle* et une volonté pour près de 74% des actifs. Pourtant, si la reconversion professionnelle est naturelle, elle relève souvent du parcours du combattant, entre de nombreuses peurs bien compréhensibles et la construction d’un projet pas toujours évident de prime abord. L’important : prendre les choses dans l’ordre et avec du recul, et trouver les bons leviers pour se faire accompagner. Conseils d’Armelle Riou, fondatrice de la méthode Mental’O et spécialiste de l’orientation.

    Changer de travail, ça s’anticipe !

    L’envie de changer de métier peut se présenter de manière bien différente. Pour certains, il s’agit de se rapprocher de nos valeurs, ou de poursuivre le rêve d’une vie. Pour d’autres, la volonté de changer de cap intervient suite à une perte de motivation dans leur travail. Quand les signes s’accumulent (boule au ventre, manque d’allant, douleurs physiques…) et avant de n’atteindre le stade du burn-out, se poser les bonnes questions avec les bons appuis est souvent un facteur de succès.

    Des questions qui tournent en boucle complémentaire avant une reconversion professionnelle

    À l’orée d’un changement de cap ou d’une réorientation professionnelle, nombreuses sont les questions qui se chahutent pêle-mêle dans les têtes.

    • Est-ce que ce nouveau travail permettra de répondre à mes besoins financiers ?
    • Est-ce que ce projet professionnel relève d’une tocade ?
    • Dois-je prendre le risque de me lancer ?
    • Est-ce que ma personnalité va finalement correspondre à ce nouveau job auquel j’aspire ?
    • J’aimerais changer, mais je n’ai pas vraiment une idée claire de ce qui pourrait me plaire.
    • Y a-t-il un autre projet qui serait meilleur pour moi ?
    • Est-ce que j’en suis capable ?
    • Dois-je envisager une formation pour changer de vie ?

    À force de ressasser ces questions sans y apporter de réponse, il n’y a pas de passage à l’action. Ou alors, on attend un déclencheur : un travail trop insupportable, un conflit ouvert qui nous pousserait à la démission ou une rupture conventionnelle. Certes, cela peut inciter à se mettre en mouvement, mais au final, on risque de se retrouver dans une position d’urgence qui n’est pas toujours la meilleure posture pour mûrir sereinement un projet de reconversion professionnelle.

    Entre bilan de compétences et business plan, un vide pour accompagner la reconversion professionnelle

    Peu d’outils offrent un réel accompagnement à la reconversion.

    Les bilans de compétence, un éclairage pas toujours lumineux !

    Quand on se pose une question d’orientation professionnelle, le bilan de compétences est devenu la réponse incontournable des services RH et de nombres d’organismes. S’il peut apporter un éclairage intéressant ou mettre l’accent sur des compétences oubliées de notre parcours, les candidats se retrouvent souvent avec des questions sans réponses. On lui reproche souvent de souligner des compétences qu’on a en partie développées dans notre job, ou d’ouvrir des voies sans faire de lien avec les pistes de reconversion envisagées.

    Le business plan, un outil de perspective pour des projets avancés

    D’un autre côté, un comptable sera à même d’aider le jeune ou futur entrepreneur à structurer son offre ou à finaliser les contours de son projet, mais cela nécessite un projet déjà très avancé : il s’agit de savoir si le projet est viable et non plus cela nous correspond !

    Nouveau projet professionnel : un changement de rôle qui s’étudie

    Que l’on se rêve en gérant de camping, artisan menuisier ou responsable logistique dans la greentech, une reconversion professionnelle passe souvent par un changement de posture. Outre des compétences métier, d’autres qualités vont se révéler essentielles dans la réussite de notre projet : devenir son propre patron, avoir une vision stratégique, gérer ses échéances, prendre un rôle de médiateur, devenir manager… On peut être un talentueux employé, et ne pas avoir nécessairement d’appétit pour le leadership.

    Une vision plus large que le simple bilan de compétences peut permettre d’affiner notre vision.

    Le bilan de transition pour réussir sa reconversion professionnelle

    Vous l’aurez compris, réussir à se reconvertir professionnellement n’est pas seulement une question de savoirs ou de compétences. L’idéal est d’avoir un regard croisé sur ses motivations, ses types d’intelligence, son mode de fonctionnement relationnel, etc. (Voir notre article comment identifier ses points forts ?) Forts de cette grille et d’une connaissance approfondie des métiers, il est ensuite possible de mettre en regard notre projet et notre personnalité.

    C’est dans cette optique qu’est né le bilan de transition Mental’O proposé par les conseillers-coachs du réseau : en s’appuyant sur 4 tests originaux et inédits (motivation, personnalité, styles relationnels et compétences), il est proposé au candidat d’approfondir deux projets afin d’étudier pour chacun les forces et freins. On en ressort avec une vision claire et concrète en vue d’un passage à l’action.

    Quels financements pour réussir sa reconversion professionnelle ?

    Si l’argent est le nerf de la guerre, il est aussi crucial dans un changement de métier. Les bilans peuvent être pris en charge par les entreprises, financés par le Fongecif, pris sur votre compte personnel de formation (CPF). Il est également possible de se tourner vers un conseiller en évolution professionnelle (CEP).

    Côté formations, le Projet de Transition Professionnel (PTP), également appelé CPF de transition, remplace le Congé Individuel de Formation (CIF) et permet en outre de bénéficier du maintien de sa rémunération.

    Pour conclure, être bien accompagné pour étudier de manière étayée une transition ou une reconversion professionnelle est forcément un facteur de succès et de sérénité.

    * sondage réalisé par Opinion Way pour l’Afpa

    Nos 5 conseils pour le Bac

    Nos 5 conseils pour le Bac

    Faire chauffer sa mémoire

    Mettez à profit tous vos sens ! Jouez au perroquet, répétez à haute voix ce que vous voulez assimiler, en marchant comme un acteur, et faites des schémas, utilisez la couleur, ainsi, votre cerveau comprendra plus vite, et vous serez plus engagé dans votre volonté d’apprendre. Trouvez également des moyens mnémotechniques pour que votre cerveau crée des raccourcis d’information.

    Faire chauffer sa mémoire
    Consulter les corrigés

    Consulter les corrigés

    Non non… Nous ne parlons pas d’essayer de trouver les corrigés de l’épreuve à venir… Nous parlons des anciens sujets ! Le fait de les relire, de les étudier, vous permettra de vous faire une idée sur l’épreuve de cette année, malgré son caractère inédit.

    Se mettre en bombe

    Vous avez bien lu ! Le jour J, portez la tenue que vous préférez. Cela vous mettra en confiance et vous permettra de booster votre estime de vous-même tout en vous faisant plaisir. Vous serez à l’aise et bien dans vos baskets, prêt à tout pour réussir !

    Se mettre en bombe
    Le retour au calme

    Le retour au calme

    La veille de l’examen, ne touchez plus à vos cahiers, cours, ordinateur. Faites des choses qui vous plaisent, prenez un bon bain, détendez-vous. Cela permettra un repos total de votre cerveau, et vous verrez que vous serez d’autant plus motivé le lendemain !

    Penser positif


    Qui entre sur un stade en se disant qu’il va perdre ? Pour chaque pensée négative que vous aurez avant le bac (« je ne vais pas réussir… ça de toute façon… », par exemple), trouvez-vous une parade positive à adopter. « Je ne vais jamais y arriver » peut être contré avec cette phrase : « J’ai étudié du mieux que j’ai pu, je vais donner mon maximum ». La meilleure façon d’être dans le positif : souriez 😉

    Penser positif
    8-conseils-pour-preparer-le-grand-oral-1-se-connaitre

    8 conseils pour préparer le grand oral

    Le grand oral, nouvelle épreuve du bac, qui prendra place cette année du 24 juin au 3 juillet, consiste à prouver la capacité des élèves à prendre la parole pour valoriser leurs acquis sur les spécialités étudiées au lycée, répondre aux questions des 2 membres du jury et surtout pouvoir démontrer le lien entre leur parcours et leur orientation scolaire. Pour cette épreuve, un coefficient 10 est appliqué pour la filière générale, contre 14 pour la technologique. C’est donc une épreuve déterminante pour laquelle il convient de se préparer.
    Le jury est composé de 2 professeurs : l’un est enseignant dans l’une des deux spécialités de l’élève, et l’autre est enseignant dans la seconde spécialité ou un enseignant du tronc commun.

    40 minutes, c’est la durée totale de l’épreuve :

    • 20 minutes de préparation pour l’élève, un temps pendant lequel il peut créer un support écrit pour le remettre au jury
    • 10 minutes pour que l’élève présente sa question ou sa problématique
    • 10 minutes d’échange avec le jury

    Se connaître

    Timide, extraverti, introverti, sont des adjectifs pour se qualifier dans une situation de prise de parole devant un jury. Il faut savoir quel type de personne vous êtes, pour pouvoir en tirer des avantages. Quelqu’un d’extraverti n’aura pas besoin de trop s’entraîner à prendre la parole en public, puisque la personne sera à l’aise avec son discours, son environnement, contrairement à quelqu’un d’introverti qui lui aura besoin de plus d’entraînement.

    8 conseils pour préparer le grand oral - Se connaître

    Notre conseil :

    Entraînez-vous à parler devant un miroir, sans jamais détourner le regard. Si vous détournez le regard ou commencez à avoir ce petit rictus embarrassé, vous saurez ce qu’il vous reste à travailler !

    Notre Conseil

    Listez vos forces et vos faiblesses dans un tableau (voir qu’on n’a pas beaucoup de faiblesses remonte aussi un peu le moral, non ?)

    Forces et faiblesses

    Eh oui ! Connaître ses forces et faiblesses est un des points cruciaux pour le grand oral. Savoir dans quel domaine vous êtes le plus confiant, contrairement à un domaine dans lequel vous êtes moins à l’aise peut permettre de peser sur la balance !

    La positive attitude !

    Qui aurait dit que pour s’entraîner, il fallait simplement positiver ? En effet, se répéter des phrases sans aucune négation fait en sorte de stimuler une partie du cerveau qui transforme la pensée en action : du raisonnement positif au comportement positif.

    Notre conseil :

    Faites le plein de post-it avec des mots positifs puis affichez-les partout, ou mettez des rappels positifs sur votre téléphone.

    Notre conseil :

    Toujours dans l’idée du miroir, parlez du sujet que vous maîtrisez, ainsi, vous remarquerez votre comportement et travaillerez dessus. Vous pouvez aussi vous entraîner en discutant avec des adultes de votre entourage – si possible pas vos parents – par exemple des voisins ou les parents de vos amis.

    S’entraîner avec LE sujet que l’on maîtrise

    Commencez par le plus facile ! Nous sommes toujours plus à l’aise lorsque nous parlons de quelque chose que nous connaissons, plutôt que l’inverse. Entraînez vous d’abord à présenter le sujet que vous connaissez le mieux, cela vous encouragera pour les sujets qui fâchent un peu plus, que vous pourrez aborder par la suite.

    Le totem

    Le film Inception vous dit-il quelque chose ? Le principe du totem est d’avoir un petit objet, que l’on peut mettre dans une poche, de façon à pouvoir le tenir dans sa main à n’importe quel moment pour se recentrer sur le moment présent.

    Notre conseil :

    Choisissez un petit objet que vous prendrez pour vous entraîner, et serrez-le si vous êtes stressé. Respirez et relâchez. Le jour J, prenez-le avec vous pour vous donner confiance et vous rappeler ce que vous valez !

    Notre conseil :

    Avec une personne de confiance, établissez vos listes noires respectives et entraînez vous à vivre vos pires angoisses. Vous verrez, nous avons peur de l’inconnu mais quand nous savons à quoi nous en tenir, nous agissons différemment. Soyez conscient que le pire n’est jamais sûr !

    La liste noire

    L’homme n’a peur que de ce qu’il ne connaît pas ! Pour chasser toute inquiétude de votre esprit, nous vous recommandons la méthode de la liste noire. Elle consiste à noter « toutes les pires choses » à vos yeux, qui pourraient se produire le jour J, pour les appréhender et que vous puissiez savoir comment réagir si par exemple le trou de mémoire du siècle se présentait à vous.

    Amener son sujet

    La technique de l’arroseur arrosé ou être fin tacticien : amener le jury sur un sujet que vous connaissez parfaitement. En effet, si vous utilisez un vocabulaire dans le champ lexical de votre sujet, vous pouvez essayer d’amener le jury à vous poser des questions sur ce dernier.

    Notre conseil :

    Sur un papier, notez des mots clés qui mèneront sur des conversations qui vous mettent à l’aise. Une fois le sujet abordé, vous pourrez dérouler vos arguments.

    Notre conseil :

    Prenez des sujets qui vous plaisent réellement, vous en parlerez beaucoup mieux et serez plus à l’aise. Assumez votre profil, faites ressortir votre singularité !

    Etre passionné

    « Laissez votre passion vous mener à votre profession » a dit un jour Oprah Winfrey. C’est cette citation que vous devez mettre en œuvre dans ce dernier point. Parlez de ce qui vous fait vibrer au plus profond de vous, laissez votre cœur vous guider et vous réussirez ! Ne vous sentez pas obligé de correspondre à un moule que le jury aurait en tête.

    Bonne chance à vous !

    … et n’hésitez pas à nous donner vos tips pour compléter nos conseils !

    Sur le même sujet, vous pouvez également consulter l’article de Carole Miribel, conseillère Mental’O à Lyon.

    Se préparer au Grand Oral grâce au bilan d’orientation

    Se préparer au Grand Oral grâce au bilan d’orientation

    … Les enjeux du Grand Oral de 20 minutes pour nos bacheliers

    Quels sont les enjeux pour nos Bacheliers lors de ce Grand Oral de 20 minutes ?

    Les conseils d’une spécialiste de l’orientation et du training, Carole Miribel, installée dans l’ouest lyonnais.

    Prouver leur capacité à prendre la parole pour valoriser leur acquis sur leurs spécialités étudiées au lycée, répondre aux questions des 2 membres du jury et surtout pouvoir démontrer le lien entre leur parcours et leur orientation scolaire.

    Un challenge qui demande à nos ados de développer leur aisance orale mais aussi d’avoir une bonne connaissance de soi… et comme témoigne Diane qui appartient à cette première promotion de la réforme du Bac « on ne sait pas vraiment comment préparer cet oral… »

    Si le lycée reste un lieu pour travailler cette épreuve, il faut aussi que nos jeunes mènent une réflexion personnelle pour apprendre à mieux se connaitre et à mettre en valeur leurs talents. Le bilan d’orientation Mental’o devient alors un “booster” pour se découvrir et ainsi pouvoir aisément répondre aux questions du jury et leur expliquer ses choix d’orientation.

    D’ailleurs chacune de mes restitutions de bilan exploratoire Mental’O est l’occasion de faire un point avec le collégien, le lycéen… sur son “intelligence linguistique” et donc sa faculté à bien s’exprimer à l’oral et de valoriser ses atouts. Ensemble, lors de séances training post bilan d’orientation, nous pouvons aussi partager des astuces pour faciliter sa prise de parole et concrètement faire des simulations d’entretien à l’oral… Un entrainement très efficace pour que l’ado puisse être à l’aise et performer dans cette nouvelle épreuve du bac.

    Et finalement pour bien préparer son Grand Oral, nos jeunes, dès la fin du collège ou le début lycée doivent pouvoir faire un choix (par le biais des spécialités, du choix de voie générale, technologique…) en lien avec leurs motivations et leur cap d’orientation. Le bilan d’orientation devient ainsi un outil qui donne du sens et qui facilite ainsi l’expression orale de nos futurs bacheliers et étudiants.

    Carole MIRIBEL

    Mon dossier scolaire n’est pas top, comment faire pour mon orientation ?

    Mon dossier scolaire n’est pas top, comment faire pour mon orientation ?

    Comment faire avec Parcoursup lorsqu’on n’a pas le profil du bon élève ?

    Nous sommes fin novembre, vous êtes en classe de Terminale après une année de première en roue libre juste pour avoir la moyenne et acheter la paix familiale, mais les inscriptions sur Parcoursup se profilent, les profs vous mettent la pression pour votre orientation post-bac, vos camarades s’activent, vous sentez la catastrophe arriver : « je vais être pris nulle part ! »
    Alors, que faire si votre moyenne générale persiste à rester sous la barre du 10 et vos appréciations à répéter inlassablement « peut mieux faire » ?

    D’abord, cela ne signifie pas que vous êtes « mauvais élève » et « bon à rien », mais peut-être juste que pour l’instant, il n’y a pas eu de déclic, que cela n’a pas fait sens, et à cela il y a plein de raisons :
    – la planète est foutue, alors à quoi bon ?
    – je ne vois pas à quoi les matières qu’on m’enseigne vont bien pouvoir servir
    – j’ai des préoccupations bien plus importantes : écouter de la musique, passer du temps avec mes amis, faire des jeux vidéo, m’entraîner dans mon sport préféré
    – je trouve les cours très théoriques et je me demande si je ne serais pas plutôt manuel ou artistique, en tout cas, je ressens le besoin de faire des choses concrètes et appliquées

    Pas de panique, il existe heureusement des alternatives pour les profils peu scolaires qui ne sont pas dans le moule, les désenchantés et les « réveillés tardifs ».

    1. Les établissements publics d’enseignement supérieur

    Très sollicités, les établissements publics d’enseignement supérieur recrutent via Parcoursup majoritairement par le biais du dossier scolaire. Ils regardent donc les notes. Des écoles comme les Instituts d’Etudes Politiques et les écoles de journalisme s’intéressent également à la personnalité des candidats et à leur motivation. Alors si vous tenez le journal du lycée, faites du soutien scolaire, militez dans une association, c’est le moment de l’écrire dans le projet de formation motivé de Parcoursup, cette mini-lettre de motivation qui accompagne chacun de vos vœux !
    Les universités sont des formations non sélectives et acceptent tous les candidats dans les limites des places disponibles, mais attention, les études à l’université nécessitent une grande autonomie dans l’organisation de son travail et si possible un objectif professionnel (c’est-à-dire savoir pourquoi on y va).

    2.Les établissements privés d’enseignement supérieur

    Ils oeuvrent majoritairement dans les domaines du commerce et du management, de l’art et de la culture, du numérique, du paramédical, de l’hôtellerie, du social… A la recherche de profils entreprenants et créatifs, ils recrutent davantage le candidat sur sa personnalité que sur son carnet de notes. Là vous pouvez mettre en avant que vous êtes délégué de classe depuis la 3ème, qu’au bac à sable vous construisiez des ponts plutôt que des châteaux, que dans la cour de maternelle déjà vous défendiez les plus faibles, ou encore envoyer votre book artistique ou votre recueil de poèmes.
    Attention, tous les établissements privés ne sont pas sur Parcoursup, vous devrez les rechercher via les salons, les portes ouvertes. Et ils ne sont pas tous accessibles financièrement car ils ne sont pas tous financés par l’État.

    3. L’alternance

    Que ce soit en école publique ou privée, vous pouvez choisir une formation en alternance dans un lycée ou un Centre de Formation des Apprentis pour réaliser un BTS, un DUT (qui va s’appeler maintenant un BUT – bachelor universitaire de technologie) ou encore un Bachelor en école de commerce ou école technique. De nombreuses formations spécifiques dans le social (éducateur de jeunes enfants…), l’agriculture et le milieu naturel, le paramédical, peuvent également être réalisées en alternance.
    Les Compagnons du devoir et du Tour de France proposent des formations en alternance en entreprise et au sein des Maisons de Compagnons permettant de vivre une expérience professionnelle et humaine associant transmission, voyage et culture.
    L’apprentissage permet de financer les coûts d’un enseignement privé et de mettre en application dans l’entreprise ce qui est appris à l’école et vice versa.

    4. Un séjour à l’étranger pour apprendre la langue

    L’année post-bac peut aussi être l’occasion de se perfectionner dans une langue et de découvrir une autre culture. Des établissements proposent des séjours linguistiques organisés au coût souvent élevé, mais vous pouvez aussi opter pour un séjour au pair (voir l’Union françaises des agences au pair www.ufaap.org).

    5. Le service civique et le volontariat international

    Vous pouvez aussi profiter de l’année post-bac pour faire un service civique ou une mission de volontariat international.
    Le service civique est un engagement citoyen d’une durée de 6 à 12 mois qui peut s’effectuer dans une association, une collectivité locale, un établissement public… dans les domaines du social, de l’environnement, de la santé, du sport, de la culture… En France ou à l’étranger, via le service volontaire européen (SVE). Plus d’info sur www.service-civique.gouv.fr.
    Le volontariat international en entreprise (VIE) permet d’exercer une mission (scientifique, technique, commercial, humanitaire…) dans une entreprise française à l’étranger. Plus d’info sur www.civiweb.com.
    L’association France Volontaires est incontournable pour s’informer sur le volontariat international et les différents types d’engagement solidaires : Plus d’info sur www.france-volontaire.org.
    C’est souvent l’occasion d’acquérir de l’indépendance et de mûrir son projet d’études ou de métier.

    Aurélien, 19 ans, après un service civique de 7 mois auprès d’une ONG au Népal, est entré à Sciences Po Grenoble, alors qu’il n’avait même pas envisagé de passer le concours en classe de terminale compte tenu de son dossier scolaire. Son expérience humanitaire et sportive a constitué le sésame pour son admission.

    Chez Mental’O, le bilan exploratoire explore la personne et pas son carnet de notes. Nous vous accompagnons pour trouver les voies d’orientation qui vous conviennent et les passerelles possibles.

    Valérie Tairraz

    Ré-enchantez votre orientation scolaire grâce à l’alternance

    Ré-enchantez votre orientation scolaire grâce à l’alternance

    Carole Rouch et Marianne Guigui, conseillères Mental’O à Toulouse, ont créé leur structure Éclaireurs de l’orientation

    Bilan exploratoire puis bilan approfondi Mental’O : mise en évidence par les tests d’orientation et l’entretien avec un Conseiller d’Orientation,  de modes de fonctionnement, de motivation et de traits de personnalité propices à ces voies  pour un jeune et préconisation de poursuite d’étude traditionnelle ou en apprentissage/alternance.

    Lorsque un jeune collégien, lycéen ou étudiant réalise les tests inhérents à un bilan exploratoire d’orientation Mental’O, il découvre, parfois en votre présence que son mode de fonctionnement, ses traits de personnalité, sont insuffisamment mis en valeur dans sa formation, notamment si les matières enseignées et  le fonctionnement pédagogique, sont trop abstraits pour lui et s’il ne comprend pas à quoi tout cela lui sert, qu’il ne s’y sent pas à sa place.

    Ce bilan peut également le rassurer sur ses qualités d’organisation, sa capacité à supporter une charge de travail importante, il peut aussi lui faire découvrir ses intelligences multiples, qui ne sont pas valorisées à l’école avec une pédagogie classique et traditionnelle. Cela peut aussi l’aider à  renforcer ses motivations professionnelles, et donc l’éclairer sur des voies possibles pour y arriver.

    L’entretien que votre enfant réalise avec son conseiller Mental’O, lui permet d’identifier combien ses périodes de stage (même courtes), ses jobs d’été, ont été enrichissants et valorisants pour lui (il se sent enfin utile à quelque chose), alors même que parfois, les résultats scolaires mis en évidence dans le bilan d’orientation approfondi ne sont pas ceux attendus par le lycée et lui font perdre toute confiance en lui.

    Alternance/apprentissage : des choix qui s’imposent pour réussir l’orientation d’un jeune.

    Possibilité d’être suivi par un conseiller d’orientation Mental’O pour sélectionner les formations correspondantes, pour chercher l’entreprise accueillante, réussir son dossier et son entretien de recrutement, être accompagné pendant la formation et la période en entreprise pour optimiser ses chances de réussite estudiantine et professionnelle

    La voie de l’alternance/apprentissage peut alors s’avérer la plus adaptée pour permettre à votre enfant de s’épanouir tout en validant des certifications, diplômes. Le conseiller Mental’O va alors le guider votre enfant pour trouver les domaines d’activité qui lui conviennent ( lui proposer des fiches métiers) … pour trouver la bonne filière d’apprentissage (BTS en alternance par exemple), le bon diplôme à valider puis va aider votre enfant à chercher l’entreprise qui le prendra en apprentissage/alternance, le conseillera pour optimiser le contenu et la forme de son CV, de sa lettre de motivation et le préparera à son futur entretien d’embauche.

    Carole et Marianne, conseillère d’orientation Mental’O sur Toulouse, allient leurs compétences complémentaires pour guider un jeune de l’élaboration de son bilan exploratoire jusqu’à son intégration réussie au sein d’une entreprise et d’une structure de formation en alternance/apprentissage.

    Apprentissage : des choix qui peuvent se faire en parallèle de ceux opérés sur la filière post bac traditionnelle de Parcoursup

    Si un élève et ses parents se décident pour cette filière, cette dernière peut être choisie sur Parcoursup de façon indépendante et cumulable avec les choix de poursuite d’études traditionnels de ce secteur.

    Carole Rouch et Marianne Guigui

    Les étapes pour réussir sa reconversion professionnelle

    Les étapes pour réussir sa reconversion professionnelle

    Ok, une envie de changer, mais par où commencer ?

    Est-ce que ce travail est vraiment fait pour moi ? Et si je créais ma boîte ? Et si je changeais d’entreprise ? Et si je changeais de métier ? Bref, que vous soyez en poste, entrepreneur, en transition professionnelle, jeunes diplômés (et oui, vous pouvez avoir obtenu un diplôme l’année dernière mais être déçu par votre premier boulot !), c’est le moment de se poser des questions sur votre orientation et de (re)devenir acteur de votre vie professionnelle !

    Ok, une envie de changer, mais par où commencer ?

    Faire un bilan pro et perso

    Revenez à l’essentiel : vous-même ! Faites le point sur vos valeurs, vos intérêts professionnels, vos motivations, votre personnalité, vos expériences professionnelles et vos compétences clefs. Le conseiller d’orientation Mental’o peut être un allié clef à cette étape fondamentale d’exploration. Créez une mind map qui synthétise les points saillants de ce bilan pro et perso et qui vous servira de guide tout au long de la démarche.

    Ok, une envie de changer, mais par où commencer ?
    Ok, une envie de changer, mais par où commencer ?

    Explorer le champ des possibles

    Quel secteur d’activité, quel type d’entreprise, quel environnement de travail correspond à votre profil et vos envies. Les tests d’orientation Mental’O vous aident à faire émerger des pistes professionnelles. A ce stade de vos réflexions, ne vous fermez aucune porte, ne chassez pas les idées qui vous semblent les plus farfelues, vous allez fonctionner en entonnoir.

    Évaluez la faisabilité de vos pistes professionnelles

    Analyser les offres d’emploi et les fiches métiers, visitez des lieux ressources comme le CIDJ ou la Cité des Métiers et échangez avec des professionnels pour valider si ces pistes sont : réalisables, en adéquation avec vos compétences et votre potentiel ? réalistes, en phase avec la réalité et les opportunités du marché du travail ?

    Choisir et tester 1 à 3 pistes

    Réalisez des enquêtes métiers et faites des stages pour vous confronter à la réalité. Et ainsi déterminez quelles pistes vous correspond le mieux et deviendra votre nouveau projet professionnel !

    Agir !

    Pilotez votre projet professionnel avec un plan d’action, des délais et des outils en adéquation avec votre projet.

    Exemples de premières actions à mener :
    – S’inscrire et suivre une formation
    – Cibler sa recherche d’emploi et optimiser ses outils de communication (CV et LinkedIn)
    – Faire un business plan et une étude de marché

    Mental’O peut accompagner votre Transition

    Avant de conclure, sachez que Mental’O a développé le bilan de transition spécifiquement pour répondre à ce besoins : faire le point sur votre personnalité et vos enjeux, envisager des pistes professionnelles qui vous correspondent, évaluer vos projets en fonction de critères précis et personnalisés.

    Une aide idéale pour vous aider à vous mettre en œuvre et à définir les étapes pour passer à l’action.

    Sonia Houtarde

    Lycéens en classe de terminale, préparez, dès cet automne, la rubrique « Centres d’intérêt » de Parcoursup !

    Lycéens en classe de terminale : préparez, dès cet automne, la rubrique « Centres d’intérêt » de Parcoursup !

    Ce mini-CV, même facultatif, peut être utilisé pour départager les candidats. Il vous servira pour mettre en avant vos atouts dans le cadre de vos différentes candidatures.

    Ce mini-CV, même facultatif, peut être utilisé pour départager les candidats. Il vous servira pour mettre en avant vos atouts dans le cadre de vos différentes candidatures.

    Sur la plateforme, les centres d’intérêts sont répartis en quatre catégories : expériences d’encadrement (ex : scoutisme) et d’animation (ex : organisation d’un évènement) – engagement citoyen et bénévolat (ex : délégué de classe, volontaire pour la journée nettoyage de la ville) – expériences professionnelles (ex : baby-sitting) et stages – pratiques sportives et culturelles. Il s’agit de lister vos différentes occupations et de repérer quelles habiletés, quels savoir-être, vous y avez développés : ex : « Depuis un an, une fois par semaine, je rends visite à l’hôpital à des enfants malades, cette action traduit mon sens de la solidarité et m’a demandé de faire preuve de capacités relationnelles… ».

    Si vous prenez le temps de la réflexion, vous identifierez peut-être un début de lien entre plusieurs de vos hobbies qui traduira une attirance pour un domaine de prédilection (ex : la décoration), un type d’expérience (ex : en plein air), un style de fonctionnement (ex : devoir organiser),…

    N’hésitez alors pas à concrétiser davantage vos préférences par : un stage pendant les vacances scolaires en demandant une convention à votre lycée, l’inscription à un Mooc, le suivi d’un blog, la participation à un forum, l’abonnement à une newsletter, la rencontre de professionnels, …

    Pour ceux ou celles qui sont intéressés par les métiers de la création, n’oubliez pas de garder des preuves de vos talents pour les entretiens de sélection auxquels vous serez convié : book de photos, carnet de dessins, enregistrements, … Et si vous êtes particulièrement curieux d’en savoir davantage sur vous-même pour des études supérieures qui vous ressemblent, contactez le réseau Mental-O !

    Sylvie Cherpin

    L’avenir de notre Ado ! L’orientation scolaire est primordiale… et source d’inquiétude pour nous, parents.

    L’avenir de notre Ado ! L’orientation scolaire est primordiale… et source d’inquiétude pour les parents.

    Les conseils Mental’O : La classe de seconde est le moment idéal pour réfléchir avec votre ado à son avenir, ses envies, ses motivations. Appelez Mental’O, 1er réseau de conseillers d’orientation scolaire en France !

    La Terminale apporte son lot d’hésitations, de précipitations, de frustrations aussi ! Tant de problèmes à régler, tant de choix décisifs, de réponses à apporter, en si peu de mois… Tant de STRESS !

    Le bilan d’orientation MENTAL’O réalisé en Seconde est LA solution pour nous, parents.

    De plus et surtout, il permet à l’adolescent de mieux se connaître grâce aux questionnaires, à l’écoute et aux échanges. Avec le profil, les domaines d’activité sélectionnés à partir des compétences, des forces et de la personnalité du Jeune (tests d’orientation), complétés par l’analyse du conseiller/conseillère MENTAL’O, les choix des spécialités pour la Première seront effectués et surtout adaptés à la perspective « Post-bac ».

    Des visites (Salons des étudiants, Portes ouvertes des établissements), des rencontres avec des professionnels pourront être planifiées sereinement et réalisées afin d’analyser, référencer toutes les voies envisageables pour atteindre les objectifs fixés.

    Le projet d’orientation requiert du temps, des recherches, des questionnements et du dialogue… Il doit être le fruit d’une réflexion, d’un cheminement et de maturation.

    Prenons le temps….

    Laissons le temps, à nos Ados, de s’approprier, investir, construire, et peaufiner leur projet, leur avenir, tranquillement, sans pression, à partir de leur profil, leur potentiel et leur personnalité dévoilés par le bilan MENTAL’O… en tenant compte, bien évidemment, de leur scolarité, et de leurs envies !

    Enfin, n’oublions que, pour apprendre, acquérir de nouvelles connaissances, avoir un but est une excellente motivation ! Si le Jeune met du sens, un objectif aux apprentissages dès la Seconde, il travaillera et donnera le meilleur de lui-même !

    « La principale raison pour laquelle les hommes n’ont pas ce qu’ils veulent, c’est parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent ! »

    Elisabeth Flandrin

    Expatriés : Bilans d’orientation à Kuala Lumpur

    Expatriés : Bilans d’orientation à Kuala Lumpur

    Bien orienter son adolescent ou réorienter sa carrière n’est pas toujours chose facile en tant qu’expatrié. Pour tous les questionnements d’orientation qu’il s’agisse d’études supérieures, ou de reconversion, la méthode Mental’O est rapide à mettre en œuvre  et réalisable à distance. Marie Tallot, expatriée en Malaisie et conseillère en orientation et en reconversion, nous parle de son approche.

    Petaling street market, jalan petaling, kuala lumpur city centre,
    Petaling street market, jalan petaling, kuala lumpur city centre,

    2020, du questionnement à la remise en cause

    Après la résilience prônée en 2020, la rentrée de septembre 2021 nous demande de nous réinventer. Pour beaucoup d’entre nous, l’été a offert une pause bien méritée, mais aussi un temps de réflexion. L’occasion de faire le point, remettre à plat son année passée, se projeter dans ses objectifs, ses envies, pour les années à venir. Évoluer dans sa carrière, trouver le juste équilibre, se préparer (ou préparer son ado) pour les années d’études et les choix à venir, gagner en efficacité avec et pour son équipe… Autant d’envies et de motivations à traiter dès la rentrée. Noté dans un coin de notre tête, peut-être même dans un petit carnet… mais cette mission n’est pas simple, ce d’autant plus lorsque nous sommes expatriés à des milliers de kilomètres de la France !

    Un accompagnement par étape basé sur l’humain

    Accompagner ce type de questionnement, notamment chez des personnes en expatriation en visio, j’en ai fait mon métier. Avec l’outil Mental’o et ma formation de coaching, je prends plaisir à vous donner l’impulsion nécessaire et juste pour vos prochaines étapes et votre orientation. 

    Imaginer votre avenir idéal

    Que l’on soit étudiant et adulte actif, la première étape est de définir sa vie professionnelle idéale, définir ou redéfinir ses priorités, et envisager sa cible. Cette première étape est également l’occasion de définir le type de métier qui nous correspond, ou encore l’environnement de travail qui nous permettra de nous épanouir. Un peu comme avec un GPS, nous commençons par définir ensemble l’objectif à atteindre. C’est la « phase exploratoire ». À l’aide de tests de personnalité ciblés actuels et spécifiques, nous découvrirons votre Profil cognitif, vos motivations et intérêts professionnels, et définirons ensemble une piste à suivre, en fonction de votre profil et de nos échanges.

    Tracer le chemin idéal

    Quand on sait où l’on va, il est bien plus facile de trouver son chemin, non ? Pour les étudiants, en fonction de nos discussions et des différents questionnaires, je vous donne les clés pour un choix plus adapté à votre profil et à votre situation : faculté ou prépa ; cycle court ou longues études ; alternance ou cours magistraux…  Pour les actifs, c’est le bilan de transition qui viendra prendre le relai de la phase exploratoire et vous aidera de manière pragmatique, à définir votre plan de carrière. Le plus de la méthode : permettre de mettre en regard vos points forts et vos projets professionnels !

    Une approche basée sur l’écoute et l’expérience

    Après plus de 10 ans dans de grandes multinationales, j’ai suivi mon mari dans un projet d’expatriation en famille. J’ai saisi cette occasion pour obtenir ma certification de coaching et pour me former à la méthode Mental’O. Ces différentes expériences me permettent une approche pragmatique et rationnelle, toujours conjuguée à    une véritable attention à l’humain. Après de mes différents bilans d’orientation ou de transition, j’accompagne régulièrement mes clients dans des phases de coaching pour les aider à atteindre l’objectif défini ensemble.

    Mais pour bien se comprendre, mieux vaut se parler, non ?

    Créatifs, valorisez votre profil !

    Armelle Riou :
    comment valoriser un profil créatif !

    Voici les éléments évoqués dans cette vidéo concernant l’orientation et la valorisation des profils créatifs.

    Qu’est-ce qu’être créatif ?

    C’est avoir des idées et avoir envie de les exprimer, de les divulguer. Assez rares sont les filières d’études qui favorisent cette opportunité. C’est pourquoi les créatifs sont souvent malheureux à l’école. Pourtant, si on respectait leur singularité, ils apporteraient un regard nouveau et original, bénéfique pour tous. 

    Comment exprimer sa créativité ?

    Une 1ère condition est un environnement favorable : les start-up, les sociétés qui travaillent en agile, dont les équipes sont souvent jeunes et multiculturelles, aiment recruter des individus inventifs pour innover et garder une longueur d’avance sur leur marché.

    Mais il y a une 2ème condition : il est important, pour ces créatifs, d’avoir un ou des moyens d’expression performants. Oubliez le génie de Léonard de Vinci et valorisez vos atouts, quels qu’ils soient, selon votre personnalité. La culture joue un rôle central car c’est souvent en faisant des liens entre des domaines apparemment éloignés que l’on peut proposer des approches nouvelles.

    Quel est votre profil créatif ?

    Il n’y a pas un profil créatif, mais plusieurs. On peut répertorier au moins 4 grands profils-types.

    • Le créatif littéraire : il a soif de connaissance, il lit beaucoup et sait synthétiser par la pensée des notions complexes. Il rédige de façon fluide et se révèle donc être un bon communicant. Journaliste, essayiste, attaché de presse, rédacteur, community manager, il pourra s’exprimer dans la communication, le marketing, ou plus largement la sociologie et les sciences humaines.
    • Le créatif artistique : il a une belle imagination et aime sortir du cadre. Il maîtrise le dessin, le graphisme, l’expression plastique et sait utiliser différentes techniques pour mener à bien des projets ou réaliser des installations. Il a un sens inné de l’esthétique. Sa sensibilité lui apporte également une bonne capacité d’anticipation pour, par exemple, repérer des tendances. Graphiste, illustrateur, styliste, décorateur, il pourra s’éclater dans les arts appliqués, l’artisanat d’art, la mode, l’événementiel. 
    • Le créatif technique : il a un bon sens pratique, il apprécie les tâches concrètes et est à l’aise avec les nouvelles techno. Souvent habile de ses mains et possédant une bonne vision 3D, il peut occuper des fonctions allant de la conception à la production. UX designer, développeur informatique, chef de chantier ou ébéniste, il pourra s’épanouir dans le digital ou dans des secteurs plus traditionnels comme le BTP ou l’artisanat.
    • Le créatif scientifique : Disposant d’un esprit analytique, il a de bonnes capacités d’abstraction. Logique et rigoureux, il aime conduire des recherches. Ingénieur, architecte ou chercheur, il pourra intégrer un service Innovation dans l’industrie ou travailler dans l’informatique, l’IA, le médical, les nanotechnologies, l’écologie ou bien sûr la recherche fondamentale.

    Si vous vous êtes reconnu mais que vous n’êtes pas sûr, si vous sentez que vous avez besoin de faire le point sur vos potentiels ou que vous voulez évaluer votre projet et trouver les éléments pour le sécuriser, n’hésitez pas à contacter nos conseillers d’orientation pour avoir un avis éclairé.

    Vous vous êtes reconnu ? Alors l’avenir vous est ouvert. Aiguisez vos talents, affûtez vos moyens d’expression pour assumer pleinement votre profil créatif !

    Lycée, Parcoursup’, post bac : quelles études pour un monde post COVID ?

    Lycée, Parcoursup’, post bac : quelles études pour un monde post COVID ?

    Et si, avec ce confinement, les jeunes se penchaient sur le monde des métiers qui se restructure ?

    De la même façon que leurs parents ont à veiller sur la continuité pédagogique de leurs enfants, les jeunes (lycéens et étudiants) peuvent profiter de cette période unique pour observer la recomposition des activités professionnelles des adultes.
    Parce que l’autorisation des différents secteurs économiques à reprendre leur activité va être progressive, nous allons avoir l’occasion d’avoir une meilleure lisibilité de ceux-ci et de leur imbrication. Cette nouvelle construction va participer à celle de l’orientation des jeunes.
    Ainsi, si on a bien repéré les maillons indispensables à la chaîne alimentaire, qu’en est-il des autres systèmes ? Il s’agit alors de s’intéresser aux actualités de son environnement pour pouvoir distinguer la place qu’occupent les différentes organisations : quel est leur univers respectif, quels sont les différents besoins couverts ?
    Donc cette fâcheuse aventure peut permettre aux jeunes d’aborder les familles de métiers sous un angle plus facile d’accès et d’interroger ceux-ci par rapport à leurs envies, leurs goûts personnels

    La e-life que nous menons remet en question les formes de travail

    Par ailleurs, la e-life que nous menons pendant ces longues semaines peut amener les jeunes à questionner les différentes formes de travail : Pourquoi certains métiers ne peuvent-ils être réalisés que partiellement ou pas du tout en télétravail ? Quels profils de personnes peuvent s’affranchir ou pas de vrais contacts humains au niveau professionnel ? La créativité n’est-elle pas une des compétences clés de demain car source d’adaptation par la capacité à innover ? Enfin cette crise offre aux jeunes qui peinent à concevoir ce qu’on entend par bénévolat de multiples exemples inspirants dont ils peuvent se rapprocher pour expérimenter le volontariat et étoffer leur CV.

    Réfléchir son parcours scolaire avec un conseiller d’orientation Mental’O

    J’appelle donc les jeunes à rester actifs vis-à-vis du troisième trimestre (confirmation des spécialités, réponses sur Parcoursup,…) mais aussi à échanger avec leurs proches sur ces questions conjoncturelles. Je leur donne rendez-vous dès avant l’été pour analyser, cette fois-ci ensemble et plus en détail, leur propre profil grâce aux tests d’orientation et au bilan exploratoire de Mental’O !

    Sylvie Cherpin

    Contacter
    Sylvie Cherpin

    Conseillère d’orientation scolaire
    et professionnelle Mental’O

    Zone :
    Paris, Ile-de-France, Vichy

    Une conseillère Mental’O remporte un prix entreprenariat en Afrique !

    Nasrine Faucheux, conseillère Mental’O, remporte un prix entreprenariat en Afrique !

    Nasrine Faucheux (à gauche) avec la Présidente de WIA, Hafsat Abiola

    La Fondation Women in Africa Philanthropy a lancé le projet WIA 54 destiné aux femmes entrepreneurs africaines susceptibles de façonner l’Afrique de demain. Chaque année depuis 2017, ce prix récompense 54 femmes entrepreneurs de chacun des 54 pays africains. 

    Nasrine Faucheux, conseillère Mental’O basée à Maurice, coach scolaire certifiée et consultante en orientation professionnelle, a été sélectionnée comme lauréate 2019 Ile Maurice de ce concours WIA54 pour femmes entrepreneures innovantes à travers le continent africain. Nasrine a été choisie lauréate pour Maurice après avoir créé OrientU, une entreprise spécialisée dans le coaching scolaire et l’orientation professionnelle pour jeunes et adultes, utilisant la méthodologie Mental’O dans le cadre de ses activités. 

    Le Sommet annuel de Women In Africa, qui s’est tenu à Marrakech, au Maroc, le 27 et 28 juin 2019, a rassemblé plus de 550 femmes de 80 pays pour débattre du thème « Comment les femmes africaines engagent le monde et créent un nouveau paradigme? », Avec des sessions tenues sur les relations entre l’Afrique et l’Europe, les États-Unis et l’Asie, et une série d’événements et de masterclass sur des thèmes tels que la finance, les femmes dans les médias et la formation féminine à l’innovation numérique. Il représente un événement unique qui met en valeur le dynamisme, la créativité et le talent des femmes travaillant pour un avenir meilleur sur tout le continent, dans des secteurs aussi divers que l’agriculture, la technologie, l’éducation et la santé.

    Photo promotion WIA 54 2019

    Promotion et lauréates 2019 au Sommet annuel de Women In Africa à Marrakech

    Mental'O ajoute une nouvelle corde à son arc : le Bilan de profilage pour la gestion des RH

    Mental’O ajoute une nouvelle corde à son arc : le Bilan de profilage pour la gestion des RH

    Initialement positionnée sur le marché de l’orientation scolaire, la société Mental’O a récemment ajouté une corde à son arc en lançant un Bilan de Profilage, qui permet aux gestionnaires RH d’avoir une connaissance plus approfondie des candidats ou des salariés qu’ils accompagnent. Les explications d’Armelle Riou, présidente de Mental’O.

    Quelle est la genèse de Mental’O ?

    J’ai créé la société en 2014, après avoir mené des missions de consulting en entreprise et après avoir accompagné, en tant que responsable pédagogique d’un Master 2, des étudiants dans leur orientation scolaire. À l’occasion de cette expérience, je me suis aperçue que certains étudiants étaient en situation d’échec, non pas parce qu’ils n’étaient pas « scolaires », mais parce qu’ils n’étaient pas à leur place. J’ai alors construit une méthode pour accompagner ces jeunes, qui a bénéficié d’un bon bouche-à-oreille. Après avoir construit mes propres tests, j’ai créé la société Mental’O et j’ai développé, en 2018, un pôle dédié au profilage et aux carrières, pour adresser la cible des professionnels RH. Il se matérialise aujourd’hui par un outil appelé Bilan de Profilage, qui permet aux gestionnaires de carrière de mieux prendre en compte l’humain, dans toutes ses dimensions. 

    Comment se déroule un Bilan de Profilage ? 

    Notre Bilan de Profilage est plus complet qu’un test d’aptitudes professionnelles. Son approche – plurielle – permet d’identifier la singularité de chaque individu. Concrètement, nous administrons, par le biais de notre plateforme numérique, quatre tests, via un seul questionnaire de 200 questions. Le premier décèle les intelligences multiples, c’est-à-dire la manière dont les individus apprennent, font preuve de logique… Le second est un test de personnalité, qui a été étalonné sur les jeunes générations et qui permet de savoir ce qui pousse un individu à agir, à travailler. Le troisième test sonde les intérêts professionnels : il interroge l’individu sur ce qu’il aime faire. Le dernier test porte sur la personnalité et est basé sur le modèle des « Big 5 ». Le temps de passation de Bilan de Profilage est d’environ 30 minutes. La lecture des résultats est ensuite immédiate.

    Dans quels contextes RH peut-il être utilisé ? 

    Le Bilan de Profilage permet d’enrichir les échanges pendant un entretien, quel qu’il soit. Il peut être utilisé dans un contexte de recrutement bien sûr, mais aussi d’évolution de carrière, de reconversion professionnelle, de formation, de promotion interne, de team building… Notre outil est utilisé par des cabinets de recrutement, d’outplacement, des sociétés d’intérim, des cabinets de gestion RH qui font du profilage de carrières. Certains coaches l’utilisent également pour accompagner leurs clients souhaitant réaliser un bilan de compétences. Cette variété d’utilisateurs est possible grâce au modèle économique de Mental’O : nous ne commercialisons pas de licence d’utilisation annuelle, mais des packs de tests à des prix compétitifs. En 2019, nous prévoyons de développer une version anglophone de ce test pour répondre aux besoins de nos clients étrangers.

    Article d’Aurélie Tachot à retrouver sur ExclusivRH

    Avez-vous le profil pour monter votre entreprise ?

    Avez-vous le profil pour monter votre boîte ?

     

    Une coproduction Mental’O – Figaro Étudiant

    Envie de créer votre boîte ? Pour cela, il est préférable d’avoir un projet pertinent et viable. Mais pas seulement. Il est utile et même nécessaire d’avoir le profil d’un entrepreneur. 

    Monter sa boîte, c’est une question de caractère

    Avant la création, vous allez finaliser votre projet, rédiger un business plan, chercher des fonds, convaincre plein de gens, et, à un moment donné, décider de donner le top départ. Toutes ces étapes, ainsi que celles qui vont suivre, seront franchies d’autant plus aisément que vous aurez des compétences, mais surtout le caractère adéquat.

    Au niveau des compétences, à part, bien sûr, la maîtrise de votre cœur de métier, il est important d’avoir des connaissances en gestion, des notions juridiques, une aisance sur le web, sans être un spécialiste. Cela vous permettra d’échanger valablement avec votre expert-comptable, votre juriste, votre agence digitale, 3 partenaires-clés à vos côtés.

    Mais revenons aux questions de tempérament.

    Les qualités nécessaires pour monter son entreprise

    La passion et l’énergie

    Vous serez le fan inconditionnel de votre projet pour en parler avec enthousiasme. Transmettre votre élan vous permettra de mobiliser les autres autour de vous et de bien démarrer.

    L’indépendance et l’autonomie

    Sauf si vous êtes le prochain Zuckerberg, vous n’allez pas devenir richissime en 2 ans, et si oui : bravo ! La motivation principale des créateurs est la soif d’indépendance. Pas de patron… ce sera à vous de trouver en vous-même les ressources et l’autonomie pour avancer. C’est une vraie liberté qu’il faut chérir et assumer.

    La détermination et la persévérance

    La création s’apparente plus à un marathon qu’à une petite balade sur la plage. Il y a des hauts et des bas et votre enthousiasme, votre ambition, doivent pouvoir s’exprimer dans la durée. 

    La créativité

    Au fil du temps, on découvre que tout ne se passe pas comme prévu, et c’est justement ce qui est passionnant ! Il est alors nécessaire de se remettre en cause, d’innover pour s’adapter à la nouvelle donne. Avoir des idées et savoir évoluer, c’est développer l’agilité de votre entreprise, une force des start-up qui réussissent.

    Des aptitudes commerciales 

    Vous serez l’ambassadeur de votre concept et de vos produits. Vous allez vendre vos idées et aussi négocier avec des prestataires. Les qualités humaines qui permettent de développer des partenariats gagnant-gagnant sont un réel atout pour entreprendre.

    Le goût du challenge et de la prise de risque

    Si vous craignez l’avenir, si vous êtes anxieux à l’idée de ne pas avoir de visibilité sur votre activité, si vous avez besoin de certitudes, alors il y a de fortes chances que vous ne vous lanciez pas ou que cela soit douloureux. Il est vain d’espérer tout maîtriser. Il faut accepter la prise de risque inhérente à la création d’entreprise et la transformer en challenge motivant pour vous et vos partenaires.

    Votre profil ne correspond pas à 100% à cette description idéale ?

    Alors, si vous ne vous sentez pas sûr, que vous avez besoin de faire le point sur vos potentiels ou que vous voulez évaluer votre projet et trouver les éléments pour le sécuriser, n’hésitez pas à contacter nos conseillers d’orientation pour avoir un avis éclairé.

    Voici le conseil que je donne aux porteurs de projet que j’accompagne : si vous pensez qu’un jour vous pourriez regretter de ne pas vous être lancé, alors lancez-vous !

    Comment réussir sa lettre de motivation pour entrer en classe prépa

    Comment réussir sa lettre de motivation pour entrer en classe prépa

    Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O
    «Montrez que vous en avez sous le pied»
    conseille Armelle Riou de Mental’O.

    1. Montrez qui vous êtes

    Faites une lettre personnalisée, parlez de vous et ne cherchez pas à copier un modèle trouvé sur Internet: à coup sûr votre lettre manquerait d’argumentation et de personnalité, cela pourrait être contre-productif. Si vous vous engagez en classe préparatoire, vous devez être prêt à faire un travail personnel ; considérez la lettre de motivation comme votre premier exercice de ce type. D’où l’importance de faire votre introspection au moment d’écrire votre lettre. Vous pouvez, sur un brouillon, noter toutes les idées, tous les faits qui vous caractérisent, vous, même ce qui peut vous paraître anodin.

    En introduction, consacrez d’abord une ou deux lignes pour vous présenter: votre lycée, votre filière et les éventuelles options ou parcours que vous suivez».

    Si vous avez obtenu des prix: concours général, concours national de la résistance, olympiades de chimie, Big challenge.. C’est le moment. Cela montrera que vous n’avez pas peur de la compétition.

    • À lire – Comment intégrer Ginette et ses prépas scientifiques d’excellence

    2. Explicitez votre choix d’orientation

    «Dans les paragraphes suivants, veillez à répondre à ces trois questions: pourquoi est-ce que je choisis la prépa? Pourquoi est-ce que je choisis cet établissement en particulier? Pourquoi est-ce que vous pensez réussir dans cette voie sélective? Si vous n’avez pas de projet professionnel précis, mentionnez au moins un secteur qui vous intéresse, ou une fonction, ainsi que les écoles que vous visez d’intégrer par la suite. Cela suppose que vous vous renseignez sur les débouchés de la prépa: les prépas élitistes ne permettent pas d’accéder aux mêmes écoles que les établissements plus accessibles.»

    « Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le » Armelle Riou

    3. Montrez que vous êtes taillé pour la prépa

    « La prépa est un type de formation exigeant. Il ne s’agit pas de passer un examen mais de réussir des concours. Expliquez pourquoi la prépa constitue pour vous la meilleure formation pour remplir vos objectifs personnels et professionnels. Et aussi, montrez que vous en avez sous le pied. Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le. Si vous préférez être encadré plutôt que de travailler en autonomie, mentionnez-le et illustrez vos propos par des exemples. Mentionner vos différents jobs d’été montre par exemple que vous êtes débrouillard et travailleur. Rappeler que vous jouez dans une équipe de foot reflète votre goût pour la victoire et le challenge. »

    4. Adaptez la forme au type de prépa souhaité

    « Toute lettre doit refléter d’excellentes capacités rédactionnelles. Néanmoins, il est utile d’adapter son discours en fonction du type de prépa que vous visez. Pour une prépa littéraire, sortez votre plus belle plume et mettez en avant votre goût pour la culture et votre culture générale. Pour une prépa scientifique, le ton doit être plus factuel et le discours plus concis: le candidat doit aller droit au but. Enfin, pour une prépa en commerce, le candidat doit mettre l’accent sur ses qualités personnelles et son expérience de vie: il doit insister sur la dimension humaine. Enfin, vérifiez si l’on vous demande une lettre manuscrite ou dactylographiée. Ne pas tenir compte de la consigne, même avec une excellente lettre, risque de vous pénaliser. »

    • Lire aussi – Après la prépa, «le choc d’une nouvelle vie»

    5. Faites relire la lettre par plusieurs personnes

    « Avant d’envoyer votre dossier de candidature, faites relire votre lettre par plusieurs personnes. En premier lieu, demandez l’avis de vos proches qui peuvent vous suggérer des arguments que vous auriez oubliés, puis sollicitez une personne dont vous êtes plus éloigné. Son jugement sur vous sera plus objectif et exigeant, elle saura mieux se mettre dans la peau d’un recruteur. Ne lésinez pas sur les brouillons: réécrivez jusqu’à ce que vos lecteurs soient convaincus. La lettre doit donner envie à votre recruteur de vous rencontrer. Un petit détail marquant, insolite ou drôle peut vous démarquer des autres candidats. Un jeune que j’ai accompagné expliquait dans sa lettre qu’il était passionné de cerf-volant. En entretien, son recruteur s’est souvenu de ce candidat grâce à ce détail ! »

    Source : Figaro Etudiant

    Comment répondre aux propositions de Parcoursup ?

    Comment répondre aux propositions de Parcoursup ?

    Conseils d’expert : c’est l’heure de saisir vos vœux dans Parcoursup !

    Parcoursup le retour … La plateforme nationale qui permet aux élèves de Terminale et de Bac + 1 en réorientation de s’inscrire dans la plupart des formations supérieures va devoir faire ses preuves ; elle ouvre dans une ambiance survoltée du côté des lycéens comme du côté des enseignants. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est attendue au tournant… en espérant qu’il ne s’agira pas d’un rond point pris d’assaut par des gilets jaunes alliés à des stylos rouges !
    Parcoursup revendique une noble vocation en lien avec la fameuse « loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel » : aider chaque jeune à mieux s’orienter et à mieux s’insérer dans l’enseignement supérieur. Il semble pourtant que ce soit compliqué en l’état actuel de notre système éducatif …

    La loi des grands nombres

    La problématique de départ est de caser plus de 800 000 élèves dans un établissement supérieur. C’est pourquoi Parcoursup, qui est un grand progrès par rapport à son ancêtre APB, fonctionne comme elle sous forme de moulinette des notes : c’est facile, c’est rapide et cela peut paraître justifié. Il faut féliciter le Ministère qui a introduit l’an dernier de nouveaux éléments dans la procédure afin de la rendre plus humaine et plus transparente. (Rappelons que cela faisait suite à une mise en demeure de « cesser de prendre des décisions concernant des personnes sur le seul fondement d’un algorithme et de faire preuve de plus de transparence »). Une petite révolution culturelle qui a conduit à la suppression du classement des vœux et à la mise en place des « attendus », de la « fiche Avenir », de la production d’un CV et d’une lettre de motivation par les candidats. De belles intentions … Mais sérieusement, est-ce que toutes les formations – et notamment les filières publiques « tendues » – peuvent s’engager à avoir une lecture de chaque dossier par un enseignant ? Bien sûr que non ! Ce qui sous-entend que des centaines de milliers de lettres de motivation sont écrites (ou parfois pompées sur internet) … pour rien. Quel gâchis !

    La quadrature du cercle

    Par ailleurs, aucune procédure ne peut repousser les murs ni créer de nouvelles places dans les amphis bondés des universités qui drainent plus de la moitié des effectifs gérés par Parcoursup. Des jeunes vont forcément – encore cette année – rester à la porte du supérieur ; mais finalement assez peu (66 000 en septembre 2018). Pour contrer ce phénomène qui nuit considérablement à l’image de Parcoursup, le Ministère a travaillé sur plusieurs axes, dont :

    1) un calendrier plus compact qui devrait donc libérer des places plus tôt pour les non-admis : pourquoi pas !?

    2) la communication par les établissements, en plus du classement du candidat sur la liste d’attente, du rang du dernier intégré de l’année passée pour que le jeune puisse mieux évaluer ses chances : oui, bien sûr !

    3) l’intégration de nouvelles formations dans la plateforme pour augmenter globalement le nombre de places proposées via Parcoursup, sachant que le Ministère a évoqué l’idée d’imposer cette procédure de recrutement à toutes les formations publiques et peut-être même privées : c’est là que le bât blesse !

     Tout d’abord parce que le nombre de places disponibles au total ne va pas être plus élevé. Il s’agit seulement d’un transfert qui ne pourra en aucun cas améliorer la bonne adéquation entre la formation et le profil de l’étudiant.

    Un problème mal posé ?

    On reste ici dans une vision quantitative alors que le sujet est qualitatif. L’orientation est avant tout une question individuelle et renforcer l’intervention de la procédure nationale ou envisager ce qui pourrait devenir un monopole me paraît non seulement liberticide mais également inefficace. Les chiffres de réussite dans le supérieur sont alarmants, comme le reconnaît le Ministère : à peine plus de 40% des nouveaux bacheliers réussissent en Licence 1 – cela devrait être une grande cause nationale !
    Or, il ne s’agit pas toujours d’un problème de niveau académique mais de mauvaise orientation avec des choix faits par défaut ou sur des critères qui ne valorisent pas les différentes facettes de l’individu.

    Et pour la fraction des éléments qui s’écartent de la moyenne ?

    Qu’en est-il des profils atypiques ?Ces jeunes créatifs, ces fortes personnalités, ces futurs entrepreneurs, par exemple, qui peuvent connaître des difficultés pour rentrer dans le moule que leur propose le lycée mais qui souvent s’épanouissent plus tard ? Il y a de fortes chances qu’ils soient mal évalués et plombés par des appréciations défavorables. D’autant qu’à ma connaissance, très peu de lycées ont un véritable suivi de leurs anciens élèves au delà du bac. La question se pose : le corps enseignant du secondaire est-il vraiment légitime pour préjuger de la réussite de tous les élèves ? Connaît-il suffisamment la diversité des différentes formations et les évolutions du monde du travail ?
    Les établissements qui choisissent de recruter leurs étudiants sans passer par la plateforme nationale recherchent avant tout des profils, des personnalités, des talents. Leurs procédures de recrutement sont souvent plus longues, plus complexes, plus coûteuses donc, avec des concours propres ou des épreuves originales parfois. Dans ce cas, les notes et les bulletins ne sont pas prépondérants. Certains établissements ne les regardent même pas. C’est pourquoi chez Mental’O, nous recommandons aux jeunes qui ne sont pas en tête de classe une double stratégie qui intègre des candidatures hors de la procédure nationale.

    Parcoursup : une équation du second degré à plusieurs inconnues. Nos conseils pour réussir cette étape

    Parcoursup : une équation du second degré à plusieurs inconnues. Nos conseils pour réussir cette étape

    1  Anticipez

    Effectivement, il est préférable de mûrir son projet d’orientation en commençant le plus tôt possible, idéalement en seconde ou en première. A défaut, élèves de terminale, commencez dès ce soir … mais avec la bonne méthodologie.

    2  Réfléchissez dans le bon ordre

    Raisonnez en 3 étapes, comme pour un voyage : 1 la destination 2 le parcours 3 la préparation

    3  Faites un tour d’horizon de vous-même

    La 1ère étape est de définir votre projet professionnel. Pour cela, vous allez faire un bilan exploratoire en tant que personne, au-delà de vos résultats scolaires, un tour d’horizon de vous-même sous différents angles : vos aptitudes, ce qui vous motive, ce qui vous éclate etc. À partir de cette analyse très personnelle, vous allez choisir votre orientation et programmer votre GPS.

    4  Ne pensez pas seulement en terme de métier

    Peut-être allez-vous identifier un métier spécifique qui vous plaît et qui convient à vos aptitudes. Mais, plus probablement, votre analyse vous conduira à un projet professionnel plus large que vous pouvez définir selon une fonction ou un secteur d’activité ou les deux. Vous saurez dans quelle direction partir, sans vous engager sur un chemin trop étroit.

    5  Identifiez vos chemins possibles

    La 2ème étape, la 2ème seulement, est d’identifier le meilleur parcours de formation pour vous. Il y a souvent plusieurs trajets possibles et il faut choisir celui qui vous convient le mieux. Pour les études, il faut tenir compte de votre profil scolaire, viser haut et surtout viser juste. Par exemple, si l’ingénierie vous attire, vous pouvez bien sûr envisager une classe prépa (pour les meilleurs élèves très scolaires), une école d’ingénieur post-bac (admission sur concours et/ou dossier), mais aussi passer par un IUT pour rejoindre une école au niveau bac + 3 (à condition d’avoir un très bon classement).

    6  Consultez les programmes

    Il est vivement conseillé de regarder de près les programmes avant de faire vos vœux, ce qui n’est pas toujours un réflexe pour les lycéens. Par exemple, si vous êtes intéressé par la gestion ou le commerce, détaillez les programmes du DUT TC (Techniques de commercialisation) et du DUT GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations), ce sera une info capitale dans votre choix.

    7  Assistez aux journées portes ouvertes

    Au-delà du choix de la filière d’études, il vous faut opter pour des établissements. Allez sur place, humez l’air ambiant, discutez avec des étudiants, imaginez-vous dans ces lieux…

    8  Utilisez les modules de recherche de Parcoursup

    La plateforme nationale s’est considérablement enrichie et est une mine d’or pour mieux connaître les formations (seulement celles qui recrutent via ce site bien sûr !). Fouillez dans les différents onglets du bouton “Détails”, vous aurez plein de renseignements sur les caractéristiques, les débouchés, les frais de scolarité … Autant de critères qui vont guider vos choix.

    9  Évaluez vos chances d’admission

    Point crucial : comment évaluer vos chances d’intégrer les formations pressenties ? Le Ministère a demandé aux établissements d’inscrire des informations précieuses pour vous : le nombre de places et le nombre de vœux effectués l’an dernier, et aussi le rang du dernier intégré (nouveauté 2019 – pas encore en ligne partout). Vous avez également une partie ‘Examen du dossier’ qui indique les critères de recrutement, ces critères pouvant être différents d’un établissement à l’autre pour le même choix de filières. Un onglet à consulter absolument pour vous permettre de mieux comprendre le système de sélection et de vous inscrire où vous avez le plus de chances d’être admis, en fonction de votre profil scolaire.

    10  Impliquez-vous dans vos dossiers

    Passez du temps sur vos dossiers de candidature (vous avez jusqu’au 3 avril) : lisez bien les attendus, appuyez-vous sur les infos récoltées via Parcoursup, lors des journées portes ouvertes, dans les discussions avec les étudiants, les enseignants etc. Rédigez une lettre de motivation très personnalisée qui vous sert de base puis adaptez-la au cursus visé. Enfin, travaillez votre CV et n’oubliez pas de faire part de toutes vos expériences, sans vous censurer. On n’attend pas de vous des années de métier, mais quelques particularités permettant de mieux cerner votre personnalité. Ensuite, il faut anticiper votre préparation, comme le ferait un sportif. Vous allez passer des entretiens, des concours, des épreuves de sélection, il faut vous entraîner et arriver dans les meilleures conditions pour réussir.

    11  Faites votre classement personnel

    Le calendrier Parcoursup sera accéléré cette année et vous devrez répondre plus rapidement aux formations qui auront admis votre candidature. Aussi, il est préférable de faire une hiérarchie de vos vœux, juste pour vous-même, afin d’être le plus clair possible dans votre stratégie d’inscription. Ceci est à faire tranquillement, d’ici mi-mai.

    12  Considérez aussi les formations hors Parcoursup

    Parallèlement à Parcoursup, je vous conseille de lister les formations qui ne recrutent pas via la plateforme nationale. Ceci est nécessaire si vos bulletins ne sont pas très bons. Les établissements qui ne sont pas répertoriés sur Parcoursup ont généralement des critères de sélection moins scolaires et s’intéressent plus à la personnalité de l’élève, ce qui laisse plus d’espace aux profils atypiques.Dans tous les cas, je conseille aux jeunes qui ne sont pas en tête de classe d’adopter une double stratégie qui intègre des candidatures dans et hors de la procédure nationale.

    Mon vœu en ce début d’année 2019 : que chacun d’entre vous, quel que soit son profil, ait la joie de choisir son orientation et de réussir son parcours.

    Contactez un conseiller Mental’O qui vous aidera dans cette démarche rafraîchissante pour votre avenir !

    Coaching en orientation scolaire et professionnelle

    Coaching en orientation scolaire et professionnelle

    Voir l’interview d’Armelle Riou par Sophie Tarlé du Figaro Étudiant

    Extrait de l’interview d’Armelle Riou Fondatrice de Mental’O orientation scolaire et professionnelle.

    INTERVIEW – Alors que l’élève passait de classe en classe sans se poser de question, il est temps pour lui de choisir son avenir. Armelle Riou explique ce que peut proposer un coach d’orientation.

    Comment s’y prendre quand on ne sait pas quoi faire comme études. C’est la question souvent posée à Armelle Riou, fondatrice du cabinet d’orientation Mental’O. Ses coaches présents dans toute la France reçoivent des jeunes et leurs parents désemparés. Test d’orientation et longues discussions avec la famille sont nécessaires pour se décider peu à peu sur son avenir.

    « Cela rend très heureux les parents que quelqu’un décrive leur enfant autrement que par le prisme de ses notes » Armelle Riou, fondatrice de Mental’o

    Figaro Etudiant-Que répondez-vous à un jeune qui ne sait pas quelles études faire ?

    Armelle Riou-Il est très fréquent que des parents viennent nous dire que leur enfant n’a aucune idée de ce qu’il veut faire. Mais quand je vois le jeune, je suis surprise de voir qu’il a déjà pas mal d‘idées en tête. Plus que des études, nous essayons d’abord de voir son orientation en termes de projet professionnel. Comme je dis souvent, naviguer avec un GPS sans savoir où l’on va, ne mène nulle part.

    Les jeunes que vous recevez sont-ils très angoissés ?

    Les parents sont nettement plus angoissés que leurs enfants. Les parents veulent la sécurité de l’emploi, les jeunes cherchent d’abord un sujet qui les intéresse, une ambiance dans laquelle ils aimeraient bien travailler. Ils ne sont pas forcément accros au CDI (contrat à durée indéterminée). Les voies plus chaotiques leur font moins peur. Les jeunes sont plus optimistes que leurs parents. Et c’est tant mieux.

    Quels outils proposez-vous aux jeunes pour s’orienter ?

    Je n’ai pas de baguette magique, mais grâce à des outils et une discussion avec le jeune, nous parvenons à faire plusieurs propositions. Le jeune commence par passer nos tests qui permettent de faire un tour d’horizon complet de sa personnalité: fonctionnement intellectuel, test de ses motivations et un « RIASEC », qui permet de mieux cibler ses goûts. Ce test mis au point à l’origine par John Holland, permet d’identifier six types de personnalités: réaliste, investigateur, artistiques, social, entreprenant, conventionnel (RIASEC). Ce type de test identifie non pas ce que la personne sait faire mais ce qu’elle aime faire. Ce qui permet de faire émerger le projet professionnel, en tenant compte d’autres critères que le bulletin scolaire. En général, les parents reconnaissent bien leur enfant. Cela les rend très heureux que quelqu’un le décrive autrement que par le prisme de ses notes.

    Et pour les aider à choisir les études ?

    Nous utilisons aussi d’autres outils que nous avons mis au point, notamment celui qui permet de savoir pour quel type d’étude le jeune est fait. Pour certaines professions, il n’y a pas 36 chemins pour y arriver. Pour médecine ou avocat, il y a une corrélation parfaite entre le projet et les études. Dans les études d’ingénieur ou de commerce, c’est moins simple. Il existe alors plusieurs voies: le DUT, le BTS, la classe préparatoire, l’école post-bac en France, voire une université étrangère. On essaie de faire plusieurs propositions en fonction de son potentiel intellectuel, s’il en a sous le pied, ou s’il est déjà à son maximum. A-t-il le sens de la compétition? Se sent-il capable de passer des concours? A-t-il envie de trouver un travail rapidement?

    Prenez vous en compte la personnalité ?

    Un autre test permet de mieux connaître leur manière de vivre. Est-ce que le jeune est capable de vivre seul, est-il influençable. En terminale, ils sont bien souvent très encadrés. Ce n’est pas le cas dans le supérieur, surtout à l’université. Enfin, les compétences comportementales (softskills en anglais) sont aussi importantes. Le simple fait d’être à l’heure, d’être rigoureux, d’être fiable: ce sont des compétences aussi essentielles.

    Comment identifier ses points forts ?

    Comment identifier ses points forts ?

    Lorsqu’on fait la liste de ses points forts, on a tendance à mélanger des éléments de nature différente : des compétences, des traits de caractère, des expériences … mais on oublie souvent d’identifier nos aptitudes cognitives. Il faut dire que la notion d’intelligence est plutôt taboue. Eh bien, décomplexez-vous et prenez conscience de votre intelligence, pardon … de vos intelligences !
    Par Armelle Riou, Présidente de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle.

    Voir la suite de l’article sur rebondir.fr

    Extrait de l’interview d’Armelle Riou sur Rebondir.fr :

    Qu’est-ce que l’intelligence ?

    “C’est ce que mesure mon test”, a répondu Binet, confirmant ainsi sa conception quantitative de l’intelligence. Le QI (que je ne remets pas en cause) propose un étalon unique et universel des facultés mentales mais le psychologue américain Howard Gardner (né en 1943) a bousculé ces croyances et élargi considérablement nos connaissances sur la notion d’intelligence. En 1983, il publie Frames of mind : the Theory of multiple intelligences(1), une approche révolutionnaire qui le fera connaître comme le père de la Théorie des Intelligences Multiples. Pour lui, “l’intelligence implique la capacité à résoudre des problèmes ou à produire des biens ayant une valeur dans un contexte culturel ou collectif précis”.
    Après avoir étudié les capacités cognitives de publics particuliers : accidentés de la route, autistes savants, élèves en échec scolaire, il arrive à la conclusion qu’il y a plusieurs formes d’intelligence dont nous sommes tous dotés et que nous développons individuellement dans des proportions variables.

    La théorie des Intelligences Multiples

    Cette théorie veut que chaque individu utilise des facultés différentes pour accomplir diverses tâches. Mais plus encore, au cœur de cette approche, se trouve la certitude que l’individu peut progresser tout au long de sa vie et développer chacune de ses intelligences à divers degrés.
    Pour ce faire, il suffit de les stimuler suffisamment. Grâce à des exercices simples de la vie quotidienne, des intelligences moins présentes peuvent éclore et des intelligences dominantes vont s’épanouir encore davantage. Encore faut-il prendre conscience des formes d’intelligence que l’on a particulièrement développées et celles qu’on laisse traîner au fond de cette formidable boîte à outils qu’est notre cerveau…


    Quelles sont vos intelligences dominantes ?

    Faites un petit exercice d’introspection et osez identifier vos intelligences dominantes selon les définitions suivantes :

    L’intelligence intrapersonnelle

    Howard Gardner la définit comme la faculté de se former une représentation de soi précise et fidèle, et de l’utiliser efficacement dans la vie.

    L’intelligence interpersonnelle est la capacité à comprendre les autres, ce qui les motive, comment ils travaillent, comment agir avec eux.

    L’intelligence kinesthésique est la capacité à résoudre des problèmes ou à produire des biens en utilisant tout ou partie de son corps.

    L’intelligence logique est l’aptitude à la logique, aux mathématiques et aux sciences en général.

    L’intelligence verbale : on l’appelle aussi intelligence langagière ou linguistique. Il s’agit de la capacité à utiliser le langage de façon pertinente pour s’exprimer et pour communiquer.

    L’intelligence spatiale est la capacité à agir dans l’espace en s’en construisant une représentation mentale.

    L’intelligence musicale ou auditive. Il s’agit de l’aptitude à reconnaître et à restituer les sons, les rythmes, les tonalités, voire à interpréter ou à créer des œuvres musicales.

    L’intelligence naturaliste. Il s’agit de la capacité à reconnaître et à classifier les espèces présentes dans l’environnement et, plus généralement, l’aptitude à développer un savoir étendu concernant le monde vivant.

    Les huit formes d’intelligence selon Howard Gardner*

    8 formes d'intelligence

    * in Les intelligences multiples, Howard Gardner, 2008, éditions Retz

    Qui est l’auteur ?

    Armelle Riou, ancienne élève de l’ESSEC est présidente fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle.

    Poursuivre ses études ou travailler ?

    Poursuivre ses études ou travailler ?

    Difficile de faire la part des choses à ce moment crucial de sa vie. Armelle Riou, est la présidente de Mental’O, leader du conseil en orientation scolaire et professionnelle. Son agence aidant les plus jeunes dans leur projet professionnel, c’est donc l’interlocutrice idéale pour appréhender ces deux trajectoires.

    voir l’article sur monster.fr

    Extrait de l’interview d’Armelle Riou sur monster.fr :

    Est-ce que je sais de quoi j’ai vraiment envie ?

    Tout d’abord, il faut de ne pas se mettre la pression et prendre le temps de faire un examen de soi. « Il est crucial de distinguer la personne du cursus. C’est pour cela que nous proposons un bilan exploratoire qui lui permet de mieux de se connaître au-delà de ses résultats scolaires, qu’il soit en maitrise à Sciences Po ou en deuxième année de BTS. Cela nous permet aussi de savoir où il veut aller en terme deun contrat en alternance ou une licence professionnelle ».

    Poursuivre mes études peut-il m’aider à arriver sereinement sur le marché du travail ?

    La France étant encore obsédée par les diplômes, parents et étudiants ont tendance à focaliser sur les études. Ce n’est pas toujours la bonne démarche. Car un jeune qui a « seulement » un BTS peut se sentir un petit complexé. A l’inverse, un surdiplômé ne sera pas forcément adapté au marché du travail. « Certains étudiants avec des niveaux très élevés se demandent pourquoi ils font autant d’études et ils sont perdus. Il faut être aussi conscient qu’une licence universitaire pure ne met pas un candidat en position favorable sur le marché du travail, il n’a pas un profil opérationnel. En revanche, il faut aussi savoir que dans certains secteur, le bac +5 est incontournable ».

    En effet, les critères d’embauche divergent en fonction des secteurs. « Dans certains cas, le candidat peut avoir besoin de se différencier de la masse et se spécialiser. Il est donc logique de continuer ses études pour renforcer ses connaissances et se sentir plus à l’aise ». C’est notamment le cas de la maitrise des langues étrangères comme l’anglais de plus en plus demandés par les entreprises. « Il faut réfléchir à renforcer son niveau, parler anglais couramment dans certains secteurs est incontournable ».

    Est-ce que je comprends les besoins du marché ?

    « Les étudiants ont une grosse pression et redoutent l’échec » constate Amelle Riou. Conséquence de cette pression, les jeunes diplômés envoient des centaines CV sans véritablement cibler leurs envies et se sentent vite découragés. Là encore, il vaut mieux réfléchir en amont, «  cibler le marché de l’emploi, se renseigner sur la réalité et réfléchir sur l’adéquation entre le profil et le projet. Par exemple, si un jeune veut devenir styliste dans la mode, il doit être conscient que  les postes sont très rares ».  D’où l’importance de s’informer via des publications comme le guide des secteurs qui recrutent publiés chaque année par le CIDJ. Et puis l’académique ne fait pas tout et les soft skills sont aujourd’hui aussi essentielles pour le recruteur. « Les tests que nous effectuons font émerger des traits des personnalités et permettent au candidat de les mettre en valeur. Nous leur conseillons aussi de réclamer des lettres de recommandations ».

    Comment concilier études et travail ?

    Les meilleures alternatives restent le contrat en alternance et la licence professionnelle. Il ne faut pas non plus avoir honte d’accepter de petits jobs. « Cela montre qu’on sait s’intégrer à l’entreprise, cela renforce la confiance en soi et permet d’acquérir quelques compétences ». Armel Riou conseille aussi d’envisager de devenir micro-entrepreneur pour « être opérationnel rapidement et développer son autonomie ». Désormais, les parcours ne sont plus linéaires et les jeunes diplômés ont besoin d’accumuler des expériences. Quoi qu’il en soit, « repousser l’échéance n’est jamais bon.  L’erreur serait de faire le choix des études par peur de rentrer sur le marché du travail » conclut Armelle Riou.  

    Comment travailler dans la mode si on ne sait pas dessiner ?

    Questions d’orientation : « Comment travailler dans la mode si on ne sait pas dessiner ? »

    QUESTION D’ORIENTATION – Armelle Riou, présidente de Mental’O, réseau de conseil en orientation, répond aux questions des lecteurs. Cette semaine, Alix aimerait devenir styliste mais ne sait pas dessiner.

    La question d’Alix – Je suis attirée par le secteur de la mode. J’aimerais beaucoup être styliste, mais je ne sais pas très bien dessiner et mes parents pensent que j’aurai des difficultés dans une école spécialisée. Je suis bonne élève, en première S, et j’ai de très bons résultats en maths, en langues (je suis en section euro) et en histoire-géo. Dois-je abandonner mon rêve de travailler dans la mode ou dans les cosmétiques?

    La réponse d’Armelle Riou, fondatrice de Mental’O:

    Alix, il est vrai que le stylisme est une voie exigeante et sélective. Pour être styliste, il est nécessaire (mais pas suffisant) de savoir dessiner et d’avoir de bonnes capacités visuo-spatiales. C’est pourquoi les écoles sélectionnent des élèves ayant déjà un bon niveau de dessin et pratiquant des activités créatives telles que le modelage, la sculpture, la couture …

    Armelle Riou CEO
    Armelle Riou conseille d’explorer d’autres pistes que le métier de styliste.

    Aussi, si ce n’est pas ton cas, il est certain que tu auras un gros effort à fournir pour te mettre au niveau.

    «Il faudra réussir des concours, montrer tes talents et avoir un ‘book’»Armelle Riou, président de Mental’O

    Si tu te sens créative et que tu penses avoir la fibre artistique, après un bac général, tu peux intégrer une Manaa (mise à niveau en arts appliqués), une formation en un an qui te permettra d’entrer en BTS design de mode, textile et environnement option mode (stylisme) ou option matériaux et surface (pour travailler pour l’industrie textile). Les écoles comme Duperré (Paris), La Martinière-Diderot (Lyon) recrutent sur APB, essentiellement sur dossier scolaire.

    Autre option: intégrer une école privée de mode (ECSCP, AICP, Esmod, Studio Berçot, Lisaa, Chardon-Savard, Formamod..), ou intégrer la section mode de l’Ensad (École nationale supérieure d’arts appliqués), une école publique réputée (5% de réussite au concours!). Il faudra cependant montrer tes talents et avoir un ‘book’.

    Mais comme tu es une très bonne élève, tu peux aussi envisager une autre stratégie pour intégrer cet univers qui te fait rêver. La mode est une industrie comme les autres, qui se mondialise, se structure et recrute. Pense aussi aux métiers du commerce, des achats, du marketing, du digital, de la communication, présentes dans les entreprises de prêt-à-porter, de cosmétiques, de luxe en général. Il est préférable de t’engager dans des formations supérieures reconnues, une école de commerce par exemple, effectuer des stages ou mieux encore une alternance dans ce secteur pour te frotter au métier. Au niveau bac +5, tu pourras intégrer l’IFM (institut français de la mode), reconnue des professionnels.

    Voici des idées à creuser, en fonction de ton profil:

    – Si tu aimes les contacts, que tu as un bon relationnel, que tu apprécies les challenges, tu peux envisager une carrière commerciale et devenir chef des ventes, directrice export, responsable de magasin.

    – Si, au-delà d’un bon sens commercial, tu es à l’aise en langues, tu aimes négocier, tu peux t’épanouir dans une belle carrière au service achats ou ‘Sourcing’, une fonction devenue stratégique sur ces types de marchés. Tu seras alors chargée de garer les relations avec les fabricants, souvent situés à l’autre bout du monde.

    – Si tu aimes innover, lancer des marques, tu peux alors t’engager dans des fonctions marketing: chef de produit, directrice de collection, chargée d’études marketing.

    – Le développement du numérique ouvre de nombreuses opportunités: métiers de la gestion de la relation client ou CRM (Customer relationship management), community manager, chef de projet digital ou le fameux data scientist (qui exploite les bases de données des clients).

    Tu as beaucoup de possibilités en dehors du stylisme

    – Si tu aimes avant tout communiquer, échanger, rédiger, tu peux viser un poste dans la communication: chef de publicité, directrice de la communication, attachée de presse.

    – Si tu es matheuse, avec un bon sens pratique, tu peux intégrer un service logistique, un des secteurs les plus porteurs: responsable approvisionnement, responsable plateforme de livraison, directrice de centre logistique, coordinatrice d’une unité de production.

    – Enfin, tu peux même envisager de travailler dans le secteur de la mode, des cosmétiques ou du luxe après des études de droit puisque ces entreprises, souvent mondiales et organisées sous forme de groupe ou de franchise, ont recours à des conseils juridiques pour la protection des brevets, des marques, les contrats, les échanges internationaux, la propriété intellectuelle.

    En fonction de ton profil, de tes qualités personnelles, de tes motivations, tu as beaucoup de possibilités de réaliser ton rêve, sans passer forcément par le métier de styliste!

    Je te souhaite bonne chance Alix!

    Sources : Figaro Etudiant

    Prépa & Parcoursup': conseils pour la rédaction du projet de formation motivé

    Prépa & Parcoursup’: conseils pour la rédaction du projet de formation motivé

    Nouvelle Version : ici

    CONSEILS DE COACH – Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, donne ses conseils pour rédiger une lettre de motivation efficace. À lire avant de finaliser ses vœux sur APB.

    La lettre de motivation n’est pas un exercice facile. Certains établissements réputés y accordent pourtant une grande importance. C’est le moment de montrer son niveau scolaire, sa capacité de travail, mais aussi ses qualités humaines. Armelle Riou, présidente et fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation scolaire et professionnelle, donne ses conseils.

    Armelle Riou
    «Montrez que vous en avez sous le pied» conseille Armelle Riou de Mental’O.

    1. Montrez qui vous êtes

    Faites une lettre personnalisée, parlez de vous et ne cherchez pas à copier un modèle trouvé sur Internet: à coup sûr votre lettre manquerait d’argumentation et de personnalité, cela pourrait être contre-productif. Si vous vous engagez en classe préparatoire, vous devez être prêt à faire un travail personnel ; considérez la lettre de motivation comme votre premier exercice de ce type. D’où l’importance de faire votre introspection au moment d’écrire votre lettre. Vous pouvez, sur un brouillon, noter toutes les idées, tous les faits qui vous caractérisent, vous, même ce qui peut vous paraître anodin.

    En introduction, consacrez d’abord une ou deux lignes pour vous présenter: votre lycée, votre filière et les éventuelles options ou parcours que vous suivez».

    Si vous avez obtenu des prix: concours général, concours national de la résistance, olympiades de chimie, Big challenge.. C’est le moment. Cela montrera que vous n’avez pas peur de la compétition.

    • À lire – Comment intégrer Ginette et ses prépas scientifiques d’excellence

    2. Explicitez votre choix d’orientation

    «Dans les paragraphes suivants, veillez à répondre à ces trois questions: pourquoi est-ce que je choisis la prépa? Pourquoi est-ce que je choisis cet établissement en particulier? Pourquoi est-ce que vous pensez réussir dans cette voie sélective? Si vous n’avez pas de projet professionnel précis, mentionnez au moins un secteur qui vous intéresse, ou une fonction, ainsi que les écoles que vous visez d’intégrer par la suite. Cela suppose que vous vous renseignez sur les débouchés de la prépa: les prépas élitistes ne permettent pas d’accéder aux mêmes écoles que les établissements plus accessibles.»

    «Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le»Armelle Riou

    3. Montrez que vous êtes taillé pour la prépa

    «La prépa est un type de formation exigeant. Il ne s’agit pas de passer un examen mais de réussir des concours. Expliquez pourquoi la prépa constitue pour vous la meilleure formation pour remplir vos objectifs personnels et professionnels. Et aussi, montrez que vous en avez sous le pied. Si vous travaillez mieux en étant sous pression, dites-le. Si vous préférez être encadré plutôt que de travailler en autonomie, mentionnez-le et illustrez vos propos par des exemples. Mentionner vos différents jobs d’été montre par exemple que vous êtes débrouillard et travailleur. Rappeler que vous jouez dans une équipe de foot reflète votre goût pour la victoire et le challenge.»

    4. Adaptez la forme au type de prépa souhaité

    «Toute lettre doit refléter d’excellentes capacités rédactionnelles. Néanmoins, il est utile d’adapter son discours en fonction du type de prépa que vous visez. Pour une prépa littéraire, sortez votre plus belle plume et mettez en avant votre goût pour la culture et votre culture générale. Pour une prépa scientifique, le ton doit être plus factuel et le discours plus concis: le candidat doit aller droit au but. Enfin, pour une prépa en commerce, le candidat doit mettre l’accent sur ses qualités personnelles et son expérience de vie: il doit insister sur la dimension humaine. Enfin, vérifiez si l’on vous demande une lettre manuscrite ou dactylographiée. Ne pas tenir compte de la consigne, même avec une excellente lettre, risque de vous pénaliser.»

    • Lire aussi – Après la prépa, «le choc d’une nouvelle vie»

    5. Faites relire la lettre par plusieurs personnes

    «Avant d’envoyer votre dossier de candidature, faites relire votre lettre par plusieurs personnes. En premier lieu, demandez l’avis de vos proches qui peuvent vous suggérer des arguments que vous auriez oubliés, puis sollicitez une personne dont vous êtes plus éloigné. Son jugement sur vous sera plus objectif et exigeant, elle saura mieux se mettre dans la peau d’un recruteur. Ne lésinez pas sur les brouillons: réécrivez jusqu’à ce que vos lecteurs soient convaincus. La lettre doit donner envie à votre recruteur de vous rencontrer. Un petit détail marquant, insolite ou drôle peut vous démarquer des autres candidats. Un jeune que j’ai accompagné expliquait dans sa lettre qu’il était passionné de cerf-volant. En entretien, son recruteur s’est souvenu de ce candidat grâce à ce détail!»

    Source : Figaro Etudiant

    Comment faire une école de commerce sans passer par une prépa ?

    Comment faire une école de commerce sans passer par une prépa ?

    QUESTION D’ORIENTATION – Quelles études faire ? Armelle Riou, fondatrice de Mental’O, réseau de conseil en orientation, répond aux questions des lecteurs du Figaro Etudiant. Cette semaine, Erwan aimerait faire une école de commerce.

    «J’étais assez bon élève en seconde et j’ai donc été orienté vers un bac S. Aujourd’hui, je suis en terminale et j’ai des difficultés. Mon dossier est médiocre (10,2 de moyenne générale mais moins de 8 en maths et en physique). J’adore le contact humain et j’aimerais intégrer une école de commerce. Mes profs m’ont déconseillé la prépa car je ne suis pas assez scolaire. Que faire?»

    La réponse d’Armelle Riou, fondatrice de Mental’O :

    Cher Erwan, ne renonce pas à tes rêves. Tu peux intégrer une formation commerciale et réussir sans passer par une classe préparatoire. Tes résultats dans les matières non scientifiques sont satisfaisants et ta motivation peut compenser ton dossier scolaire «médiocre». Plusieurs possibilités s’ouvrent à toi. Je te conseille de postuler parallèlement dans plusieurs filières pour augmenter tes chances.

    Tu peux demander plusieurs IUT (via le site Admission post-bac), une filière sélective qui recrute sur dossier scolaire mais qui tient compte des éléments de personnalité et de l’expérience de l’élève. Il est donc important de joindre un CV et une lettre de motivation à ta candidature. Selon ton profil tu peux opter pour:

    – Un IUT Techniques de commercialisation qui est la formation la plus large permettant de se préparer aux concours des écoles de commerce par admission parallèle.

    – Un IUT Gestion des entreprises et des administrations si tu es plus attiré par la gestion, la comptabilité, le droit.

    – Un IUT Gestion administrative et commerciale des organisations, généralement moins sélectif.

    – Un IUT Information communication si tu es plus attiré par la communication, la publicité.

    «Si tu as un bon potentiel et que tu t’entraînes, tu peux être performant dans ce type de sélection, moins scolaire»Armelle Riou

    À l’issue des deux ans, tu pourras passer des concours pour entrer dans des écoles de commerce (en 3ème année ou, pour certaines, en 2ème année). Après un IUT, tu pourras aussi rejoindre l’université, en licence classique ou en licence professionnelle. Tu peux aussi envisager une poursuite d’études à l’étranger ou intégrer le marché du travail.

    – À lire: Le classement du Figaro 2017 des écoles de commerce post-bac

    Tu peux aussi postuler dans des écoles de commerce postbac qui recrutent sur concours avec des épreuves différentes du programme de terminale: synthèse de texte, logique, anglais, entretien de motivation et parfois, deuxième langue. Si tu as un bon potentiel et que tu t’entraînes, tu peux être performant dans ce type de sélection, moins scolaire.

    Il existe des écoles en 5 ans, mais aussi des bachelors en trois ou quatre ans, certains ont des cursus anglophones. Vérifie bien le sérieux (titre RNCP, visa, accréditations, grade de master pour les bac +5) de ces établissements privés, car ils peuvent coûter cher (entre 4000 et 8000 €, voire plus). Sauf exceptions, les inscriptions dans ces écoles se font hors APB.

    Tu peux aussi entrer à l’université, et notamment dans un IAE (Institut d’administration des entreprises) où il peut y avoir une sélection, à condition d’être un élève autonome et d’aimer la théorie. Mais ce n’est pas forcément ton cas puisque tu dis avoir des difficultés en terminale. Une dizaine d’IAE recrutent directement après le bac en passant par APB.

    – À lire: Comment entrer en IAE en licence ou en master

    Enfin, si ton niveau académique est fragile, que tu aspires à du concret ou que tu souhaites réaliser des études en alternance, tu peux t’inscrire en BTS, une formation en 2 ans avec un examen en fin de parcours. La sélectivité est moins forte qu’à l’IUT et il y a une offre large d’établissements publics et privés préparant les différentes spécialités. Le diplôme est un peu moins coté mais permet cependant la poursuite d’études, essentiellement dans des formations professionnelles.

    Selon le lycée demandé, il faut passer par APB ou non. Regarde le BTS management des unités commerciales, comptabilité et gestion ou négociation et relation client (NRC). Après un BTS, tu pourras poursuivre en licence professionnelle ou intégrer une école de commerce en admission parallèle.

    Source : Figaro Etudiant

    Les lauréates des trophées Femmes de l'économie

    Les lauréates des trophées Femmes de l’économie

    Economie – Trophée femmes de l’économie photo Fred Marquet 25/11/2016 © MARQUET Frédéric

    Les trophées des Femmes de l’économie permettent de mettre à l’honneur les femmes investies à un haut niveau de responsabilité, récompenser leur travail et leur persévérance dans majoritairement masculin. Dans une sélection de 200 candidates du territoire Auvergne Rhône-Alpes et Genevois, les lauréates ont été désignées, hier, à l’opéra-théâtre de Clermont, à l’issue d’une grande journée de rencontres.

    Parmi toutes les talentueuses femmes nommées cette année, six lauréates d’Or ont été récompensées pour leur qualité de leur parcours professionnel. Et seule est Auvergnate : Delphine Giraud-Levadoux, directrice du Novotel Clermont-Ferrand a reçu le Trophée Femme Dirigeante. Originaire de Charente-Maritime, Delphine Giraud-Levadoux a commencé à travailler à 13 ans dans l’hôtel familial. Après avoir fait l’école hôtelière de La Rochelle, elle part s’installer à Clermont-Ferrand où elle débute sa carrière chez Ibis. Très vite, elle rejoint le Novotel en tant que numéro 2. « En 2005, le propriétaire décide de me confier la direction de l’hôtel. J’ai alors 33 ans et constate avec étonnement que nous sommes seulement 17 femmes directrices sur 130 hôtels Novotel en France… et je suis la plus jeune ! » Delphine Giraud-Levadoux est fière d’avoir réussi à transformer le Novotel en un bel et grand hôtel 4 étoiles en seulement quelques années. « Participer aux trophées, c’est porter un regard bienveillant sur soi et son passé, en extraire le meilleur. Cela permet de mettre en lumière le succès d’une belle entreprise mais aussi l’aventure humaine qu’elle représente. »

    Une « mentaliste » pour orienter les élèves perdus

    Une « mentaliste » pour orienter les élèves perdus

    Une ex-cadre dans le marketing propose aux jeunes Oisiens un test d’orientation innovant. Plus que les notes, c’est leur personnalité qui est prise en compte.

    Si on résume le jeune à l’élève qu’il est, c’est l’échec assuré » Catherine Bieliaeff en est convaincue, trouver sa voie en se fondant sur de simples résultats scolaires est « désuet » Au mois de septembre cette Oisienne a transformé sa maison de Coye-la-Forêt en espace de coaching en orientation. Ne m’appelez surtout pas « conseillère d’orientation » mais « mentaliste » Elle ne devine pas l’avenir professionnel des collégiens et lycéens mais les guide en se référant à leur personnalité. Après avoir travaillé pendant quinze ans dans le marketing international, Catherine Bieliaeff s’est reconvertie dans la formation professionnelle puis a intégré au mois de juin le réseau national des conseillers Mental O, une jeune start-up née en Haute Savoie en 2014, qui dispose déjà d’une trentaine d’antennes en France et donc d’une première dans les Hauts-de-France

    140 000 jeunes quittent l’école chaque année dans l’hexagone sans avoir obtenu un diplôme professionnel ou le Bac. Alors pour définir au mieux le projet de l’élève Catherine Biehaeff procède a des bilans originaux sans faire référence une seule fois aux bulletins scolaires.

    Une prestation payante

    « Lors du premier rendez-vous j’étudie sa personnalité, puis il répond à une série dc tests cognitifs. Je peux ainsi définir un ou plusieurs secteurs professionnels » Vient ensuite la restitution du test. Un second rendez-vous qui réunit parents et enfant.

    « Le moment de l’inscription sur la plate-forme Admission Postbac arrive bientôt et je n avais aucune idée de ce que je voulais faire confie Mattéo élève en terminale scientifique à Senlis. Pendant le bilan on ne se sent pas juge ou teste C’est agréable de laisser de côte les notes » Une méthode innovante mais cependant décriée par les centres d information et d’orientation (CIO) « Les résultats scolaires sont indispensables. II faut se méfier de ces cabinets privés, on ne sait pas toujours à qui l’on a affaire. Et puis nous avons l’avantage d être gratuits » justifie-t-on au CIO de Clermont. Chez Mental’O la prestation est effectivement payante (340 € pour le premier rendez-vous). Mais a la différence des conseillers d’orientation le suivi y est réalisé par d’anciens professionnels issus du monde de l’entreprise recrutés après sélection et formation.

    « Etre connecté au monde du travail est essentiel pour orienter les jeunes conclut la mentaliste. On est nés au XXe siècle mais nos enfants sont du XXIe. Adaptons-nous à eux, c’est la clé de leur réussite »

    Le Figaro Étudiant fait Bercy

    Le Figaro Étudiant fait Bercy

    ORIENTATION

    Toute la rédaction du Fi­garo Étudiant est mobilisée samedi pour les Rencontres de l’orientation qui ont lieu à Bercy à Paris (AccorHôtels Aren­a). Un événement gratuit qui permet aux parents de rencontrer les responsa­bles d’admission des écoles, avant l’ouverture du site Admission post-bac (APB) prévue en décembre. Le site d’inscriptions dans l’enseignement su­périeur cristallise en effet les angoisses des parents d’élèves de terminale. Sa­medi 14 octobre, ils pourront en toute quiétude rencontrer et poser des ques­tions aux responsables des admissions de Centrale-Supélec, Concours Advan­ce, Janson de Sailly, Sainte-Geneviève (Ginette) à Versailles lors des conféren­ces. Plusieurs écoles auront aussi leur stand dont Créapole, EDC, Skema, Va­tel, l’université catholique de Lille, etc.
    Le bac n’est qu’une formalité. Encore faut-il savoir ce que l’on veut faire! Des ateliers d’orientation seront aussi proposés par Mental’O, réseau de coa­ches d’orientation scolaire créé par Ar­melle Riou, ancienne de l’Essec. Des coaches qui ne sont plus là uniquement pour aider les jeunes à trouver leur voie, mais les aident à bâtir leur dossier
    d’admission, une lettre de motivation, et se  préparer aux concours qui émaillent désormais l’année de termi­nale. Des ateliers seront aussi proposés pour s’inscrire st1r Admission post-bac, gérer son stress, réussir sa prépa HEC. Enfin, des étudiants viendront parler de leurs études, ce sont les « study ad­visors ». Ainsi, Guillaume, 21 ans, par­lera de ses études de droit à Saclay, Ca­mille, étudiante à l’EM Lyon, de ses études en prépa HEC, et Raphaël, 22 ans, de ses études de médecine à Paris 7 Diderot. ce stade, le bac n’est plus qu’une formalité.
    Les Rencontres de l’orientation. AccorHôtels Arena. 8 bd de Bercy, Paris XIIe.

    Magazine Elle Suisse : Bilan de carrière, le nouvel atout

    Magazine Elle Suisse : Bilan de carrière, le nouvel atout

    LA DEMANDE POUR LES BILANS DE CARRIÈRE PROGRESSE-T-ELLE AVEC L’INSTABILITÉ ACTUELLE DU MARCHÉ DU TRAVAIL?

    Je constate que le questionnement professionnel est effectivement de plus en plus fréquent. Les gens s’interrogent et risquent de tourner en rond s’ils n’arrivent pas à trouver la bonne démarche de réflexion. Il s’agit souvent de personnes entre 40 et 50 ans qui ont envie de changer de vie professionnelle. Les raisons de cette interrogation peuvent être des turbulences importantes au sein de l’entreprise pouvant déboucher, parfois, sur un licenciement ou l’envie de mener à bien un grand rêve professionnel. Les jeunes diplômés sont aussi de plus en plus concernés pour bien choisir leur premier emploi.

    COMMENT SE DÉROULE LE BILAN DE CARRIÈRE MENTAL’O?

    J’ai mis au point ma propre méthode. Il s’agit d’une approche actuelle et qui ne repose pas, comme c’est souvent le cas, sur des tests anciens qui ne correspondent plus à l’époque et à la réalité du travail. Le bilan se divise en deux étapes: le bilan exploratoire et le bilan de transition. Le bilan exploratoire s’intéresse au fonctionnement cognitif et intellectuel de l’individu, à ses motivations et à ses intérêts professionnels. En se redécouvrant à travers ces différents prismes, la personne peut d’une part vérifier si sa fonction est en accord avec son profil, d’autre part identifier de nouvelles perspectives de carrière. A la fin de cette première étape, la personne peut ou non enchaîner sur le bilan de transition pour approfondir sa réflexion.

    CE N’EST DONC PAS OBLIGATOIRE?

    Non, il s’agit de modules bien distincts qui se déroulent chacun sur une durée courte de quelques semaines car les gens ont besoin de solutions rapides. Le monde du travail évolue bien trop vite pour que l’on puisse attendre six mois les résultats d’un bilan.

    EN QUOI CONSISTE LE BILAN DE TRANSITION?

    Il s’adresse aux personnes qui veulent aller plus loin dans leur démarche. Avec l’aide du conseiller Mental’O, l’individu formalise un ou deux projets d’évolution professionnelle. La méthode propose un test de personnalité ainsi qu’une analyse des styles relationnels. Il s’agit d’une approche exclusive que j’ai mise au point afin que la personne puisse déterminer les rôles dans lesquels elle est le plus à l’aise dans une équipe: leader, observateur, agitateur, informateur, etc. On établit également un inventaire des compétences de la personne en les mettant en parallèle avec le métier qu’elle veut exercer. Parler anglais est un atout, bien sûr, mais il ne prend pas la même importance si l’on est formateur dans un environnement francophone ou si l’on souhaite ouvrir une maison d’hôtes et travailler avec une clientèle internationale. Le bilan complet permet donc à chaque personne d’évaluer le niveau d’adéquation de son ou de ses projet(s) d’évolution professionnelle avec son profil. Ainsi, elle prendra la bonne décision et pourra passer à l’action!

    MENTAL’O EST CONÇU COMME UN RÉSEAU DE CONSULTANTS. POURQUOI CE CHOIX?

    Cela permet de proposer une relation de proximité et de développer un contact de qualité. Leader en France avec près de 40 implantations, Mental’O est présent en Suisse romande. A Genève et Lausanne, nous avons deux conseillères, Véronique Ogheard et Stéphanie Cardonna, qui connaissent parfaitement le tissu local, ce qui constitue un atout supplémentaire.

    Propos recueillis par CAROLINE BAUD

    Mental'O veut Implanter des conseillers dans tous les départements de France

    Mental’O veut Implanter des conseillers dans tous les départements de France

    Article : AC franchise.com – 21 février 2016

    La franchise Mental’O est une enseigne lancée par deux femmes : Armelle Riou et Marie Thévenet qui ont fait un constat : de nombreux jeunes étudiants affirment regretter leur choix de filière et plus de deux tiers des Français aspirent à changer de vie. (Selon deux enquêtes d’opinion).Convaincues de l’importance du choix de l’orientation scolaire et professionnelle, les fondatrices mettent en place une nouvelle méthode conjuguant rigueur scientifique et dimension humaine au profit de l’accomplissement de soi.

    Fonctionnement du concept

    D’après l’enseigne tout commence par interroger les sujets sur leurs motivations et leurs intérêts aux différentes étapes clés de leurs parcours. Il s’agit d’un accompagnement qui pousse la personne à se connaitre elle-même dans un premier temps pour qu’elle puisse identifier les fonctions et secteurs d’activité lui correspondant. La seconde étape consiste à mettre en place une stratégie de parcours d’études, si ce sont des jeunes, ou de valider leurs projets d’évolution professionnelle, si ce sont des adultes.Mental’O propose aussi des séances de training ou de coaching sur-mesure en cas de besoin.

    Mise en place d’un réseau de « Mentalistes »

    Actuellement, l’enseigne compte près de 22 conseillers spécialisés dans le conseil en orientation scolaire et professionnelle en France. Son but est de couvrir des villes françaises en proposant aux futurs franchisés sa méthode et des outils de travail et de communication. Elle veut former au minimum un conseiller Mental’O par département. D’après les fondatrices, pour devenir conseiller « Il leur faut une grande ouverture, de réelles qualités humaines, une bienveillance naturelle et un sens du contact avec les jeunes. »Les outils mis à disposition, où le numérique tient une grande place, ne négligent pas le contact et la relation humaine entre le conseiller et ses clients. Il s’agit entre autre d’une plateforme web qui offre aux conseillers une gestion optimal des tests et questionnaires. Le franchisé profite aussi de la Startbox : Des outils de travail et de communication qui permettent aux conseillers de démarrer rapidement pour pouvoir se concentrer sur les aspects essentiels de son métier.Se développant en licence de marque, l’enseigne garde contact avec ses conseillers au cours de formations continues et de rencontres informelles et conviviales initiées deux fois dans l’année…
    Mental'O fait le Buzz

    Mental’O fait le Buzz

    L’Éducation nationale source de stress : les admissions post bac (APR) sont à valider, avant le 20 mars, par les lycéens !

    Ils ont le regard profond et le sourire avenant des personnes bienveillantes. Leur mission ? Voler au secours de jeunes obligés de se choisir une orientation alors qu’ils n’ont aucune idée de ce qu’ils veulent faire plus tard. Et pourtant. Avant le 20 mars, tous les élèves de terminale auront dû formuler leurs vœux d’orientation post-bac. Un casse-tête pour certains jeunes. Un vrai stress pour tous les parents.

    Armelle Riou, Romain Brogli et Pascale Adam, conseillers en orientation de Mental’O, ne jettent pas la pierre à l’Éducation nationale. Ils constatent simplement que collèges et lycées n’ont pas le temps ni le personnel pour accompagner les élèves en tenant compte de leur personnalité. Or, l’information seule sur les filières ne suffit pas. Il faut absolument y associer, selon eux, le profil de l’enfant et ses ambitions. Photos Le DL/M.B. et DR

    Armelle Riou, fondatrice de la société Mental’O, spécialiste en conseil d’orientation scolaire, connaît bien le problème. Elle l’a vécu avec ses enfants. Pascale Adam, conseillère à Chambéry et Romain Brogli, conseiller à Aix-les-Bains, aussi. « Tous les conseillers ont éprouvé ce constat : aider un enfant à déterminer son avenir est un rôle de parent. Certains s’en sortent très bien. D’autres ne sont pas les mieux placés pour aider leurs enfants. Trop d’affect, trop de stress, de part et d’autre. Il n’y a pas de culpabilité à avoir à déléguer. L’intervention d’un tiers permet juste d’aborder certains sujets avec calme et neutralité » sourit Armelle Riou.